Peter Pan
Titre original : Peter Pan Production : Walt Disney Animation Studios Date de sortie USA : Le 5 février 1953 Genre : Animation 2D |
Réalisation : Hamilton Luske Clyde Geronimi Wilfred Jackson Musique : Sammy Cahn Frank Churchill Edward H. Plumb Oliver G. Wallace Durée : 76 minutes |
Le synopsis
Wendy, une jeune adolescente londonienne, est désormais trop grande pour dormir à la nursery avec ses jeunes frères, Jean et Michel. Elle doit, ainsi, la quitter le lendemain. Une dernière nuit s'annonce donc comme les autres. Mais c'est sans compter sur l'apparition de Peter Pan qui emmène par les airs, les trois enfants vers le Pays Imaginaire... |
La critique
Pour revivre ses rêves d'enfant, il suffit de regarder le ciel, suivre la seconde étoile sur la droite… et se laisser entraîner dans le monde magique de Peter Pan : telle est la promesse du 14ème long-métrage de Walt Disney qui prend pour base la plus célèbre des histoires de James Barrie.
Chose rare dans la littérature,
Peter Pan a d'abord vu le jour sous la forme d'une pièce de théâtre en
1904 avant d'être réécrit, sept ans plus tard, en roman.
Né le 9 mai 1860, à Kirriemuir, en Ecosse, Sir James Matthew Barrie est le
neuvième enfant, et le troisième garçon, du couple formé par David et Margaret
Barrie. Son père est un ouvrier tisserand tandis que sa mère est une femme au
foyer. Forte et intelligente, c'est elle qui prend véritablement une importance
capitale dans l'éducation du jeune garçon. Elle lui donne, notamment, le goût de
la fiction en lui lisant des histoires. Il entretient d'ailleurs avec elle une
relation complexe, plus encore quand son frère, David, meurt subitement à l'âge
de treize ans. James s'efforce, en effet, de le remplacer dans le cœur de sa
mère, allant jusqu'à s'habiller avec les vêtements du défunt pour mieux
s'identifier à lui. L'auteur confessera après coups que son enfance ne fut pas
si
heureuse. Il grandit sur une fêlure omniprésente : cette mission qu'il s'était
donnée lui-même de consoler sa mère de la perte de son fils préféré, sans y
parvenir jamais tout à fait... En 1887, il entre à l'Université d'Édimbourg,
d'où il ressort, quatre ans plus tard, diplômé d'une maîtrise. Il travaille
alors comme journaliste au Journal de Nottingham avant de
s'installer à Londres, à son compte, en 1885. Il épouse en 1894 l'actrice Mary
Ansell, pour le meilleur et surtout pour le pire ; son mariage n'étant pas une
franche réussite. Il se consolera par exemple de ne pas être père en recueillant
les garçons de la famille Llewelyn Davies, devenus orphelins.
J. M. Barrie crée ainsi Peter Pan en racontant des histoires aux fils de son
amie Sylvia Llewelyn Davies ; « Peter » étant le prénom de son troisième garçon,
tandis que « Pan » rappelle celui du dieu grec de la Nature.
Peter Pan fait donc
sa première apparition imprimée en 1902 dans le livre
The Little White Bird. Mais
l'auteur développe véritablement son personnage pour les besoins de la pièce de
théâtre Peter Pan or The Boy Who
Wouldn't Grow Up dont la première a lieu à Londres le 27 décembre 1904.
En 1906, la partie de The Little White
Bird concernant spécifiquement Peter Pan est publiée de manière autonome
sous le titre de Peter Pan in
Kensington Gardens et illustrée par Arthur Rackham. J. M. Barrie finit
par se laisser convaincre de tirer de la pièce un roman qu'il publie en 1911
sous l'appellation de Peter and Wendy,
mieux connue actuellement sous le simple titre de
Peter Pan.
James Matthew Barrie reçoit par la suite un certain nombre d'honneurs dont un
titre de baronnet en 1913 et l'Ordre du Mérite en 1922. Il décède d'une
pneumonie le 19 juin 1937.
Walt Disney, en personne, flaire l'énorme potentiel du récit. Dès 1935, il
envisage ainsi une adaptation cinématographique bien plus ambitieuse que celle
produite, en film muet et noir-et-blanc, par la Paramount, en 1924. Il conclut
ainsi en 1939 le rachat des droits auprès de l'hôpital de Great Ormond Street de
Londres à qui James Barrie avait cédé histoire et personnages. Rien ne semble
donc pouvoir empêcher l'adaptation par Disney de Peter Pan. Pourtant, le
projet met plus de dix ans avant de rentrer en production. La mobilisation de la
Walt Disney Company dans le deuxième conflit mondial gêne, en effet,
considérablement son développement. L'état des finances de la société n'autorise
ensuite, au sortir de la guerre, aucun projet de grand envergure. Pire encore :
le film a risqué de ne jamais voir le jour ! S'il n'avait pas été, il est vrai, mis
en production parallèlement avec
Alice au Pays des Merveilles, autre adaptation d'un classique de la
littérature anglaise, Peter Pan aurait été sans doute, purement et
simplement, abandonné. La Critique, qui n'a eu de cesse de descendre en règle la
version "disneyenne" des aventures de la jeune Alice, aurait, sans doute, finit
par convaincre la compagnie de Mickey de ne plus tenter de nouvelles incursions
dans la littérature enfantine anglaise. Fort heureusement, le projet est déjà
trop avancé pour qu'il soit abandonné. Hors de question de jeter l'argent par
les fenêtres : le mot d'ordre est à l'économie, dans cette période
d'après-guerre, pour redonner au studio une santé financière satisfaisante.
D'ailleurs, le plan de production de Peter Pan utilise comme pour
Cendrillon et
Alice au Pays des Merveilles, une astuce artistique
et budgétaire qui consiste, pour réduire les coûts et faciliter le travail des
animateurs, à filmer toute l'histoire avec de vrais acteurs.
N'en déplaise aux critiques de l'époque, peu disposées à reconnaître la qualité
des adaptations de Walt Disney des œuvres classiques originales, le papa de
Mickey s'attache à ne pas trahir le roman. Et pas question, comme c'était
pourtant le cas dans les représentations théâtrales de l'œuvre et même du film
muet de 1924, de faire jouer le rôle de Peter Pan par une jeune fille. Idem pour
Nana qui reste dans la version de Disney un vrai chien.
Peter Pan est un film réussi à bien des égards. Aussi comique que
touchant, il sert une juste observation des rapports humains et familiaux. Drôle
à souhait, notamment au détour des scènes d'apitoiement du Capitaine Crochet
dans ses relations avec le crocodile et Monsieur Mouche, il sait se faire
sérieux et émouvant par son approche de la nostalgie et de la recherche de la
jeunesse éternelle. Il captive aussi par de nombreuses séquences d'aventures
particulièrement denses et fournies, à l'image des pièges de Crochet et de ses
duels avec Peter Pan. Peter Pan est et reste le film du label
Walt Disney Animation Studios qui caractérise le
mieux la notion d'aventure avec un grand A. Il est, en effet, un profond vecteur
d'imagination pour les enfants de toutes générations. Ainsi, dès franchie la
seconde étoile à droite, tout un monde d'exploration s'offre aux spectateurs.
Des pirates, des sirènes, des indiens, des enfants qui s'envolent, des fées...
Pléthore de thèmes qui laissent des images impérissables dans l'esprit de
chacun. Peter Pan reste également un superbe hymne à l'enfance et à sa
propension à croire à l'extraordinaire et au merveilleux. L'une des scènes qui
caractérise bien ce constat et le rend encore plus fort est assurément la
dernière ; quand Monsieur Darling voit s'éloigner au loin dans le ciel le navire de Peter Pan
et se rend compte qu'il a déjà, lui aussi, vécu cela... C'est d'ailleurs
uniquement cette révélation qui rend le personnage attachant, lui, qui au tout
début du film, n'a de cesse d'exiger de ses enfants qu'ils grandissent vite.
L'acceptation de son enfance, et du merveilleux qui la définit, prouve ainsi que
chacun conserve toujours une part de l'enfant qu'il a été, même caché au
plus profond de son âme... Pas de manichéismes pour autant. Le passage à l'âge
adulte est également présenté de façon positive dans le film avec le personnage
de Wendy qui évolue tout au long du récit. Refusant d'abord de grandir et de
quitter la chambre d'enfant, elle va finalement prendre ses responsabilités au
point de devenir une maman de substitution pour les Enfants Perdus.
Sur le registre des valeurs, Peter Pan est enfin le tout premier Grand
Classique de Disney où la cellule familiale est représentée complète et apaisée.
Certes, la famille est issue d'un milieu aisé de la société londonienne mais
elle est aimante, avec un père et une mère, et une fratrie qui s'entend bien.
Finies les méchantes belles-mères de Blanche Neige et les Sept
Nains ou de Cendrillon, du père
célibataire de Pinocchio, de la mère tuée de
Bambi, de celle emprisonnée dans
Dumbo ou même de sa seule évocation par le biais
d'une grande sœur dans Alice
au Pays des Merveilles...
La musique, composée par Oliver G. Wallace et orchestrée par Edward H. Plumb, ne souffre, quant à elle, d'aucune critique tant elle soutient à merveille le récit. Les mélodies restent, en effet, en tête, à la fois charmantes et rassurantes. Si le film explore un monde d'aventures, sa bande originale ramène, elle, le spectateur dans le monde de l'enfance où finalement peu de malheurs risquent d'arriver. Les chansons renforcent d'ailleurs ce sentiment et accompagnent de façon subtile l'action. Commençant souvent de façon parlée, elles se mettent ensuite au chant sans que le moindre à-coups ne soit pour autant ressenti. Tout se fait ainsi naturellement avec une fluidité exemplaire. Plusieurs artistes ont contribué à ce joli résultat. La Deuxième Petite Étoile, Tu t'Envoles, Pourquoi sa Peau Est Rouge ?, Le Besoin d'Aimer et Le Roi des Voleurs sont en effet signées de Sammy Cahn pour les paroles et de Sammy Fain pour la musique ; La Piraterie est, elle, l'œuvre d'Ed Penner (paroles) et d'Oliver Wallace (musique) tandis qu'À la File Indienne a pour auteur Winston Hibler et Ted Sears aux paroles ainsi qu'Oliver Wallace à la musique. Les chœurs proviennent pour leur part de la chorale de Jud Conlon alors que Frank Churchill livre lui la musique de la chanson Never Smile at the Crocodile dont la partie instrumentale est utilisée comme thème du crocodile.
Suivant l'exemple des thèmes musicaux, les décors sont particulièrement soignés. L'action se situant souvent dans les airs, décision a été prise de multiplier les plans : plus de neuf cents environnements sont donc utilisés dans Peter Pan là où un film d'animation classique en nécessite moins de huit cents. De plus, un soin particulier a été apporté à la variété des angles comme l'une des premières scènes dans la maison des Darling. Les couleurs sont délibérément chaleureuses et apaisantes pour amener beaucoup de sérénité à l'ensemble et emmitoufler le spectateur dans un cocon bien confortable. L'un des plus beaux décors reste assurément le survol de Londres quand Peter Pan emmène les enfants au Pays Imaginaire ; son incroyable effet de profondeur venant d'ailleurs de l'utilisation de la Caméra Multiplane, une invention toute disneyenne. Côté effets spéciaux, la poussière de fée marque les esprits et renforce l'aura du personnage de Clochette incontestablement crédible et délicat. L'astuce dépassera d'ailleurs largement le cadre du film et deviendra le symbole bienveillant de la « Magie Disney »...
Mais tous ces ingrédients ne pèseraient finalement pas lourd si Peter Pan
ne bénéficiait pas d'une pléiade de personnages, tous plus réussis les uns que
les autres.
Peter Pan rayonne ainsi de bout en bout. A la fois fier, insouciant et
épicurien, il représente l'éternel enfant qui se nourrit d'aventures et de
fantaisies. Il est également subversif sur les bords, notamment dans son
comportement. Il n'est, en effet, courageux que lorsque qu'il peut en tirer de
la vanité, jaugeant sans cesse le regard des gens sur lui. Ainsi, et par
exemple, il ne se soucie véritablement de Clochette qu'à partir du moment où il
risque de la perdre, redevenant alors un garçon attentionné et valeureux. La
voix américaine du personnage est à souligner puisqu'elle n'est autre que celle
de Bobby Driscoll, le jeune acteur de
Mélodie du Sud,
Danny, le Petit Mouton Noir
et L'Île au Trésor.
L'autre toon emblématique du film - devenu depuis l'ambassadrice des productions
Disney - est assurément la fée Clochette. Très vite, les scénaristes se sont
accordés pour en faire la représentante de la beauté féminine par excellence,
plébiscitée par l'occident : blonde, aux yeux bleus et formes généreuses. Une
légende, persistante bien que démentie, veut même que son animateur,
Marc
Davis, se soit inspiré de la mythique Marilyn Monroe pour la dessiner. Le
personnage de Clochette est logiquement l'un des plus controversés qu'aient
jamais réalisé les studios Disney. Non seulement, elle représente la pin-up
typique des années 50 mais elle est, en plus, frivole (la scène où elle se rend
compte qu'elle a grossi est à ce titre savoureuse), colérique et
excessivement jalouse au point d'en être méchante ! Mais les défauts du
personnage contribuent en réalité à sa popularité : son capital-sympathie ne se
démentira plus jamais ; même s'il convient de souligner que les Studios Disney
après Peter Pan vont aseptiser Clochette et faire taire la plupart de ses
travers... Devenir l'ambassadrice du label à un prix : le conformisme !
Le Capitaine Crochet, enfin, est
sans aucun doute l'un des vilains les plus marquants du cheptel de la Walt Disney Company. Son but est unique : il souhaite se venger
de Peter Pan auprès duquel, il a perdu, lors d'un combat, sa main, finalement
croquée par un crocodile qui, depuis, le trouve à son goût. Sans foi ni loi,
froid et calculateur, il sait toutefois se faire gentleman. C'est cette
ambivalence qui donne au personnage toute sa richesse, entrainant comme la Reine
de Coeur dans Alice
au Pays des Merveilles, aussi bien le rire que la peur. Le Capitaine Crochet
est en fait drôle dans sa méchanceté même si personne ne doute pourtant de sa
dangerosité...
Il est, en ce sens, diamétralement à l'opposé de son bras-droit, Monsieur
Mouche, personnage débonnaire, aussi maladroit que peureux. Il ne fait qu'obéir
gentiment aux ordres de son patron sans se poser la moindre question. Il
apparait ainsi tout gentil et nul ne ressent le besoin de se méfier de ce
matelot pas très futé. Pourtant, il n'est pas si inoffensif que cela : il n'a,
par exemple, aucun scrupule à exécuter un ordre même quand il s'agit de
kidnapper Lily la Tigresse pour la laisser se noyer au Rocher du Crâne ! Il ne
faut donc pas se tromper d'analyse : Monsieur Mouche est bien un vrai méchant
sous des airs de benêt.
Le Capitaine Crochet et son second rayonnent bien évidemment l'un avec l'autre
mais plus encore via la curieuse relation qu'ils entretiennent avec un crocodile
affamé et déterminé. Le trio sert ainsi des scènes d'une drôlerie
incroyablement aboutie. Joli paradoxe : le personnage du crocodile, devenu
incontournable, est le seul vrai écart que s'est autorisé Walt Disney par
rapport à l'œuvre originale qui ne le représente, en effet, que par le "tic-tac"
d'un réveil.
Sur le registre des personnages plus ou moins secondaires, se retrouvent bien
évidemment les trois enfants Darling qui s'invitent au Pays Imaginaire.
Wendy en est donc l'aînée. Pas tout à fait prête à grandir, son voyage va lui
permettre de gagner en maturité en devenant la maman de substitution des Enfants
Perdus. C'est d'ailleurs cette aptitude maternelle inédite qui en révèle le plus
sur le personnage : Wendy se rend compte en effet que non seulement sa mère lui
manque mais qu'elle est en outre, décidée désormais à grandir.
Jean est le frère cadet. Sans en avoir véritablement l'envergure, il prend le
rôle du chef des Enfants Perdus, révélant par la même sa quête de pouvoir et sa
recherche d'aventures.
Michel, le benjamin, est pour sa part tout à fait anecdotique. Encore petit,
simple faire-valoir, il ne fait, en réalité, que suivre son frère ou sa sœur
tout en trainant son ours en peluche.
Enfin, un petit détail, presque anodin, a toute son importance dans l'analyse
des personnages et de leur vision par Walt Disney lui-même : le père de Wendy
partage en effet sa voix avec celle du Capitaine Crochet ! Cette astuce, qui
mériterait à elle seule une étude psychologique poussée, sera malencontreusement
ignorée dans la première version française et réintroduite fort justement dans
le nouveau doublage de 1988.
Malgré ses innombrables qualités, Peter Pan est, à l'époque de sa sortie, boudé par la Critique qui reproche, alors, par principe, à Walt Disney de se permettre d'adapter un classique de la littérature. En fait, il est déjà loin le temps où les longs-métrages d'animation du papa de Mickey jouissaient d'une relative bienveillance du milieu intellectuel. Désormais, il est bon ton de critiquer ses productions sans chercher à leur accorder la moindre valeur. Au fil du temps, à la faveur de ses nombreuses ressorties, la Critique se fait moins sévère pour finalement se retourner complètement et donner à Peter Pan son seul et véritable statut : celui de chef-d'œuvre immuable de l'animation !
Suivant le même schéma de promotion que celui utilisé pour Alice au Pays des Merveilles (Walt Disney instrumentalise alors le petit écran pour promouvoir son film avec une première émission de télévision, One Hour in Wonderland, le 25 décembre 1950 sur NBC suivie l'année suivante par un court reportage, Operation Wonderland), le making-of de Peter Pan débarque à la télévision dans une émission spéciale d'une heure à Noël, The Walt Disney Christmas Show, le 25 décembre 1951, sur CBS ; suivi d'un reportage en 1952 d'une douzaine de minutes, The Peter Pan Story.
Si l'engouement du public pour l'univers de Peter Pan ne s'est jamais démenti, les studios Disney attendent pourtant les années 2000 pour prolonger ses aventures dans une suite produite pour le marché de la vidéo par DisneyToon Studios, Peter Pan 2 : Retour au Pays Imaginaire en 2002. En 2008, afin de promouvoir la ligne de merchandising autour de la Fée Clochette, Disney Fairies, est proposé, également pour le marché de la vidéo, le film en animation 3D, La Fée Clochette. Le succès étant au rendez-vous, trois autres opus lui emboitent le pas : Clochette et la Pierre de Lune (2009), Clochette et L'Expédition Féerique (2010) et Clochette et le Secret des Fées (2012) sans compter le moyen-métrage Clochette et le Tournoi des Fées qui s'intercale en 2011. Plébiscitées par le public, les aventures de la Fée Clochette ne sont pas prêtes de s'arrêter chez Disney...
Peter Pan est assurément le long-métrage animé du label de Mickey qui caractérise le mieux, la notion même d'aventure disneyenne. Le mythe de l'enfant qui refuse de grandir est, en effet, un thème qui colle à merveille à la philosophie du Grand Walt, qui a su pour l'occasion parfaitement en restituer l'essence à l'écran. De par son récit, ses personnages foncièrement humains, ses couleurs chatoyantes et sa musique enchanteresse, Peter Pan est un chef-d'œuvre du cinéma d'animation !