Les Simpson
Saison 2
Titre original : The Simpsons - Season 2 Production : 20th Century Fox Television Gracie Films Date de diffusion USA : 11 octobre 1990 - 11 juillet 1991 Genre : Animation 2D |
Création : Matt Groening Musique : Danny Elfman Alf Clausen Durée : 484 minutes |
Les Simpson - Autre(s) saison(s) : Saison 02 Saison 17 Saison 18 Saison 19 Saison 20 Saison 21 Saison 22 Saison 23 Saison 24 Saison 25 Saison 26 Saison 27 Saison 28 Saison 29 Saison 30 Saison 31 Saison 32 Saison 33 Saison 34 Saison 35 Saison 36 |
Liste et résumés des épisodes
1. Bart Gets an F
Aide-Toi, le Ciel t’Aidera
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 1 Date de diffusion USA : 11 octobre 1990Réalisé par : David Silverman Durée : 22 minutes Bart fait tout pour ne pas redoubler… |
2. Simpson and Delilah
Simpson et Delila
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 2 Date de diffusion USA : 18 octobre 1990Réalisé par : Rich Moore Durée : 22 minutes Depuis la repousse de ses cheveux, Homer monte en grade… |
3. Treehouse of Horror
Simpson Horror Show
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 3 Date de diffusion USA : 25 octobre 1990Réalisé par : Wesley Archer Durée : 22 minutes Lisa et Bart se font peur avec trois histoires d’Halloween effrayantes… |
4. Two Cars in Every Garage and Three Eyes on Every Fish
Sous le Signe du Poisson
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 4 Date de diffusion USA : 1er novembre 1990Réalisé par : Wesley Archer Durée : 22 minutes Burns s’engage en politique… |
5. Dancin’ Homer
Le Dieu du Stade
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 5 Date de diffusion USA : 8 novembre 1990Réalisé par : Mark Kirkland Durée : 22 minutes Homer devient la mascotte d’une équipe de baseball… |
6. Dead Putting Society
Mini Golf, Mini Beauf
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 6 Date de diffusion USA : 15 novembre 1990Réalisé par : Rich Moore Durée : 22 minutes Bart participe à une compétition de mini-golf… |
7. Bart vs. Thanksgiving
La Fugue de Bart
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 7 Date de diffusion USA : 22 novembre 1990Réalisé par : David Silverman Durée : 22 minutes La famille est réunie pour Thanksgiving… |
8. Bart the Daredevil
Le Saut de la Mort
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 8 Date de diffusion USA : 6 décembre 1990Réalisé par : Wesley Archer Durée : 22 minutes Les Simpson se rendent à une compétition de monster trucks… |
9. Itchy & Scratchy & Marge
Tous à la Manif
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 9 Date de diffusion USA : 20 décembre 1990Réalisé par : Jim Reardon Durée : 22 minutes Marge milite contre la violence du cartoon Itchy & Scratchy… |
10. Bart Gets Hit By a Car
Toute la Vérité, Rien que la Vérité
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 10 Date de diffusion USA : 10 janvier 1991Réalisé par : Mark Kirkland Durée : 22 minutes Bart est percuté par la voiture de M. Burns… |
11. One Fish, Two Fish, Blowfish, Blue Fish
Un Poisson Nommé Fugu
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 11 Date de diffusion USA : 24 janvier 1991Réalisé par : Wesley Archer Durée : 22 minutes Homer n’a plus que quelques heures à vivre… |
12. The Way We Was
Il Était une Fois Homer et Marge
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 12 Date de diffusion USA : 31 janvier 1991Réalisé par : David Silverman Durée : 22 minutes Homer et Marge racontent leur première rencontre en 1974… |
13. Homer vs. Lisa and the 8th Commandment
Tu Ne Déroberas Point
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 13 Date de diffusion USA : 7 février 1991Réalisé par : Rich Moore Durée : 22 minutes Homer a piraté le câble… |
14. Principal Charming
Jamais Deux Sans Toi
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 14 Date de diffusion USA : 14 février 1991Réalisé par : Mark Kirkland Durée : 22 minutes Le Principal Skinner s’entiche de la soeur de Marge, Patty… |
15. Oh Brother, Where Art Thou?
Fluctuat Homergitur
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 15 Date de diffusion USA : 21 février 1991Réalisé par : Wesley Archer Durée : 22 minutes Homer part à la recherche de son demi-frère caché… |
16. Bart’s Dog Gets an F
Une Vie de Chien
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 16 Date de diffusion USA : 7 mars 1991Réalisé par : Jim Reardon Durée : 22 minutes Petit Papa Noël enchaîne les bêtises… |
17. Old Money
Un Amour de Grand-Père
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 17 Date de diffusion USA : 28 mars 1991Réalisé par : David Silverman Durée : 22 minutes Abraham redécouvre l’amour… |
18. Brush With Greatness
Le Pinceau Qui Tue
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 18 Date de diffusion USA : 11 avril 1991Réalisé par : Jim Reardon Durée : 22 minutes Marge se remet à la peinture… |
19. Lisa’s Substitute
Mon Prof, ce Héros au Sourire si Doux
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 19 Date de diffusion USA : 25 avril 1991Réalisé par : Rich Moore Durée : 22 minutes Lisa tombe sous le charme de son nouveau maître d’école… |
20. The War of the Simpsons
La Guerre des Simpson
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 20 Date de diffusion USA : 2 mai 1991Réalisé par : Mark Kirkland Durée : 22 minutes Homer et Marge font une thérapie de couple… |
21. Three Men and a Comic Book
Un Pour Tous, Tous Pour Un
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 21 Date de diffusion USA : 9 mai 1991Réalisé par : Wesley Archer Durée : 22 minutes Bart et ses amis achètent le premier numéro de Radioactive Man… |
22. Blood Feud
Le Sang, C’est de l’Argent
Genre : Épisode télé
Série : Les Simpson
Saison 2 Épisode 22 Date de diffusion USA : 11 juillet 1991Réalisé par : David Silverman Durée : 22 minutes Burns a besoin d’une transfusion sanguine… |
La critique
La famille la plus déjantée de l’Amérique est de retour ! Après avoir rencontré son public dès sa première saison avec un style unique et un humour acerbe, Les Simpson rempile donc avec une Saison 2 aux superlatifs efficaces : plus d’épisodes, plus d’humour, plus de personnages iconiques pour un résultat encore plus qualitatif ! Bien que des pistes d’amélioration demeurent, Les Simpson s’installe de manière perenne comme une référence dans le genre, étoffant son éventail de marqueurs uniques et intrinsèques à la série.
Tant attendue par les aficionados déjà conquis par la Saison 1, la deuxième saison riche de vingt-deux épisodes d’une vingtaine de minutes chacun débute à l’automne 1990 sur la chaîne Fox. Produite par 20th Century Fox Television et Gracie Films, la suite des aventures de la famille de Springfield est encore une fois l’œuvre d’un trio de producteurs exécutifs - ou show runners de génie - ayant fait leurs armes sur la saison introductive des (Les) Simpson : James L. Brooks, Sam Simon, sans oublier le créateur original, Matt Groening. Dessinateur et scénariste américain né en 1954, Groening s'était alors inspiré de sa propre famille pour créer, en 1987, une courte pastille animée pour l’émission The Tracey Ullman Show diffusée sur la jeune chaîne Fox, les prémisses de ce qui deviendra l’un de ses plus grands succès. Les Simpson, cette famille dysfonctionnelle, caricature du foyer moyen américain à la seule différence de leur couleur de peau choisie volontairement jaune et ainsi facilement reconnaissable, s’offre alors une première saison commandée par Fox, limitée toutefois à seulement treize épisodes. Le succès est immédiat, tant et si bien que l’annonce d’une Saison 2 ne se fait point attendre. Quelques mois après la fin de la diffusion de la Saison 1 sur la chaîne Fox, le premier épisode de la Saison 2 apparaît ainsi le 11 octobre 1990 et signe déjà des changements majeurs, autant quantitatifs que qualitatifs.
Les spectateurs, devenus fans de la famille la plus excentrique de Springfield, découvrent dès le premier épisode de cette nouvelle saison un générique réinventé sur plusieurs points. Plus coloré, aux lignes moins hésitantes, il garde ses éléments principaux (phrase rédigée par Bart sur le tableau noir de la salle de classe puis le gag du canapé) tout en en changeant d’autres : pour exemple, alors que Bart dérobait le panneau de l'arrêt de bus dans le générique du début, dorénavant, il zigzague en skateboard sur le trottoir entre les personnages introduits dans les épisodes précédents, permettant ainsi de les mettre brièvement en lumière. Mais au-delà du contenu de cette introduction répétée à chaque épisode de la série, c’est son format qui en est profondément modifié. Le générique, dès la Saison 2, n’aura en effet plus une seule et unique version mais bien quatre, donnant plus de flexibilité sur la durée d’un épisode : une séquence d’ouverture d'une minute trente, une autre d’une minute quinze, une troisième moins longue de quarante-cinq secondes et la plus courte de vingt-cinq secondes. Au final, chaque épisode est de longueur identique mais le temps précieux gagné sur des coupes du générique, somme toute sans conséquences sur le propos des épisodes, est placé au profit d’autres séquences au sein même de ces derniers.
Cette Saison 2 bénéficie également d’un quasi-doublement du nombre de ses épisodes : alors que la première n’en comptait que treize, la seconde en dénombre en effet vingt-deux ! Cet allongement significatif engendre évidemment de multiples avantages comme traiter de bien plus de questionnements sociétaux sans jamais tomber dans un moralisme pompeux mais en présentant des sujets avec une objectivité déconcertante. L’épisode Itchy & Scratchy & Marge, abordant la censure des programmes violents (ici un dessin animé) en est un exemple parfait tant le parallèle avec la série dans laquelle il s’insère semble être évident ; pourtant, il n’est à aucun moment moralisateur et laisse la question ouverte à une audience réceptive, si elle le souhaite. L’équipe de production n’hésite pas non plus à mettre en avant des sujets contemporains comme le piratage du câble, la politique dont elle fait une critique acide dans Sous le Signe du Poisson, ou de manière plus équivoque, l’homosexualité avec le premier baiser entre deux hommes dans une série animée télévisée (Simpson et Delila, faisant de Karl le premier personnage ouvertement gay de la série). La religion reste aussi l'un des thèmes forts des (Les) Simpson, la famille revendiquant être croyante tandis que la Saison 2 montre pour la toute première fois la représentation d’un personnage biblique, Moïse. Les scénaristes, en abordant des thèmes moins politiquement corrects, donnent plus de profondeur aux personnages précédemment établis et, dans le même temps, en introduisent de nouveaux qui, pour certains, s'éterniseront durablement au cours des saisons suivantes. La famille Simpson reste malgré tout sur le devant de la scène avec un père de famille sous la lumière des projecteurs des scénaristes, comme jamais auparavant.
Homer, après avoir laissé à Bart la place de représentant de la série lors de la saison inaugurale, prend sa revanche lors de cette deuxième saison. Il est désormais au centre, et à juste titre, de plusieurs épisodes montrant sa loyauté, son audace, son ignorance débordante mais aussi ses qualités en tant que père tout comme ses défauts qui sont, il faut l’avouer, légion. Son égoïsme presque constant l’aveugle sur l'état de son couple et risque de lui faire perdre à plusieurs reprises son amour de toujours, Marge. Il arrive malgré tout à sauver les meubles in extremis tant son amour pour sa famille est, sans conteste, son moteur perpétuel, même s’il a parfois du mal à l’avouer. Sa rivalité avec son voisin Ned Flanders se dévoile de plus en plus, même lorsqu’il se croit mourant, parfois au détriment de son bien-être familial (Mini Golf, Maxi Beauf), le mettant dans de drôles de situations. Fan invétéré de baseball, sport américain par excellence, il devient une mascotte d’une équipe de première division dans Le Dieu du Stade. Souvent désabusé, il a le soutien physique du comptoir de la taverne de Moe et le soutien moral de sa femme Marge qui, après tant d’années de mariage non sans encombres avec son lourdaud de mari, l’aime comme au premier jour et ne manque pas de le lui témoigner.
Mère au foyer de trois enfants, souvent quatre avec son grand dadet de mari, Marge semble plus que jamais être la colle qui fait tenir debout une famille prête à exploser à chaque aventure. Cette saison est donc l’occasion pour elle de remettre en cause son couple de manière répétée. L’égoïsme maladif d’Homer est sans aucun doute le dénominateur commun à toutes leurs disputes, les menant même à faire une thérapie de couple dans La Guerre des Simpson. Mais la Saison 2 s’active à affirmer qu’elle est bien plus qu’une mère de famille exemplaire : elle est avant tout une femme qui n’hésite pas à prendre position et remuer ciel et terre quand la situation le demande (Tous à la Manif) en faisant fi des conséquences (Le Pinceau qui Tue), un trait de sa personnalité qui ne date pas d’hier, l’ayant menée à rencontrer l’amour de sa vie dans Il Était une Fois Homer et Marge. Maman aimante, fière d’une Lisa presque trop parfaite, elle n’est pas au bout de ses peines avec son fils aîné, Bart.
Plus que jamais dans cette saison, l’aîné de la famille fait il est vrai les quatre-cents coups et n’a pas peur de la mort. Il devient ainsi cascadeur dans Le Saut de la Mort, manque de mourir et rencontre le diable dans Toute la Vérité, Rien que la Vérité et n’hésite pas à affronter du regard un lion au Discount Lion Safari de Springfield. Casse-cou et prêt à toutes les farces, il rencontre un franc succès auprès de la jeune audience si bien que le premier épisode de la Saison 2 le met à l’honneur (alors que l'épisode Sous le Signe du Poisson, premier épisode à être produit, avait été prévu pour inaugurer la nouvelle saison). Restant une figure prédominante dans nombre d'épisodes, il semble peu à peu s’effacer en tant qu'ambassadeur de la série au profit de son benêt de père. Les tensions avec sa sœur se font de plus en plus présentes et se placent même au cœur de l'épisode de Thanksgiving (La Fugue de Bart). N’aimant point l’école ni montrer ses faiblesses, son amour pour sa sœur en tête de liste, il trouve cependant en elle une alliée de choix pour accompagner ses canulars téléphoniques et autres moqueries sur leur sujet préféré : leur père.
Cerveau de la famille du haut de ses huit années, Lisa Simpson démontre une fois de plus qu’elle en a sous la caboche. Incomprise tant son intelligence dépasse ses proches, elle n’en reste pas moins une enfant qui aime se divertir devant un sanglant épisode d’Itchy & Scratchy. Grandement en avance sur son âge, elle semble plus prompte à tisser des liens avec des adultes, plus en phase avec sa mentalité, comme lorsqu’elle tombe amoureuse de son nouveau professeur, M. Bergstrom, dans Mon Prof, ce Héros au Sourire si Doux, l’un des rares épisodes où elle est la protagoniste principale. En cela, elle reste en retrait face à d’autres personnages davantage mis en avant (Homer, Bart) mais pas autant que Maggie, qui tient dans cette nouvelle saison son rôle de pantomime à la perfection, toujours affublée de sa grenouillère bleue, n’ayant pour l’instant aucun épisode la mettant véritablement en valeur. Présentant des aptitudes inhabituelles pour une enfant de son âge, elle est aussi crédible quand elle part dans une chasse meurtrière contre son père que lorsque Lisa lui apprend des mots de plus de quatre syllabes !
Au-delà de la désormais mondialement connue famille Simpson et ses cinq membres attachants et atypiques, la Saison 2 a dans l’ambition d'élargir le cercle familial en introduisant pour la toute première fois des membres Simpson jusque-là jamais aperçus. Homer découvre ainsi qu’il a un demi-frère milliardaire, nommé Herbert Powell, lui ressemblant comme deux gouttes d’eau, à quelques kilos et cheveux près. Star de l'épisode Fluctuat Homergitur, il est la preuve vivante que l’argent ne fait pas le bonheur. La mère d’Homer, Mona Simpson, fait également sa première irruption dans le flashback de l’épisode 15 tandis que son père dont le prénom est finalement révélé (Abraham, choisi par les scénaristes sans savoir que le vrai grand-père de Matt Groening se nomme Abram) a droit à l’amour dans un épisode qui lui est tout particulièrement consacré (Un Amour de Grand-Père). Marge n’est pas non plus en reste avec la première apparition de ses parents, Clancy et Jacqueline Bouvier (en hommage à l'épouse du président John Fitzgerald Kennedy, du même nom), reconnaissable par son timbre de voix et sa hauteur capillaire similaires à sa fille.
Alors que la Saison 1 se focalisait sur la famille vivant au 784 Evergreen Terrace tout en présentant quelques personnages secondaires, certains devenant récurrents les années suivantes, la deuxième saison se montre bien plus riche en nouveaux protagonistes pour remplir une ville de Springfield dont les limites semblent s'étirer au fur et à mesure des épisodes. Il convient ainsi de citer en premier lieu le maire de la ville, Diamond Joe Quimby, qui ne porte pas encore sa fameuse écharpe de représentant municipal, puis Willie le Jardinier pour l’instant exempt de son accent de campagnard (en français, car en version originale, il affiche un accent écossais), Maude Flanders, l'élégante femme croyante du voisin rival d’Homer, les extraterrestres (presque) mangeurs d’hommes Kang et Kodos, le médecin de famille Dr Hibbert, le moins fréquentable Dr Nick Riviera, le Diable en personne, la caricature d’Arnold Schwarzenegger incarnée par Rainer Wolfcastle sans oublier l’immanquable Hans Taupeman ou encore le Vendeur de B.D., geek incollable sur la culture populaire.
À cela vient s'ajouter une nouvelle catégorie de personnages qui n’aura de cesse de s'étoffer au cours des saisons : les personnalités doublées par leurs homologues réels. Le premier à inaugurer ce concept est le chanteur Tony Bennett donnant sa voix à son personnage dans Le Dieu du Stade pour entonner une mélodie rappelant New York, New York de Liza Minelli, pour vanter les qualités de Capital City, sur une musique composée par Jeff Martin. Point de caricature du personnage ici, il s’agit de retranscrire le plus fidèlement possible la célébrité, sans commettre d’impair, peau jaune exceptée. D’autres se prendront au jeu au fur et à mesure de la renommée de la série, comme Ringo Starr dans Le Pinceau qui Tue. Ces invités montrent par leur participation une faculté d'autodérision indéniable et indispensable, étant souvent eux-mêmes de grands fans de la série. Cependant, certains, comme Dustin Hoffman dans l’épisode 17, souhaiteront ne pas voir leur patronyme apparaître dans les crédits (il choisira alors le pseudonyme de Sam Etic un jeu de mots avec « Semitic » ou « Sémite » en anglais, en lien avec son personnage de confession juive). D’autres stars s’invitent dans ces histoires springfieldiennes de manière moins évidente mais immanquables à l’instar de James Earl Jones, narrateur du tout premier Simpson Horror Show (Treehouse of Horror en version originale), l’acteur Tom Poston en mascotte désabusée d’équipe de baseball, Danny DeVito en frère caché, l’humoriste Jon Lovitz en prétendant de Marge et même Tracey Ullman dont l’émission - The Tracey Ullman Show - avait révélé la série en 1987. Au nombre de quatorze dans cette saison, la présence de ces vedettes à la carrière bien remplie témoigne de la qualité de la série désormais incontestable et reconnue, attirant les grands noms, eux-mêmes draguant de nouveaux fans.
Un dernier élément convient d’être cité tant il est indéniablement lié à chaque aventure des personnages de la série : la ville de Springfield ! La Saison 2 repousse ainsi les limites de la désormais célèbre ville alimentée par une centrale nucléaire, qui semble s’agrandir au gré des idées des scénaristes qui lui ajoutent toujours plus d’établissements, d’activités en tout genre (le Discount Life Safari, le parc aquatique du Mount Splashmore, le Springfield Mystery Spot, etc.), tout en la délimitant géographiquement par l'apport de villes environnantes comme Shelbyville (dont la toute première mention a lieu dans Le Dieu du Stade) ou encore Capital City, ersatz hybride de Las Vegas et New York. Il semble dès lors difficile de jauger de la taille approximative de la ville ni même de sa population, tant chaque épisode apporte une brique supplémentaire à une ville américaine en plein essor sur le papier. Cette élasticité voulue, permettant une aisance d’écriture sans pareille pour l’équipe de production, est aussi une aubaine pour le spectateur qui se réjouit de découvrir à chaque aventure un nouveau recoin d’une ville américaine moyenne pas si ordinaire.
Si Les Simpson est une série aux nombreuses caractéristiques la rendant unique et inédite, la Saison 2 inaugure l’une de ses plus anciennes traditions : les épisodes spéciaux d’Halloween nommés Simpson Horror Show. Le premier d’une longue série s’inscrit en troisième place de la Saison 2 et trace déjà les lignes directrices de ce nouveau format d’épisodes. De par sa nature effrayante et dérogeant au schéma classique des autres épisodes, il troque son traditionnel générique de début par une introduction par Marge Simpson, avertissant les âmes sensibles des images contenues dans l’épisode spécial - une référence non dissimulée au film d’horreur Frankenstein (1931) de James Whale doté d’un avertissement similaire - et une manière pour les scénaristes et producteurs d’en appeler au sens commun des parents évitant ainsi, comme le dit si bien Marge, « d’envoyer des lettres d’injures le lendemain ». Même si cet avertissement disparaîtra peu à peu dans les autres épisodes d’Halloween, le premier Simpson Horror Show porte tous les ingrédients d’une recette réutilisée plus tard : police de générique sanglante, triptyque d’histoires indépendantes les unes des autres mettant en scène la famille Simpson, musique angoissante et nombreuses références à des classiques d'épouvante cinématographiques (Psychose, L’Exorciste, La Mouche Noire), littéraires (Le Corbeau d’Edgar Allan Poe) et d’imaginaire populaire.
Ces récits sont toutefois considérés comme non-canon, ne s’insérant donc pas dans la continuité officielle des autres aventures de la famille à la peau jaune. Véritables hommages aux genres de la science-fiction et de l’horreur, ils recèlent de clins d’œil parodiques plus ou moins perceptibles à des oeuvres de la culture populaire. Ainsi, l'épisode s’ouvre sur La Maison du Mauvais Rêve où la famille Simpson s’installe dans une maison hantée, construite sur un ancien cimetière indien : une histoire rappelant les codes des films sur le thème de ces bâtisses possédées par des êtres surnaturels. Les Damnés Ont Faim, deuxième récit de l’épisode, est une référence directe à l’épisode 89 de la série d’anthologie La Quatrième Dimension, Comment Servir l’Homme, et introduit deux extraterrestres, Kang et Kodos, personnages phares des (Les) Simpson par la suite. Enfin, à la faveur de la nouvelle horrifique Le Corbeau, Homer devient un Edgar Allan Poe terrorisé par un Bart métamorphosé en corbeau, mise en image du poème de l'écrivain américain Poe. L’épisode prend alors toutes ses lettres de noblesse grâce à deux éléments rendant l’atmosphère des plus angoissantes : James Earl Jones (voix de Dark Vador, Mufasa dans Le Roi Lion) prête sa voix rauque pour jouer le narrateur tandis qu’Alf Clausen (Dar l’Invincible, Dragnet) compose un arrangement musical empli de notes mystérieuses, de bruits angoissants et de sonorités dramatiques.
D’autres marqueurs permanents de la série sont identifiables dans cette Saison 2. Ainsi, parmi eux, se retrouvent le premier étranglement de Bart par son père Homer, le premier rire marque de fabrique de Nelson ou encore les débuts des discussions homériques entre Homer et son cerveau (le terme technique étant « standard homerisms » en anglais). Le gag du canapé commence à prendre de la profondeur, devient plus complexe, en gardant le sofa rose au centre de l’attention ou parfois en le supprimant complètement (premier gag du canapé sans canapé dans l'épisode 9). Malgré un développement flagrant de cette tradition de la série, la Saison 2 est aussi celle où le gag est le plus recyclé avec la réutilisation de précédents gags dans plusieurs épisodes. Les flashbacks et références à l’Histoire de l'humanité (signature de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis par les Pères fondateurs, l'énonciation des Dix Commandements par Moïse), traditions de la série, sont ici plus récurrents que dans la Saison 1, pertinents et savoureux. Ces progrès scénaristiques sont aussi supportés par une qualité artistique améliorée de l’animation, toujours produite par Klasky-Csupo, Inc., la société californienne basée à Los Angeles et responsable d’une partie de la conception de l'identité visuelle des (Les) Simpson depuis la pastille du (The) Tracey Ullman Show en 1987.
Comme pour la Saison 1, le reste de la production est confié à la société sud-coréenne AKOM Production Ltd., basée à Séoul. Après des débuts quelque peu ratés, se mélangeant les pinceaux entre les différents plans et en en négligeant d’autres, les animateurs séouliens ont le coup de crayon plus confiant dans cette deuxième saison où les erreurs de colorisation sont bien moins courantes et des séquences raccords hautement moins brouillonnes. Il est vrai que les premiers retours de la première saison avaient été peu concluants, possiblement dus à un trop fort écart culturel et l’appropriation d’un nouveau design sur lequel ils ne s'étaient pas encore faits la main. La Saison 2, par son apparence plus appliquée et soucieuse du détail, témoigne donc de l'évolution artistique des animateurs asiatiques d’AKOM et assure un avenir radieux entre la série et la société, donnant une certaine notoriété au studio qui fut engagé plus tard pour la conception visuelle d’autres séries à succès comme Animaniacs, Gargoyles - Les Anges de la Nuit ou encore Batman, la Série Animée.
Si les traits de crayon sont moins hésitants et plus soignés, il en va de même des doublages, les voix de chaque personnage devenant de plus en plus affirmées, véritables marqueurs de la série. En version originale, Homer Simpson est toujours doublé par Dan Castellaneta qui n’hésite pas à donner de la voix à d’autres habitants de Springfield comme Krusty, Grand-Père Simpson ou encore Willy le Jardinier, Troy McClure, Barney et bien d’autres. En version française, Philippe Peythieu donne un ton encore plus grave à la voix d’Homer, se rapprochant de son timbre si facilement identifiable. Marge porte encore la voix de Julie Kravner qui lui a donné une intonation si particulière et rocailleuse, presque gutturale, entendue aussi chez ses deux sœurs, Patty et Selma mais également, comme un trait de famille qui se transmet de génération en génération, chez la matriarche, Jacqueline Bouvier. Véronique Augereau utilise ce même ton de voix pour les femmes de la famille Bouvier, en français. Les enfants Simpson gardent eux aussi les mêmes voix en les personnes de Nancy Cartwright pour Bart (mais aussi Nelson et Ralph Wiggum) et Yeardley Smith en Lisa, respectivement doublés en français par Joëlle Guigui (voix de Laura Leighton dans Melrose Place) et Aurélia Bruno, aussi voix de Milhouse et Kiara dans Le Roi Lion 2 : L’Honneur de la Tribu (1998).
Alors qu’encore trop timides dans la saison introductive des (Les) Simpson, les références à la culture populaire se multiplient dans la Saison 2 pour devenir l’un des fers de lance de la série. Commencée dans la première saison, la tradition des titres d'épisodes, clins d’œil à des œuvres d’art littéraire ou cinématographique, en sont des exemples flagrants autant en version originale que dans les versions traduites, à l'instar de The War of The Simpsons, référence au film de 1989 avec Danny DeVito et Michael Douglas, La Guerre des Rose (The War of the Roses), Three Men and a Comic Book qui fait un clin d’oeil au film français Trois Hommes et un Couffin (Three Men and a Cradle, 1985) de Coline Serreau, ou encore One Fish Two Fish Red Fish Blue Fish reprenant le titre d’un livre du Dr Seuss. Alors que ce sens de la formule semble se perdre parfois dans la traduction, d’autres clins d’œil viennent se nicher en version française, là ou la version originale ne fait point de référence ou en fait une totalement différente : ainsi, la devise de Paris - Fluctuat nec mergitur (signifiant « Battus par les flots mais ne coule pas ») - devient Fluctuat Homergitur dans l'épisode 15 tandis que le premier vers du poème de Victor Hugo, Après la Bataille, inspire le titre de l’épisode 19, « Mon père ce héros au sourire si doux » devenant Mon Prof, ce Héros au Sourire si Doux.
De la même manière, les références à The Walt Disney Company, société américaine génératrice de marqueurs de la culture populaire, sont plus nombreuses que dans la Saison 1 sans pour autant être omniprésentes. Ainsi, Bart mentionne dans l’épisode 7 le personnage de Clarabelle Cow, qui selon lui provient d’un « dessin animé d’un siècle », Burns se grime en Cruella D’Enfer et mime sa conduite sportive dans Toute la Vérité, Rien que la Vérité tandis que Bart manque de regarder une version pour adultes de Blanche Neige et les Sept Nains intitulée Blanche Fesse et les Sept Mains. Le titre original de l’épisode 6 - Dead Putting Society fait une référence directe au titre anglais du (Le) Cercle des Poètes Disparus (Dead Poets Society), film de la branche Touchstone Pictures avec Robin Williams, sorti en 1989. Le film Cocktail (1988) de la même filiale est aussi une source d’inspiration lorsque Flanders répète les gestes de Tom Cruise en barman habile de ses mains. Côté Marvel, Captain Lance Murdock, le casse-cou du (Le) Saut de la Mort rappelle le nom de Matt Murdock, alias Daredevil, alors que Radioactive Man de l’épisode Un Pour Tous, Tous Contre Un partage des similitudes avec Hulk comme leur lien fort avec la radioactivité leur ayant donné leur force décuplée. Cependant, le héros Marvel Radioactive Man n’est pas lié à son homonyme de Springfield.
Le personnage de McBain, joué par Rainer Wolfcastle, parodie le nom de John McClane, héros de la franchise Die Hard, de 20th Century Fox tandis que Homer se transforme en Terminator de fortune lorsqu’il doit partir à la recherche d’un prétendant potable pour sa belle-sœur. De la même façon, Petit Papa Noël se mue en Predator, une autre franchise à succès, sa vision thermique devenant un atout pour trouver la prochaine bêtise à faire, sans oublier Skinner charmant sa prétendante avec une citation d’un des grands succès Fox, Hello, Dolly! de 1969 avec Barbra Streisand. La science-fiction est aussi au rendez-vous avec de multiples allusions à la saga iconique de Lucas, Star Wars, avec la présence du seigneur sith Dark Vador (épisode 17) et d’un sabre-laser à la 12ème édition de la Close Encounter Of the Comic Book Kind, qui a lieu chaque année. Enfin, la première mention de Disneyland dans la série apparaît dans Un Amour de Grand-Père lorsque Abraham se rend dans le parc d’attractions Diz-Nee-Land qui, selon la pancarte à l’entrée « n'a aucun lien avec Disneyland, Disney World ou tout autre entité de The Walt Disney Company », l’ironie du sort voulant que Les Simpson fasse désormais partie intégrante de la société fondée par Walt Disney.
Pour l'habillage musical de cette Saison 2, Groening fait encore appel à Danny Elfman, compositeur émérite, ayant déjà travaillé sur la première saison de la série. Connu pour être le compositeur favori de Tim Burton avec lequel il collabore sur Batman (1989), Sleepy Hollow : La Légende du Cavalier Sans Tête (1999), La Planète des Singes (2001), Big Fish (2004) ou encore Dark Shadows (2012), il est à l’origine des notes si iconiques du générique des (Les) Simpson. En revanche, pour le contenu des épisodes de la Saison 2, plusieurs autres compositeurs participent à la partition musicale de manière plus ou moins inégale. Aux côtés d'Elfman donc, deux peuvent être cités pour leur apport majeur. Arthur B. Rubinstein d'abord, compose la musique de deux épisodes dont celui ouvrant la saison. Chef d’orchestre américain, il est surtout connu pour avoir travaillé sur la série La Croisière s’Amuse et avoir été le compositeur fétiche de John Badham avec lequel il travaille notamment sur Étroite Surveillance et Indiscrétion Assurée.
Le second compositeur et sans aucun doute celui ayant le plus participé à l’aspect musical de cette Saison 2, voire de la série dans son ensemble, est Alf Clausen avec dix-huit épisodes (sur un total de vingt-deux) où il apparaît crédité. Compositeur américain né en 1941, sa carrière est jalonnée de récompenses de la profession qui salue son travail sur plusieurs séries (Clair de Lune, Alf) et de nombreux films à succès à l’instar de Splash (1984), Une Créature de Rêve (1985) ou La Folle Journée de Ferris Bueller (1986). Son aventure avec Les Simpson commence lorsque Fox cherche à la fin des années 80 un nouveau compositeur pour sa deuxième saison. Clausen n'étant pas enclin à travailler dans l’animation est néanmoins convaincu par Groening qui lui décrit la nature plus dramatique que cartoonesque de sa série. Le créateur de l’univers des Simpson précise en effet qu’il souhaite d’abord « composer sur les émotions des personnages » avant de penser à l’action, une règle que Clausen appliqua parfaitement sur son premier épisode, Simpson Horror Show, qui était alors son test d'entrée, réussi haut la main. Sa large palette de genres musicaux lui permet ensuite d’offrir une gamme musicale sans précédent à la série, pour laquelle il sera souvent récompensé par des Primetime Emmy Awards, Annie Awards et autres nominations du secteur. Indissociable de l'identité musicale des Simpson, il est remercié après 27 ans de service en 2017, mais reste crédité en tant que Compositeur Émérite (« composer emeritus ») dans les saisons suivantes. Il n’est donc pas étranger au succès retentissant de la production qui n’a cessé de grimper au cours des saisons.
Car si la première saison fut positivement reçue par le public, la Saison 2 transforme en effet l’essai avec brio, tout en bénéficiant d'une nouvelle place dans la programmation de la chaîne : fini le créneau du dimanche, Fox décide de mettre Les Simpson le jeudi soir à 20 heures, en face de l’une des séries les plus performantes de l'époque sur la chaîne concurrente NBC, The Cosby Show ! Fox a alors pleinement confiance en sa nouvelle poule aux œufs d’or et les audiences lui donnent raison dès le premier épisode : plus de 33,6 millions d'américains sont au rendez-vous le 11 octobre 1990, quelques mois seulement après la fin de la première saison. L'épisode mettant en avant l'espiègle Bart devient alors le plus regardé de la série ! Les épisodes suivants confirment le choix du nouveau créneau par la chaîne en réunissant une moyenne de 24,4 millions d'américains devant leur poste de télévision. Ironie du sort, le succès est tel qu’il mène à l’annulation de The Cosby Show en 1992, série familiale populaire alors à l’antenne depuis 1984, ancrée culturellement au point que Les Simpson y fait souvent référence comme la maison du Dr Hibbert ressemblant à celle de la sitcom. Comme un hommage à son arrêt brutal, Les Simpson, en bons gagnants, ajoute un segment à la fin de l’épisode 21 montrant Homer et Bart en pleine discussion sur les qualités de la série ayant marquée toute une génération.
Le succès auprès du public traverse l’Océan Atlantique lorsque la Saison 1 enchaîne directement avec la Saison 2 dès le 16 mars 1991. Même si l’ordre de diffusion des épisodes s’en retrouve perturbé sur la chaîne cryptée Canal+ (le deuxième passe en premier, le dix-septième avant le huitième, etc.), les téléspectateurs français découvrent presque en même temps - à quelques mois près - que leurs comparses américains, les nouvelles aventures des Simpson : mieux encore, la diffusion du dernier épisode se termine sur Canal+ environ une quinzaine de jours après la fin de la saison aux États-Unis ! Enfin, comme souvent, le triomphe commercial s’accompagne d’un succès critique : l’épisode 13 remporte l’Emmy Award du Meilleur Programme d’Animation de Moins d’une Heure de 1991 et une nomination à l’Emmy Award du Meilleur Mixage du Son pour une Série de Variété ou Musical ou un Programme Spécial tandis que l’épisode 4, pour sa satire de la politique environnementale américaine, obtient l’Environmental Media Award de la Comédie Télévisée en 1991. Acclamée par le public et la profession, la série obtient l’Annie Award de le Meilleure Production Animée pour la Télévision en 1992.
Réalisant une entrée fracassante et réussie dans la dernière décennie du XXe siècle, Les Simpson valide avec sa Saison 2 tous ses acquis présentés dans sa première saison en faisant un bond artistique et qualitatif saisissant et tout en posant les bases de nouvelles traditions et marqueurs, piliers de la culture de la série. Armée de son humour empreint de cynisme non dissimulé, la Saison 2 s’évertue à développer ses personnages principaux et en présente de nombreux autres, permettant d’élargir un univers télévisuel unique, encore balbutiant mais prometteur d’un futur radieux.