D23 Expo 2015
2 - Pixar et Walt Disney Animation Studios : les Prochains Films
L'article
L'animation est le cœur de The Walt Disney Company. Aussi, quand la D23 Expo 2015 organise une présentation sur les prochains films d'animation des Walt Disney Animation Studios et des Pixar Animation Studios, c'est forcément un évènement à ne rater sous aucun prétexte. Organisée dans le Hall D23, le vendredi 14 août après-midi à partir de 15h (heure locale), la présentation réunit pas moins de 7 500 fans excités et conquis : elle durera 3h30 soit près de 1h30 de plus que le planning initial. Des extraits ont été montrés, des mini concerts joués, des stars invitées et des secrets révélés... Le tout sous la houlette d'une incroyable brochette de personnalités parmi les producteurs, réalisateurs, voix et compositeurs des studios. Un moment magique pour tous les fans d'animation !
Alan Horn
La séance commence donc par un clip incroyable montrant et compilant certaines images des prochains films des Walt Disney Studios, tous labels confondus, que cela soit en animation ou en prises de vue réelle. Le président des Walt Disney Studios, Alan Horn, monte alors sur scène pour rappeler combien l'animation est pour The Walt Disney Company, et ce depuis leur début en 1923, la quintessence du studio. Fièrement, il présente les derniers succès animés : Vice-Versa des studios Pixar et Les Nouveaux Héros des Walt Disney Animation Studios, et rappelle que, depuis la dernière D23 Expo, La Reine des Neiges est devenu le film d'animation le plus rentable de tous les temps.
John Lasseter
Alan Horn invite ensuite John Lasseter à venir sur scène. Ce dernier est, comme à son habitude, habillé d'une de ses fameuses chemises hawaïennes prenant pour thème des personnages Disney / Pixar. D'ailleurs, la D23 Expo 2015 présente une mini exposition de certaines des chemises du boss, dans le Show Floor à coté du stand des Walt Disney Studios. John Lasseter s'en amuse et va même jusqu'à lancer à la foule certains modèles. Le Président des Walt Disney Animation Studios et des Pixar Animation Studios rappelle alors comment sa vie a changé en 2006 quand The Walt Disney Company a racheté les studios Pixar. Prenant la tête des deux entités, il a fait en sorte que le studio de Luxo Jr. reste ce qu'il a toujours été tandis qu'il a redonné à celui de Mickey une gouvernance d'artistes et non de financiers.
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Cette introduction faite, John Lasseter en vient aux présentations des prochains films d'animation, en commençant par les Walt Disney Animation Studios et terminant par les Pixar Animation Studios. Les films sont alors abordés dans le désordre et non forcément en fonction de leur date de sortie...
Walt Disney Animation Studios
04 mars 2016 (US) / 17 février 2016 (FR)
Les réalisateurs Byron Howard (Volt, Star Malgré Lui) et Rich Moore (Les Mondes de Ralph), le producteur Clark Spencer (Les Mondes de Ralph) et la comédienne Ginnifer Goodwin (Once Upon a Time - Il Était une Fois) - qui interprète Judy Hopps, une jeune lapine policière - rejoignent la scène pour présenter le film. Les réalisateurs expliquent ainsi que Zootopie est un hommage moderne aux films d'animaux parlant anthropomorphes, chers à Disney, comme fut La Mare aux Grenouilles, extrait du film Le Crapaud et le Maître d'Ecole ou encore Robin des Bois. Les artistes précisent ensuite qu'ils se sont rendus de nombreuses fois au Parc Disney's Animal Kingdom et ont également fait un safari au Kenya afin d'étudier les mouvements et réactions caractéristiques des animaux.
Byron Howard, Ginnifer Goodwin, Rich Moore et Clark Spencer
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Zootopie est une ville qui est conçue, pour les animaux, par les animaux. Elle est divisée en plusieurs zones selon le climat d'habitation de ses occupants. Il y a, par exemple, Sahara Square pour le désert, Tundra Town pour les régions glacées ou Rainforest District pour les forêts tropicales sans oublier The Burrows, le quartier des lapins. Plusieurs extraits ont été diffusés durant la présentation, tous déjà montrés lors du Festival International du Film d'Animation d'Annecy, à la différence près qu'ils étaient ici tous dans leur version finalisée. Le premier d'entre eux est la rencontre amusante de la lapine policière Judy Hopps et du renard Nick Wilde. Dès les premières images, le public est conquis par les couleurs, le design et la drôlerie de l'interaction des personnages. Le second extrait fait lui aussi sensation : il se déroule au Service des Cartes Grises de la Préfecture de Zootopie et déclenche les rires de la salle. Tout simplement hilarant, il est digne de la séquence culte de la Maison Qui Rend Fou dans Les 12 Travaux d'Astérix. Tout semble démontrer que Zootopie sera le film le plus drôle des Walt Disney Animation Studios depuis Kuzco, l'Empereur Mégalo !
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Cerise sur le gâteau, est annoncée en conclusion la participation de la chanteuse Shakira qui prêtera sa voix à Gazelle, la plus grande pop star de la ville de Zootopie. La chanteuse délivre un petit message vidéo au cours duquel elle propose un extrait de la chanson du film, Try Everything, écrite par la chanteuse Sia et le duo Stargate, et bien sûr interprétée par Shakira.
Walt Disney Animation Studios
09 mars 2018 (US) / 21 mars 2018 (FR)
La première grosse annonce du panel est assurément celle de Gigantic. De nombreux bruits couraient, en effet, sur le projet, connu jusque-là sous le nom de Giants. Il s'agit ici d'une adaptation de Jack et le Haricot Magique, conte populaire anglais déjà adapté par Walt Disney dans la séquence, Mickey et le Haricot Magique du film Coquin de Printemps. Ce sont le réalisateur Nathan Greno (Raiponce) et la productrice Dorothy McKim (À Cheval !) qui viennent en personne - et pour la première fois ! - présenter le film au public. Le réalisateur explique alors qu'il souhaite que Gigantic devienne une nouvelle référence pour les enfants d'aujourd'hui comme ce fut le cas dans les années 50 pour Cendrillon et La Belle au Bois Dormant.
Dorothy McKim et Nathan Greno
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La très bonne idée de Gigantic est de situer son action en Espagne à l'ère des Grandes Découvertes. L'histoire raconte ainsi la vie d'un jeune homme, Jack qui, en quête d'aventures, découvre dans les nuages un monde peuplé de géants. Il va se lier d'amitié avec, Inma, une jeune fille géante, de 20 mètres de haut, âgée de 11 ans. Tous deux vont devoir affronter des géants guerriers qui, manifestement, en veulent à la fillette. Les concepts arts révélés à l'occasion sont d'une beauté encourageante même si l'histoire semble encore un trop peu vague pour vraiment convaincre : la crainte du déjà-vu n'est toujours pas, à ce stade, levée.
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L'autre élément notable sur Gigantic est le fait qu'il sera une comédie musicale et que ses chansons sont confiées au duo de La Reine des Neiges, récompensé aux Oscars : les époux Kristen Anderson Lopez et Robert Lopez. Ceux-ci viennent d'ailleurs sur scène pour interpréter une version de travail d'une des chansons du film, My Little Man. Elle se déroule quand Inma rencontre Jack et se sert de lui comme d'une poupée vivante. Pour appuyer son rendu, la chanson est interprétée en même temps que le storyboard de la séquence qui défile à l'écran. Si musicalement, l'air ne semble pas inoubliable, la scène, se révèle, elle, très amusante et promet un beau moment.
Robert Lopez et Kristen Anderson Lopez
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Walt Disney Animation Studios
23 novembre 2016 (US) / 30 novembre 2016 (FR)
Le troisième et dernier film présenté pour les Walt Disney Animation Studios est Moana. Il constitue le projet le plus enthousiasmant et le plus bluffant des trois présentés aussi bien graphiquement que musicalement. Les réalisateurs John Musker et Ron Clements (Basil, Détective Privé, La Petite Sirène, Aladdin, Hercule et La Princesse et la Grenouille) ainsi que le producteur Osnat Shurer (Saute-Mouton, L'Homme Orchestre) montent sur scène pour en présenter les premières images, déjà dévoilées au dernier Festival de Cannes à un parterre de journalistes.
Osnat Shurer, Ron Clements et John Musker
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L'histoire se déroule il y a deux mille ans quand Moana, 16 ans, veut réaliser à nouveau l'exploit de ses ancêtres en partant explorer les îles du Pacifique. Elle est la fille du chef Tui, qui est très protecteur, et a été élevée dans l'amour de l'océan par sa grand-mère. Malheureusement, cette dernière rend son dernier soupir. Moana décide alors d'honorer sa mémoire en partant dans une quête avec l'idée de comprendre pourquoi ses ancêtres ont cessé de naviguer d'îles en îles. Dans son périple, elle est accompagnée par le cochon Pua et le coq Hei Hei. Sur sa route, elle rencontre, le demi-dieu, Maui. Ce dernier est doublé par l'acteur Dwayne Johnson. The Rock s'invite d'ailleurs sur scène où il se livre à un show incroyable, faisant des selfies avec la salle. Il est clair qu'il est super enthousiaste à l'idée de collaborer au film : lui qui est moitié afro-américain / moitié Samoan voit dans sa participation à Moana une façon d'honorer ses origines. Une chose est sure : son énergie a électrisé toute la salle !
Dwayne Johnson
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Deux extraits de Moana sont montrés. Le premier est une séquence très courte où Maui rencontre Moana à qui il montre ses tatouages magiques. Le deuxième, sensiblement plus long, est aussi le plus bluffant : il est tout simplement à couper le souffle ! Il se passe au tout début du film ; la petite Moana interagit avec l'océan qui est, dans l'opus, un personnage à part entière. C'est non seulement ultra poétique mais d'une beauté sublime. Si tout Moana est du même acabit, il sera assurément épique et magique.
Opetaia Foa'i et son groupe
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Moana finit par convaincre le public du D23 Expo avec sa magnifique bande originale. Les réalisateurs ont, il est vrai, fait de nombreuses recherches dans les îles du Pacifique Sud pour rester le plus proche possible des sonorités de ses peuples. Ils ont ainsi fait appel à une équipe de compositeurs pour écrire une véritable comédie musicale : Lin-Manuel Miranda (le musical Hamilton), Mark Mancina (Tarzan) et Opetaia Foa'i (fondateur et chanteur du groupe de world music Te Vaka). Ce dernier rejoint d'ailleurs la scène avec son groupe et ses danseurs vahinés pour illustrer musicalement le film... Sa prestation constitue l'un des moments les plus magiques de tout le panel animation !
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Pixar Animation Studios
3 novembre 2015 (US) / 27 octobre 2015 (FR)
John Lasseter revient ensuite sur scène pour aborder le planning Pixar, non sans une nouvelle fois remercier Bob Iger d'avoir fait rentrer le studio dans la grande famille Disney. Il revient sur le succès de Vice-Versa, aussi bien critique que public. Il en profite pour annoncer que le Blu-ray du film proposera un court-métrage inédit, Premier Rendez-Vous ? (Riley's First Date?). C'est alors que le réalisateur Pete Docter (Monstres & Cie, Là-Haut), le producteur Jonas Rivera (Là-Haut) du film et le réalisateur du court-métrage Josh Cooley (George et A.J.) singeant Joie, Peur et Tristesse, réclament sa diffusion au D23 Expo, et que John Lasseter devient Colère, expliquant que cela va nuire aux ventes du Blu-ray... Hilare, la salle aura finalement bien droit à la diffusion inédite de Premier Rendez-Vous ? (Riley's First Date?) ! Une belle réussite.
Jonas Rivera, Pete Docter et Josh Cooley
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Pixar Animation Studios
25 novembre 2015 (US) / 25 novembre 2015 (FR)
De tous les longs-métrages montrés durant le panel, Le Voyage d'Arlo est celui dont la sortie est la plus proche. Le réalisateur Peter Sohn (Passages Nuageux) et la productrice Denise Ream (Cars 2) en dévoilent plusieurs séquences. Le film raconte l'histoire d'Arlo, un apatosaure un peu trop couvé par ses parents qui se retrouve, du jour au lendemain, très loin de chez lui, et de Spot, un jeune garçon avec qui il s'est lié d'amitié. La grosse différence est ici que l'échelle des valeurs est inversée : Spot agit, en effet, comme un animal de compagnie tandis qu'Arlo, doué de la parole contrairement au petit homme, est le plus civilisé des deux.
Denise Ream et Peter Sohn
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Quatre scènes sont montrées durant la présentation, les deux premières ayant déjà été proposées au dernier Festival International du Film d'Animation d'Annecy. La première révèle comment Arlo se retrouve perdu seul dans la nature. La seconde est une séquence très touchante au milieu de lucioles où les deux compagnons apprennent qu'ils ont connu chacun des tragédies dans leur famille. Difficile alors de ne pas verser une larme ! Elle laisse d'ailleurs penser que le film sera bien plus visuel que bavard. Mais voilà, la troisième scène, inédite, refroidit un peu les ardeurs. S'agissant, en effet, de la première rencontre d'Arlo et Spot avec une famille de Tyranosaures Rex interprétée par Sam Elliott (Butch, le père), Anna Paquin (Ramsey, la fille) et AJ Buckley (Nash, le fils), elle se révèle un peu trop comique et détonne après la poésie des deux premières. La dernière séquence montre Arlo et Spot courir dans les beaux paysages rappelant les grandes étendues d'Amérique du Nord. Le spectateur du D23 Expo retrouve alors la poésie et la majesté des deux premiers extraits.
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Le Voyage d'Arlo a décidément eu une production chaotique, voyant son premier réalisateur Bob Peterson remercié tandis que le co-réalisateur Peter Sohn s'est vu promu à sa place. Le film a aussi été repoussé d'un an et demi, une première chez Pixar. Ce n'est toutefois pas le seul à avoir eu des soucis de gestation : Ratatouille, Cars 2, Rebelle ont, en effet, connu les mêmes difficultés et malgré cela, ont rencontré le succès, du moins public pour les deux derniers. Le Voyage d'Arlo semble proposer un road movie émouvant comme sait si bien le faire Pixar, même si l'histoire ne semble pas d'une grande originalité. Mais la chose la plus curieuse est assurément son parti pris visuel : si les personnages sont cartoonesques à souhait, les décors sont eux ultra-réalistes. Les paysages paraissent si réels que le spectateur croit regarder un paysage réel filmé et non des décors créés de toutes pièces par ordinateur. D'une beauté à couper le souffle, leur contraste avec les personnages peut gêner, donnant parfois l'impression de voir des jouets en plastiques évoluer dans un paysage réel ! Pourtant, pas de conclusion hâtive : il serait inique de donner un avis sur le rendu et la qualité d'un film sans l'avoir vu dans son entièreté. A ce stade des connaissances, Le Voyage d'Arlo reste donc... Intriguant !
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Pixar Animation Studios
17 juin 2016 (US) / 29 juin 2016 (FR)
La suite du Monde de Nemo est présentée par le réalisateur Andrew Stanton (Le Monde de Nemo, WALLE, John Carter), le coréalisateur Angus MacLane (Toy Story : Angoisse au Motel) et la productrice Lindsey Collins (WALLE). Le film se penche sur une question délicate (du moins d'après le réalisateur !) qui était restée en suspens dans le premier opus : Dory, gentil poisson plein d'optimisme mais dont la mémoire laisse à désirer, réussira-t-elle à retrouver sa famille ? Le premier extrait montré lors du panel, voit ainsi Dory vivant avec Marin et Nemo avoir des cauchemars et des crises de somnambulisme. Son subconscient veut manifestement retrouver la trace de ses parents...
Lindsey Collins, Angus MacLane et Andrew Stanton
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Une ribambelle d'acteurs vient ensuite sur scène pour présenter leurs personnages. Les spectateurs du Hall D23 ont, en effet, l'honneur de voir défiler Ellen DeGeneres (Dory), Ed O'Neill (Hank la pieuvre), Ty Burrell (Bailey la baleine blanche) et Kaitlin Olson (Destiny le requin-baleine). Parmi le reste du casting, non présent physiquement, sont également annoncés les parents de Dory, joués en anglais par Diane Keaton et Eugene Levy. A noter : la voix anglaise de Nemo change et se voit désormais tenue par Hayden Rolence : il faut dire que l'originale, assumée par Alexander Gould, a 21 ans et ne peut plus tenir le rôle, mue oblige ! Un deuxième extrait est alors montré et se consacre à la rencontre entre Dory et Hank, une pieuvre, dans un aquarium sur la côte californienne...
Ed O'Neill,
Ty Burrell, Kaitlin Olson et Ellen DeGeneres
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Au final, tout ce qui a été présenté sur Le Monde de Dory n'est pas encourageant. L'idée du film est vraiment mince et semble un copier / coller du premier opus même si le centre de gravité se déporte de Marin vers Dory. Le plus gros danger est d'ailleurs de faire porter à Dory - qui était un personnage secondaire très réussi - la lourde tâche de tenir le rôle principal. Car il y a de grandes chances que le syndrome Cars 2 se reproduise là où Martin, de personnage secondaire attachant dans le premier volet, est devenu tout bonnement insupportable dans le second, en premier rôle lourdaud. Les extraits montrés semblent confirmer cette crainte. C'est bien simple : Le Monde de Dory est, de loin, le film le moins intéressant présenté lors de ce panel.
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Pixar Animation Studios
22 novembre 2017 (US) / 29 novembre 2017 (FR)
Il s'agit de la deuxième et dernière annonce inédite du panel. Coco est un film qui est en gestation depuis de nombreuses années. Il s'agit du fameux long-métrage basé sur la fête mexicaine du Jour des Morts. Le réalisateur Lee Unkrich (Toy Story 3) et la productrice Darla K. Anderson (Toy Story 3) viennent alors sur scène en proposer les premières images et les premiers concepts. Coco raconte donc l'histoire de Miguel un jeune garçon de douze ans qui part à la découverte d'un secret enfoui depuis des générations et qui va permettre une réunion de famille aussi extraordinaire qu'inattendue.
Darla K. Anderson et Lee Unkrich
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Une sorte de teaser aussi coloré que bizarre est ensuite montré : le spectateur rentre dans un cimetière mexicain pour découvrir un monde où les squelettes dansent et chantent. Le réalisateur explique dans la foulée que la fête mexicaine du Jour des Morts l'a inspiré et notamment les thèmes auxquels elle se rattache : ceux de la famille, du souvenir, et des liens entre les générations. Sa symbolique est à la fois typiquement mexicaine et résolument universelle. Ainsi, le Jour des Morts suscite un questionnement chez le personnage principal, qui se demande d'où il vient, quelle est sa place au sein de sa famille, et comment les familles restent unies de génération en génération grâce à leurs souvenirs.
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Le peu d'images montrées lors du panel n'enlève rien au fait que Coco est le plus enthousiasmant du line-up Pixar. Le film semble être un mélange de La Légende de Manolo et Les Noces Funèbres sauf que, chez lui, tout est en images de synthèse. Le personnage de Miguel, de par son design, est, en outre, instantanément attachant. Il est évident que Coco va susciter de l'intérêt au fur et à mesure que sa sortie va approcher. De plus, et même si cela reste à confirmer, il est possible qu'il soit la première comédie musicale de Pixar !
Pixar Animation Studios
16 juin 2017 (US) / 28 juin 2017 (FR)
John Lasseter vient lui-même présenter le dernier film du panel : Toy Story 4. Il revient ainsi à la réalisation six ans après le controversé Cars 2. Il admet spontanément que la trilogie Toy Story est parfaite ; les personnages de Woody et de Buzz étant rentrés dans l'inconscient collectif. Avec ses amis de chez Pixar, John Lasseter confie donc qu'ils s'étaient toujours dit qu'il n'y aurait pas de suite à la saga, à moins de trouver une histoire qui en vaille vraiment la peine. Or, lors d'une réunion, Andrew Stanton et lui-même ont eu un éclair de génie, imaginant une histoire qui les a titillés au point de vouloir en faire un nouveau film. Lors de la présentation, John Lasseter est secondé sur scène par le co-réalisateur Josh Cooley (George et A.J., Premier Rendez-Vous ?), la productrice Galyn Susman (Toy Story : Angoisse au Motel) et les scénaristes Rashida Jones et Will McCormack (Celeste & Jesse Forever).
John Lasseter, Will McCormack, Rashida Jones,
Josh Cooley et Galyn Susman
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L'idée de départ est plutôt bonne : faire une comédie romantique entre Woody et Bo-Beep, la bergère, qui avait disparu dans Toy Story 3. Le film ne s'intéressera donc plus à l'interaction entre les jouets et les enfants comme dans la première trilogie mais sera une vraie d'histoire d'amour. Le genre a très peu été utilisé par Pixar et peut donc rendre les choses intéressantes, surtout quand il s'agit de personnages aimés de tous. Rien n'est donc acquis concernant la légitimité de ce quatrième opus mais, pour l'instant, il convient de lui accorder le bénéfice du doute.
Randy Newman
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Le panel s'est ensuite achevé sur un hommage rendu aux 20 ans de Toy Story. Randy Newman est ainsi venu chanter sur scène, au piano, la chanson désormais culte : You've Got a Friend In Me. Il est pour cela accompagné des petits soldats verts et des personnages du film qui ne tardent pas à danser sur scène. La salle du Hall D23 avec 7 500 participants finit en liesse et ovationne une présentation riche en images inédites et en participants exclusifs. Plus de 3 heures de pur bonheur pour les fans d'animation Disney et Pixar.