Sparky
Date de création : Le 16 novembre 1990 Nom Original : Sparky |
Apparition : Cinéma BD Voix Originale(s) : Frank Welker Voix Française(s) : Frank Welker |
Le portrait
En 1990, les spectateurs découvrent Bernard et Bianca au Pays des Kangourous. Vingt-neuvième grand classique animé des studios Disney, le film leur offre alors une formidable occasion de s’envoler jusqu’aux antipodes à la rencontre d’une faune haute en couleur à laquelle appartient la mouche Sparky.
Sparky entre en scène à la vingt-neuvième minute du film. L’air blasé, l’insecte est en pleine partie de dames avec son ami et collègue de travail Jake. Si ce dernier pense avoir gagné la manche, Sparky a de son côté bien l’intention d’en découdre. Après avoir expectoré un petit crachat, la mouche prend son élan pour s’emparer de tous les pions de son adversaire. « Hum… Très fine mouche », lâche ce dernier, écœuré par sa défaite.
Le temps des réjouissances est cependant de courte durée. Wilbur, l’albatros, demande l’autorisation d’atterrir. Au vu de sa taille gigantesque, il apparaît très vite que l’oiseau est beaucoup trop grand pour se poser sur la piste dont Jake et Sparky ont la charge. Mais rien n’y fait, Wilbur décide d’amorcer la descente malgré toutes les mises en garde qui lui ont été faites. « Vite, Sparky, il faut trouver un moyen de rallonger la piste ! », ordonne le rat-kangourou.
Ni une, ni deux, une plaque de tôle est ajoutée en bout de piste, ce qui n’empêche pas Wilbur de s’écraser lamentablement. Jake et Sparky déboulonnent le plateau de l’agence de voyage locale afin de gagner quelques mètres. La mouche déploie en outre un parasol. « Vite Sparky, il faut faire une barrière d’arrêt ! ». Pris sur un fil à linge, un soutien-gorge permet de stopper Wilbur dans sa course folle.
Enfin, le danger est écarté. Jake et Sparky apportent l’escalier afin que Bernard et Bianca puissent débarquer. Consterné de voir Jake faire les yeux doux à la belle souris blanche, l’insecte est bientôt percuté par l’une des valises maladroitement tenue par Wilbur qui vient de se faire un tour de rein. Il disparaît alors de l’écran et de l’intrigue pour ne plus jamais y revenir.
Au milieu des années 1980, les artistes de Disney décident de mettre en production Bernard et Bianca au Pays des Kangourous. C’est alors la première fois que les studios donnent une suite à l’un de leur classique. Le long-métrage offre ainsi aux deux héros des (Les) Aventures de Bernard et Bianca de revenir sur grand écran dans une nouvelle opération de sauvetage.
Après les bayous du Vieux Sud des États-Unis, les deux souris sont envoyées à l’autre bout de la planète, en Australie, terre sauvage rarement montrée dans un film de Disney. Il faut en effet remonter en 1948 pour découvrir l’Île-continent dans le court-métrage Mickey, Pluto et l’Autruche de Charles Nichols. Pour s’imprégner de l’atmosphère locale, cinq artistes séjournent sur place durant deux semaines, l’occasion pour eux d’étudier la faune et la flore. Pour épauler Bernard, Bianca et leurs nouveaux amis, quelques insectes sont également ajoutés. François, le cafard, endosse ainsi le costume d’un serveur dans un grand restaurant new-yorkais. Sparky, la mouche, est elle l’acolyte de Jake.
Sparky est donc l’un des animaux responsables de la piste d’atterrissage réservée aux oiseaux au sein du minuscule aéroport de Mugwomp Flats. D’une aide précieuse, la mouche est notamment utile pour s’occuper de la tour de contrôle pendant que Jake prend en charge les passagers. L’activité n’est toutefois pas des plus intenses. Les journées des deux compères se résument ainsi à d’interminables parties de dames, un jeu dont Sparky est devenu un expert confirmé.
Visible seulement un couple de minutes, Sparky ne dispose que d’un mince rôle de figurant. Au cœur de l’une des scènes d’action du film, la mouche verte n’apporte finalement rien à l’histoire, si ce n’est un sourire sur le visage des spectateurs, amusés par son caractère blasé. Parfaitement inutile, le personnage disparaît aussi vite qu’il est apparu avec, à la clé, le petit gag de la valise qui l’envoie valser hors du cadre.
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Aucune information n’indique d’où provient Sparky. Le public ne sait pas plus comment l’insecte a rencontré Jake. Le mystère reste également entier concernant l’artiste chargé d’animer le personnage.
En version originale, comme dans toutes les versions de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, Sparky est vocalisé par Frank Welker.
Frank Welker
Né le 12 mars 1946 à Denver, le comédien a associé son nom à des centaines de productions depuis le début de sa carrière à la fin des années 1960. Apparaissant en tant qu’acteur dans Filles et Show-Business, L’Ordinateur en Folie et Pas Vu, Pas Pris, il est ainsi entre autres la voix de Dumbo dans Qui Veut la Peau de Roger Rabbit, de Félicia et Toby dans Basil, Détective Privé, de Max dans La Petite Sirène, de Joanna et de l’aigle Marahute dans Bernard et Bianca au Pays des Kangourous, de l’Archevêque et du Roi dans Le Prince et le Pauvre, de Sultan dans La Belle et la Bête, d’Abu, Rajah et la Caverne aux merveilles dans Aladdin. Frank Welker a aussi interprété le Yéti dans Dingo et Max, Flit dans Pocahontas, une Légende Indienne, l’oisillon dans Le Bossu de Notre-Dame puis Khan et Cri-Kee dans Mulan, ainsi que Stella dans La Princesse et la Grenouille.
Comme la plupart des autres protagonistes du film, Sparky apparaît dans l’adaptation en bande dessinée de Bernard et Bianca au Pays des Kangourous.
Discrètement visible sur deux pages, la mouche voit son apparence changer. Désormais jaune, et non plus verte, c’est à elle que Jake confie la mission de conduire Wilbur à l’hôpital.
Présent seulement quelques secondes, Sparky est un personnage parfaitement anecdotique dont le rôle se limite à épauler brièvement Jake tout en participant à quelques petits instants de comédie.