La Reine
La Belle au Bois Dormant
Date de création : Le 29 janvier 1959 Nom Original : The Queen Autre(s) Nom(s) : Queen Leah Leila Oriane Orhiane Béatrice Créateur(s) : Marc Davis John Lounsbery Bob Youngquist Bob Carlson John Sibley Hal Ambro Blaine Gibson |
Apparition : Cinéma Télévision Parcs Voix Originale(s) : Verna Felton Barbara Ririkson (Disney Princesses – Les Histoires Merveilleuses : Vis tes Rêves – 2007) Voix Française(s) : Jacqueline Porel (doublage de 1981) Patricia Marmoras (Disney Princesses – Les Histoires Merveilleuses : Vis tes Rêves – 2007) Interprète(s) : Hannah New (Maléfique – 2014) Judith Maxie (Descendants – 2015) |
Le portrait
En 1959, les studios Disney sortent en salle leur seizième grand classique animé, La Belle au Bois Dormant. Inspiré de l’œuvre de Charles Perrault, le long-métrage offre alors la vedette à la princesse Aurore, la fille du roi Stéphane et de son épouse la Reine.
« Il était une fois, dans un pays lointain, un Roi et une Reine qui étaient fort tristes de ne pas avoir d’enfants. Un jour, enfin, leur vœu fut exaucé. La Reine mit au monde une fille qu’ils prénommèrent Aurore... ».
Tout le royaume est en fête. Des quatre coins du pays, les invités, nobles ou paysans, accourent par milliers au château pour rendre hommage à la petite princesse. Dans la salle du trône, le bon Roi Stéphane et la Reine sont là pour les accueillir. Parmi les amis qui ont fait le déplacement, le Roi Hubert, monarque du royaume voisin, est venu accompagné de son fils Philippe. Tenant un coffret en or entre les mains, le petit garçon est invité par la Reine à s’approcher du berceau pour voir celle qu’il épousera un jour.
D’autres soutiens fidèles du couple royal se présentent bientôt, les trois fées Flora, Pâquerette et Pimprenelle qui, chacune, réservent un don au bébé. Flora lui offre la beauté. Pâquerette, quant à elle, lui donne une belle voix...
Mais la fête est soudain gâchée par l’arrivée inopportune de la terrible fée Maléfique. Tout de noir vêtue, elle manifeste immédiatement sa vexation de ne pas avoir été invitée à la cérémonie. Effrayée, la Reine tente alors de se faire pardonner. « Que votre excellence excuse cet incident », implore-t-elle. Mais il est trop tard. Maléfique décide de réparer cet outrage en se penchant elle aussi sur l’avenir de la princesse.
Regardant son mari avec une forte inquiétude, la Reine n’a d’autre choix que d’écouter, comme les autres, la fée édicter sa prophétie. Elle prédit ainsi qu’avant l’aube de ses seize ans, la princesse Aurore se piquera le doigt à la pointe d’une quenouille et en mourra ! Immédiatement, la Reine se jette sur le berceau et saisit sa petite fille dans ses bras pour la protéger.
De retour près de son mari, la Reine est effondrée. Son bébé, si ardemment désiré, est à présent victime d’une terrible malédiction. Pimprenelle intervient malgré tout pour atténuer le désastre. Mais la magie de Maléfique est trop forte. La prophétie ne peut être conjurée. Au mieux, elle sera atténuée. À l’aube de ses seize ans, Aurore se piquera donc bel et bien le doigt à la pointe d’une quenouille. Mais elle n’en mourra pas. À la place, elle tombera dans un sommeil profond qui ne sera brisé que grâce au baiser d’un beau prince charmant.
Autour du Roi Stéphane et de la Reine, la joie et l’allégresse ont laissé place à la consternation et à la tristesse. Pour assurer à leur petite un avenir plus radieux, ordre est donné de détruire tous les fuseaux et toutes les quenouilles du royaume. Aurore est elle-même cachée aux yeux de Maléfique. Pour ce faire, elle est conduite au beau milieu de la forêt où les trois fées veilleront sur elle. Du haut d’un balcon, le Roi et la Reine regardent ainsi, le cœur brisé, leur enfant s’éloigner dans la nuit noire...
Seize ans plus tard, il est temps pour la princesse Aurore de rentrer à la maison. Au château, tout le monde attend déjà avec impatience le retour de l’enfant prodigue. Mais les choses ne se passent en rien comme prévu. Maléfique parvient finalement à réaliser sa prophétie en ensorcelant Aurore qui, en se piquant le doigt à la pointe d’une quenouille, tombe dans un sommeil profond. Pour ne pas attrister davantage leurs majestés, les trois fées décident dès lors d’endormir tout le château.
La magie des fées et le courage de Philippe permettent bientôt de neutraliser Maléfique, tuée lors d’un duel dantesque avec le beau prince. Maintenant que la terrible fée est morte, il est donc grand temps de réveiller l’ensemble du royaume. Comme les autres membres de la cour, la Reine est ainsi sortie de son sommeil. Avec un bonheur profond, elle assiste alors au retour de sa chère fille. Incapable de retenir ses larmes, la souveraine est au comble du bonheur au moment de serrer Aurore dans ses bras.
Heureuse comme jamais, la Reine observe Aurore et Philippe danser au milieu de la grande salle du trône. Happy End!
La Reine est un second rôle parmi les plus mineurs de La Belle au Bois Dormant. Le personnage ne possède en effet que deux courtes répliques. Surtout, contrairement à celui du Roi Stéphane, son caractère n’est en rien développé. Le spectateur ignore en effet tout de la souveraine et de son tempérament. La seule chose réellement notable est l’amour inconditionnel qu’elle porte à sa fille chérie, Aurore, et à son mari, Stéphane, qu’elle regarde avec tendresse. Contrairement à Blanche Neige, Cendrillon, Ariel, Belle ou bien encore Jasmine, la jeune princesse est d’ailleurs à ce titre l’une des rares chez Disney à ne pas être orpheline de mère.
Autre fait majeur, la Reine demeure anonyme durant tout le long-métrage. À l’inverse de son mari, son prénom n’est jamais prononcé, ni mentionné. Le personnage n’est dès lors évoqué que par des termes tout à fait imprécis tels que « La Reine » ou « Le bon Roi Stéphane et sa femme ». Le public doit dès lors se contenter des différentes adaptations de La Belle au Bois Dormant pour obtenir quelques prénoms. Dans certains albums, la Reine est ainsi appelée Leah en version originale. En France, elle est tantôt prénommée Oriane (parfois orthographié Orianhe), tantôt Béatrice. Ces patronymes ne sont toutefois pas officiels. Les documents de travail créés durant la production du film ne fournissent en effet aucun indice concernant son identité, les plannings d’animation et l’unique feuille de modèles ne parlant que de « La Reine » - « The Queen », sans apporter plus de précisions.
La Reine apparaît sous les traits d’une femme de taille moyenne. Son visage, fin, est surmonté d’une ravissante chevelure blonde dissimulée sous une couronne dorée et un voile bleuté. Sous sa cape pourpre, elle porte une longue robe couleur rose et lavande. Pour animer la Reine, les artistes de Disney se sont notamment servi des prises de vues réelles tournées au sein même des studios par l’animatrice Jane Fowler, également sollicitée pour jouer certaines scènes de la fée Maléfique.
La première apparition de la Reine est animée par le trio Bob Youngquist, Bob Carlson et John Sibley.
Né le 22 août 1905 à Rockford, dans l’Illinois, Youngquist est engagé par Disney à la fin des années 1930. Au travail sur plusieurs courts-métrages de Pluto et de Donald, il participe à l’animation de Pinocchio, Fantasia, Bambi, Coquin de Printemps, Le Crapaud et le Maître d’École, Les 101 Dalmatiens, mais n’obtient son nom au générique que de rares fois, notamment au début de La Belle au Bois Dormant. Il se retire au milieu des années 1960 après la sortie de Freewayphobia or The Art of Driving Super Highway et Goofy’s Freeway Troubles. Bob Youngquist est décédé le 3 août 1996 à l’âge de quatre-vingt-dix ans.
Originaire de l’Illinois où il voit le jour le 7 novembre 1906, Robert W. Carlson, Jr. entre chez Disney à la fin des années 1940. Associé à la production de Pinocchio et Fantasia, il participe à l’animation de plusieurs cartoons de Donald, en particulier Déboires sans Boire qu’il réalise. Après Peter Pan, La Belle et le Clochard et La Belle au Bois Dormant, Carlson quitte Disney en 1958 et rejoint le concurrent UPA qui le fait travailler sur Les Aventures d’Aladin. Passé chez Hanna-Barbera (Les Pierrafeu), Bill Melendez Productions (Charlie Brown), Elba Productions (The Night Before Christmas) et Filmation (T’as le Bonjour d’Albert), Bob Carlson revient chez Disney et œuvre ponctuellement sur quelques séries telles que Les Wuzzles et Les Gummi. L’artiste décède le 18 juin 1990 à l’âge de quatre-vingt-trois ans.
Né le 25 janvier 1912 à Danville, dans l’Illinois, John Sibley est recruté chez Disney en 1937. Associé à la création de dizaines de cartoons, il a notamment animé Dingo dont il est devenu l’un des spécialistes. Sibley a également participé à l’animation des dinosaures de Fantasia, du gauchito volant, d’Ichabod Crane, de Si et Am, des rois Stéphane et Hubert, ou bien encore d’Horace et Jasper Badun. Il décède le 15 février 1973 à l’âge de soixante-et-un ans.
La Reine est également animée par Marc Davis qui se charge en particulier de ses ultimes apparitions. Membre du groupe des Neuf Vieux Messieurs, l’artiste naît le 30 mars 1913 à Bakersfield, en Californie. Élève de l’Institut des Arts Otis, il entre chez Disney le 2 décembre 1935. Nommé assistant animateur de Blanche Neige, il donne ensuite vie à des personnages aussi divers que Fleur, Frère Renard, Frère Ours, Mr. Toad, Cendrillon, Alice, la Fée Clochette, Aurore, Maléfique et Cruella d’Enfer, sa dernière création animée. Après la production des (Les) 101 Dalmatiens et celle de Chantecler qui ne sera finalement pas menée à terme, Marc Davis abandonne le département animation pour rejoindre les troupes de WED Enterprises (Walt Disney Imagineering) occupées au développement des attractions de Disneyland. Il travaille ainsi sur Jungle Cruise, l'Enchanted Tiki Room, The Haunted Mansion ou bien encore Pirates of the Caribbean. Surnommé par Walt Disney « My Renaissance Man », Marc Davis se retire en 1978. Récompensé par un Disney Legends Award en 1989, il décède le 12 janvier 2000.
La détresse de la Reine qui prend son bébé dans ses bras est réalisée par John Lounsbery. Né le 9 mars 1911 à Cincinnati, ce dernier étudie à l’Art Institute de Denver puis à l’Art Center School of Design de Los Angeles. Engagé chez Disney en 1935, il donne vie à des personnages comme Pluto, la Sorcière, Grand Coquin et Gédéon, Ben Ali Gator, Monsieur Darling, le Chat du Cheshire, Tony et Joe, les rois Stéphane et Hubert ou bien encore le colonel Hathi. Nommé réalisateur des (Les) Aventures de Winnie l’Ourson et des (Les) Aventures de Bernard et Bianca, il décède le 13 février 1976 à l’âge de soixante-quatre ans. Lui aussi est honoré d'un Disney Legends Award.
D’autres apparitions furtives de la Reine sont enfin créées par Hal Ambro et Blaine Gibson.
Né le 1er août 1913 à Saint-Louis, dans le Missouri, Hal Ambro étudie l’art à Los Angeles avant d’être recruté par Marty Monk Productions puis les studios de Charles Mintz. Engagé par Disney au milieu des années 1930, il travaille sur des dizaines de productions dont la majorité des longs-métrages, de Blanche Neige et les Sept Nains aux (Les) Aventures de Winnie l’Ourson. Chargé de certaines scènes avec Johnny Pépin de Pomme ou bien encore la Marraine fée, il quitte ponctuellement les studios en 1966 afin de rejoindre les équipes de Chuck Jones puis celles de Richard Williams. Il termine sa carrière chez Hanna-Barbera tout en enseignant à CalArts. Il meurt le 1er février 1990.
Ira Blaine Gibson naît le 11 février 1918 à Rocky Ford, dans le Colorado. Engagé chez Disney durant la Grande Dépression, il débute comme coursier avant de se voir proposer un poste d’intervalliste puis d’assistant animateur. Il participe alors à la production de Fantasia, Bambi, Mélodie du Sud, Alice au Pays des Merveilles, Peter Pan, La Belle au Bois Dormant et Les 101 Dalmatiens. Sculpteur hors pair, Gibson est repéré par Walt Disney qui lui propose de rejoindre les équipes de WED Enterprises. Là, il sculpte des dizaines de personnages, notamment le buste d’Abraham Lincoln, les présidents du Hall of Presidents, certains pirates de Pirates of the Caribbean et d’autres revenants de l’Haunted Mansion. Créateur de la statue Partners dont l'original trône au centre de Disneyland Park, Blaine Gibson prend sa retraite en 1983. Il décède le 5 juillet 2015 à l’âge de quatre-vingt-seize ans. Un Disney Legends Award récompense sa carrière.
En version originale, les quelques mots prononcés par la Reine sont souvent attribués sans certitude à Verna Felton. Née le 20 juillet 1890 à Salinas, en Californie, la comédienne débute sa carrière dès sa plus tendre enfance en jouant et chantant sur des petites scènes. Surnommée « The Child Wonder », elle est bientôt engagée dans une troupe avec qui elle part en tournée. À l’affiche de différences pièces de théâtre, notamment The Defiance of Doris écrite spécialement pour elle par Herbert Bashford, elle apparaît à la radio dans des programmes comme The Cinnamon Bear, The Jack Benny Program, The Abbott and Costello Show et Hallmark Playhouse, puis à la télévision dans The Amos ‘n Andy Show, The Ray Bolger Show, I Love Lucy ou bien December Bride. À l’affiche des longs-métrages Le Grand Passage, La Fille des Boucaniers, Six Filles Cherchent un Mari et The Oklahoman, elle prête sa voix à des dizaines de personnages parmi lesquels Pearl Sleghoople dans Les Pierrafeu, la Matriarche dans Dumbo, la Marraine-Fée, la Reine de Cœur, Tante Sarah, Flora et Winifred dans Le Livre de la Jungle. Verna Felton décède le 14 décembre 1966 à l’âge de soixante-seize ans.
En France, le rôle est tenu par Jacqueline Porel dans le redoublage de 1981. Originaire de Divonne-les-Bains où elle naît le 14 octobre 1918, l’actrice évolue dans une famille de comédiens et d’artistes. Elle débute au théâtre dès les années 1930 avec des apparitions dans Septembre, La Grande Catherine, Britannicus et Caroline a Disparu. Au cinéma, elle joue par ailleurs dans Les Beaux Jours, Romance de Paris, La Jeune Folle, La Vérité, Le Capitan, Le Repos du Guerrier et Germinal. Directrice artistique à l’œuvre sur des dizaines de films, Jacqueline Porel prête en outre sa voix à Deborah Kerr, Audrey Hepburn, Maggie Smith, Lana Turner, Katharine Hepburn, Maureen O’Hara et Kim Novak, ainsi qu’à des personnages comme Madame de Trémaine et le Porc-Épic. La comédienne disparaît le 29 avril 2012 à quatre-vingt-treize ans.
La Reine est de retour en 2007 dans La Clé de ce Royaume, l’un des segments du film Disney Princesses - Les Histoires Merveilleuses : Vis tes Rêves. Avec Stéphane, elle s’absente alors du royaume durant deux jours, laissant les rênes du pouvoir à Aurore. Toujours anonyme, la Reine est interprétée en version originale par Barbara Dirikson et en version française par Patricia Marmoras.
Disney Princesses - Les Histoires Merveilleuses : Vis tes Rêves
La Reine est seulement évoquée dans la série télévisée Once Upon a Time - Il Était une Fois. Son histoire est alors étoffée au point de se confondre avec celle de la Belle au bois dormant. Prénommée Rose, elle s’attire en effet elle-même les foudres de Maléfique qui la plonge dans un profond sommeil. Secourue par le baiser du Véritable Amour que lui délivre le Roi Stéphane, elle est finalement libérée de son sort. Marié, le couple donne bientôt naissance à une petite fille, Aurore. Des années plus tard, Maléfique se rappelle néanmoins au souvenir de la souveraine. Mais cette fois, la malédiction vise Aurore et Philippe.
Maléfique
Dans le long-métrage Maléfique réalisé par Robert Stromberg en 2014, la Reine est cette fois prénommée Oriane (Leila en version originale). Interprétée par Hannah New (Black Sails, Edge of the World), elle est la fille unique du roi Henri, l’impitoyable seigneur du Royaume des Hommes. Au cours d’une bataille contre le peuple de la Lande, son père est mortellement blessé par Maléfique. Elle épouse alors Stéphane, un simple serviteur ayant prétendument vengé le vieux souverain. Le couple royal donne bientôt naissance à Aurore présentée à l’ensemble de la cour durant une cérémonie fantastique. Mais la fête est gâchée par l’arrivée soudaine de Maléfique qui jette sa malédiction sur la princesse. Gravement malade, la Reine meurt dans l’indifférence totale de son mari, trop obnubilé par sa vengeance contre Maléfique...
Descendants
Dans les téléfilms Descendants et Descendants 3, la Reine est jouée par Judith Maxie. Mère d’Aurore et grand-mère d’Audrey, elle éprouve toujours autant de rancœur contre Maléfique et sa fille, Mal.
Que la Fête des Mères Soit Avec Vous (2024)
Le 10 mai 2024, les abonnés de Disney+ découvrent un nouveau court-métrage des (Les) Simpson. Intitulé Que la Fête des Mères Soit Avec Vous, il rend hommage aux mamans. Marge est alors à l'honneur, au même titre que de nombreuses mères issues des grands classiques Disney. La Reine apparaît ainsi assise aux côtés de Perdita, Elastigirl et Eudora dans un traineau tiré par Dumbo.
Comme l’ensemble des personnages principaux, la Reine est présente au sein du Château de La Belle au Bois Dormant, au cœur de Disneyland Paris.
Deux vitraux représentent la souveraine. Sur le premier, elle est debout aux côtés de son mari, le Roi Stéphane, qui regarde avec elle les trois fées répandre leur magie au-dessus du berceau d’Aurore. Un autre vitrail montre le couple royal en train d'observer les fuseaux et autres quenouilles brûler dans la cour du château.
Royal Banquet, Disneyland Hotel
Le 25 janvier 2024, le Disneyland Hotel rouvre ses portes après presque deux ans et demi de travaux. Parmi les transformations effectuées au sein du plus luxueux des hôtels de Disneyland Paris, figure notamment le Royal Banquet, un buffet à volonté proposant des plats internationaux. Permettant de faire de belles rencontres avec les personnages, le restaurant est divisé en plusieurs salles dans lesquelles trônent les portraits des grandes figures royales de la filmographie des studios Disney. La Reine est elle-même représentée debout près du berceau de sa chère fille aux côtés de son époux, le Roi Stéphane, ainsi que du Roi Hubert et de son fils Philippe.
Parmi les personnages mineurs de La Belle au Bois Dormant, la Reine n’en reste pas moins un personnage fort qui incarne joliment et parfaitement l’amour d’une mère pour sa fille.