Le synopsis
Dingo adopte les mauvaises habitudes d'un conducteur sur autoroute... |
La critique
Dingo est la dernière des grandes stars historiques de Disney (Mickey, Donald, Pluto et Dingo) à décrocher sa propre série. Il est également le dernier à la voir s'arrêter. Avant la sienne, Donald regagne, en effet, sa loge après son ultime cartoon The Litterbug (1961), même s'il est vrai qu'il apparait ensuite dans deux courts-métrages d'éducation non destinés au cinéma : Steel And America (1965) et Donald's Fire Survival Plan (1966). Dingo lui termine sa carrière par un cartoon nommé aux Oscars, Dingo Fait de la Natation (1961) puis deux courts-métrages d'éducation (1965) prévus pour le cinéma et intégrés dans sa série : Freewayphobia et Goofy's Freeway Trouble.
Goofy's Freeway Trouble, suite directe de Freewayphobia, est l'occasion pour Dingo de continuer à jouer les mauvais conducteurs. Mué en Stupidus Ultimas, un chauffard complètement inconscient, il est, en effet, le roi de la bêtise routière. Il n'accorde ainsi aucun soin à sa voiture, prend le volant sans se soucier de sa forme et va au bout de ses limites, tant au point de la fatigue que de la consommation d'alcool.
Comme son prédécesseur Freewayphobia, Goofy's Freeway Trouble reste tellement d'actualité qu'il en est consternant ! Plus de quarante ans de campagnes de sécurité routière n'ont en effet pas encore permis d'éradiquer les comportements dénoncés dans le cartoon. Avec sa simplicité habituelle, Dingo signe une prestation lourde de sens : le chauffard est une espèce coriace...