Le Guide d'Achat de Noël 2010

Après un opus sur DS l'an dernier (Kingdom Hearts 358/2 Days) voici la franchise de Square Enix de retour pour notre plus grand plaisir, sur PSP cette fois. Après Sora et Roxas, ce n'est pas un, mais trois nouveaux personnages que vous aurez l'occasion d'incarner dans cette nouvelle aventure venant compléter la grande mythologie de la saga. Exploitant toutes les capacités de la console portable, le jeu n'est pas avare en cinématiques de grande qualité et offre un gameplay des plus jouissifs. Le parti-pris de découvrir l'histoire sous trois points de vue différents (Terra, Aqua ou Ven) offre une grande richesse à l'histoire et vous tiendra en haleine jusqu'au bout. De nouveaux mondes Disney inédits raviront les fans, ajoutant à la liste les univers de Blanche Neige et les Sept Nains, Cendrillon, La Belle au Bois Dormant, et Lilo et Stitch. On pourra aussi se régaler de DisneyTown, véritable ersatz de Toon Studio/Disneyland ! Un incontournable sous le sapin !

Le voici, ce fameux projet qui aura tenu en haleine les fans Disney et les fans de jeux vidéos durant de longs mois. Epic Mickey débarque enfin dans votre salon, sur la Wii. Si le graphisme est un peu limité de par les capacités de la console (dont ça n'a jamais été le point fort), on sent que celles-ci ont été poussées au maximum, des cinématiques en 2D de toute beauté venant combler cette légère frustration.
Les fans auront le plaisir de découvrir un univers très riche, faisant la part belle aux personnages secondaires et aux endroits encore rarement explorés en jeux, et cerise sur le gâteau, la présence d'Oswald le Lapin Chanceux qui signe ici son grand come-back dans la famille Disney ! (et quel come-back !)
L'association des Disney Interactives Studio et de Warren Spector semble avoir produit ce qui s'annonce déjà comme un futur hit.

Dans cet opus faisant écho au film du même nom, vous incarnerez une petite fée customisable chargée de préparer un grand goûter dans le jardin de Lizzy, et pour ce faire, réussir les épreuves de divers mini-jeux. Des graphismes aussi colorés que ceux du film et une héroïne à habiller selon ses goûts, voilà un titre qui devrait plaire à toutes les petites fées !

Le traditionnel Disney de fin d'année s'accompagne encore une fois de sa non moins traditionnelle version en jeux vidéo. Prévue sur Wii, vous y incarnez Flynn ou Raiponce, et est même proposé un mode multijoueur pouvant réunir jusqu'à quatre personnes. La version DS sera quant à elle une aventure en 2D agrémentée de mini-jeux.

A l'image des désormais célèbres jeux Wii Party, Disney nous offre sa version des mini-jeux de salon à partager entre amis. Incarnant cette fois au choix les personnages des séries Disney Channel les plus populaires comme JONAS, Les Sorcies de Waverly Place, Sonny, ou leurs propres Mii, les joueurs pourront s'affronter dans divers mini-jeux reprenant l'univers des séries. Un jeu qui risque de faire fureur auprès des pré-ados.

Depuis que vous avez vu Toy Story en 1995, vous êtes jaloux d'Andy et rêvez, vous aussi, de posséder votre Buzz l'Éclair, le vrai, le jouet que vous avez vu dans le film ? C'est enfin possible grâce à la Toy Story Collection. Initiée par John Lasseter, ces jouets sont produits selon les données informatiques de Pixar Animation Studios et proposent, autant que possible, toutes les fonctionnalités des véritables personnages. Ainsi, Buzz l'Éclair dit "Buzz l'Éclair à la rescousse !" avec la voix originale de Richard Darbois, déploie ses ailes aux lumières qui brillent, est phosphorescent dans le noir, communique avec Star Command grâce aux boutons de son avant-bras, ouvre son casque, est articulé, etc. Mais en plus de cela, une fonctionnalité vous permet d'interagir avec lui de manière plus poussée, c'en est saisissant ! Il est livré dans sa boîte en forme de vaisseau spatial (comme dans le film !) et avec un certificat d'authenticité signé par John Lasseter. Ultime !
Dans la même collection, disponibles en France : Le Seau de Soldats, Woody, Les Petits Hommes Verts, Karting, Rex, Monsieur Patate.
Dans la même collection, uniquement disponibles en import : Jessie, Lotso, Pile Poil, Buzz l'Éclair avec Ceinture (celui de Toy Story 2).
Une troisième vague de jouets est prévue.

Depuis 2004, Disney Live! propose des spectacles musicaux sur scène dans le monde entier sans jamais passer par la France. Cette année, La Bande à Mickey : Magical Musical Hall change la donne avec une tournée prévue dans l'hexagone. Ce show, qui a débuté en septembre dernier en Espagne, propose de retrouver les personnages Disney les plus populaires dans un spectacle de music hall combinant les chansons classiques de Disney avec des styles inattendus et modernes. À voir en famille !
À Paris (Grand Rex) du 11 au 27 février 2011.
À Rennes (Liberté) le 6 Mars 2011 ; à Limoges (Zénith) les 8 & 9 Mars 2011 ; à Dijon (Zénith) le 12 Mars 2011 ; à Strasbourg (Zénith Europe) le 13 Mars 2011 ; à Metz (Arènes) les 15 & 16 Mars 2011 ; à Caen (Zénith) les 22 & 23 Mars 2011 ; à Toulon (Zénith Omega) le 27 Mars 2011.
Dates à venir : Liévin, Tours, Roanne, Clermont-Ferrand.

Quel bonheur de pouvoir découvrir la bande originale du nouveau Grand Classique de Disney, d'autant plus quand celle-ci est composée par Alan Menken (La Petite Sirène, La Belle et la Bête, Newsies - The News Boys, Aladdin, Pocahontas, une Légende Indienne, Le Bossu de Notre-Dame, Hercule, La Ferme se Rebelle, Raymond, Il Était une Fois). Où Est la Vraie Vie ? entame le disque avec une touche de modernité et de féminité bienvenue, J'ai un Rêve est digne de grands numéros musicaux (C'est la Fête, Prince Ali), Je Veux Y Croire apporte la touche romantique nécessaire à tout conte de fées du studio tandis que L'Incantation de la Guérison ajoute une dose de mystère et de magie à l'ensemble. Les instrumentaux ne sont pas en reste, notamment avec la douce Campfire ou la réjouissante Kingdom Dance. La boucle se referme avec Je Voudrais interprétée par la fraîche et talentueuse Sara, première artiste Disney France (la version originale de Grace Potter est également incluse).

Carl Barks (Glénat)
Attention : événement ! Depuis le temps qu'on l'attendait, l'intégrale de toutes les bandes dessinées de Carl Barks est enfin éditée en librairie. Carl Barks est le plus grand dessinateur de l'univers de Donaldville, il a créé Balthazar Picsou, Gontran Bonheur et tous les personnages qui gravitent autour du canard le plus malchanceux du monde. Avoir accès à toutes ces œuvres est un cadeau inespéré, similaire au jour où la première VHS a permis aux fans de voir et revoir les Grands Classiques de Disney chez eux. In-con-tour-nable (ou vous le regretterez un jour !).

Alexander Milne (Methuen Winnie The Pooh)
Pour les plus impatients et les plus passionnés d'entre nous qui souhaitent se préparer à l'arrivée du prochain Grand Classique Disney Winnie l'Ourson, quoi de mieux que de se replonger dans le livre original d'Alexander Milne qui a inspiré Les Aventures de Winnie l'Ourson et qui inspire également le prochain film. En effet, celui-ci sera adapté de plusieurs de ses chapitres notamment In Which Eeyore Loses a Tail and Pooh Finds One (Celui Dans Lequel Bourriquet Perdit Sa Queue et Winnie Lui En Trouva Une).
Malheureusement, trouver le recueil dans une édition française encore à la vente relève du défi aussi, il sera probablement utile de savoir manier la langue de Shakespeare et de se procurer l'œuvre dans sa langue originale. Parmi les différentes éditions, je vous conseille Winnie the Pooh : Complete Collection of Stories and Poems qui réunit à la fois le Winnie-the-Pooh original ainsi que ses suites également écrites par A.A. Milne.

L'approche des fêtes de fin d'année rimant généralement avec chute des températures, je vous propose donc un peu de soleil de la Jamaïque pour vous réchauffer le cœur.
Parler d'intemporalité des chansons Disney peut paraître stéréotypé, et reconnaître cette qualité à tout le catalogue serait exagéré, mais force est de constater qu'un grand nombre de ces chansons traverse le temps, les modes, ainsi que l'épreuve des adaptations. En voici un bel exemple. Après la country et la bossa, c'est un album aux couleurs reggae qui voit le jour.
The Disney Reggae Club réunit 13 titres et les artistes les plus prestigieux du genre.
On retrouvera avec le plus grand plaisir deux chansons du Roi Lion : Circle of Life par Matisyahu et Can You Feel the Love Tonight? par Cedella Marley ; deux chansons du Livre de la Jungle et deux groupes britanniques : The Bare Necessities par Steel Pulse et I Wan'na Be Like You par UB40 ; Mulan est représenté avec le titre True to Your Heart, interprété par The Wailing Souls, groupe qui s'était déjà illustré chez Disney en participant à la bande originale du film de 1993 Rasta Rockett.
L'album contient également un des hymnes Disney tiré de Mélodie du Sud : Zip-A-Dee-Doo-Dah, interprété par Toots and the Maytals ; un titre tiré de Toy Story : You've Got a Friend in Me, par le duo Sly and Robbie ; un titre des Aristochats : Ev'rybody Wants to Be a Cat par les habitués de reprises adaptées au reggae que sont Michael Goldwasser et Easy Star All-Stars ; deux titres tirés de La Petite Sirène : Kiss the Girl par une des grandes figures historiques du mouvement, Burning Spear, et Under the Sea par Gregory Isaacs, qui a achevé brutalement sa fructueuse carrière avec cet enregistrement avant d'être emporté par un cancer du poumon à l'âge de 59 ans.
L'album se conclut par la chanson de Brad Paisley écrite pour Cars : Find Yourself et interprétée ici par Yellowman.
On notera l'apparition de deux titres ne faisant pas partie du catalogue Disney, mais étant toutefois utilisés dans des productions de la firme. Il s'agit de The Lion Sleeps Tonight, qu'on retrouve dans la saga du Roi Lion, et interprété ici par Morgan Heritage. L'autre titre est What a Wonderful World, immortalisé par Louis Armstrong, et apparaissant dans Good Morning, Vietnam. C'est Ziggy Marley qui nous interprète ce bijou lui aussi intemporel.

Associez des membres du département musique qui ont créé les bandes originales des deux premiers volets du Monde de Narnia à un film de Jerry Bruckheimer, producteur de films d'action à gros budget tels que la saga Pirates des Caraïbes ou Benjamin Gates, et vous obtenez un des derniers crus de l'année 2010 en matière de musique de film : la bande originale de Prince of Persia : Les Sables du Temps.
Que les gamers ne s'attendent pas à retrouver l'ambiance musicale des jeux vidéos de la licence Prince of Persia, plus axée rock avec la série sortie chez Ubisoft . Mis à part l'utilisation commune de rythmes et de quelques éléments d'un instrumentarium rappelant le Moyen-Orient, tel que l'oud, le son se rapproche plus de ce qu'on peut appeler le style Media Ventures (du studio de musiques de films fondé par Hans Zimmer).
On retrouve en effet aux commandes le compositeur Harry Gregson-Williams qui a collaboré avec Zimmer sur des films tels que Broken Arrow, L'Île au Trésor des Muppets, ou encore Rock, ainsi qu'avec un autre membre de Media Ventures, Trevor Rabin, sur notamment Armageddon et Ennemi d'Etat. À noter que les trois derniers films cités sont des productions Bruckheimer.
Après la composition de la musique des Aventures de Tigrou dont on retiendra surtout les chansons des frères Sherman et de Kenny Loggins, la participation d'Harry Gregson-Williams pour un film Disney devient plus intéressante avec les deux premiers volets du Monde de Narnia. Il retrouvera la même équipe pour Prince of Persia : Les Sables du Temps : Halli Cauthery se charge des musiques additionnelles, Ladd McIntosh et Jennifer Hammond des orchestrations. Le résultat est un mélange de musique ethnique et orchestrale, ponctuée d'éléments électroniques et de programmations. En ce qui concerne le côté ethnique, on se rapproche plus d'un Narnia par la pure fantaisie voulue par l'histoire qu'un souci de réalisme comme dans Kingdom of Heaven, le film de Ridley Scott sur les Croisades. Par ailleurs, le côté action n'est pas prédominant. Le compositeur se laisse aller également à des envolées plus lyriques pour illustrer la relation entre Dastan et Tamina.
Présents également dans la bande originale du Monde de Narnia – Chapitre 1 : Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique, on retrouve avec plaisir Alanis Morissette et Mike Elizondo dans Prince of Persia : Les Sables du Temps avec la chanson I Remain.

Pour ceux qui n'ont pas de lecteur Blu-ray et qui se demandent si cette nouvelle édition de Fantasia en DVD est valable, voici quelques précisions qui peuvent leur ôter le moindre doute.
Malgré un manque regrettable de bonus accompagnant le film, nous aurons droit pour la première fois en France à la version longue du film, c'est-à-dire à l'apparition à l'écran du maître de cérémonie Deems Taylor. Ce ne sera donc plus la voix off assurée en français par François Périer. Nous aurons droit à la place à une nouvelle piste sonore en DTS. En outre, l'image restaurée est plus belle que jamais. C'est donc le moment, pour les disneyphiles qui ne connaissent pas encore le film, de se le procurer, la dernière édition, qui a neuf ans maintenant, se faisant rare.
Fantasia est avant tout un concert de musique classique qui dure deux heures. Il pourrait donc rebuter les non initiés. Mais rassurez-vous : on est loin de l'opéra de Wagner de quatre heures en allemand. C'est un film à part dans l'œuvre de Disney, d'une beauté visuelle époustouflante. Vous verrez un Mickey inoubliable en apprenti sorcier, des autruches et hippopotames hilarants en tutu, la féérie de Casse-Noisette, séquence idéale à regarder en ces périodes de fêtes, et un des méchants les plus effrayants de la galerie de personnages Disney en la personne de Chernabog.
Un film magnifique à découvrir d'urgence ou à revoir.

C'est une réédition de trois DVD de la série Walt Disney Collection Animation : Les Intemporels parue en 2009. Ici sont regroupés les volume 1 (Mickey et le Haricot Magique), volume 2 (Les Trois Petits Cochons) et volume 7 (Le Noël de Mickey).
Alors pourquoi ce coffret en particulier ? Déjà, pour une raison purement triviale : on peut avoir trois volumes de la série moins chers qu'à l'unité. Ensuite, tous les titres sont de vrais petits bijoux : Mickey et le Haricot Magique, dans sa version télévisée présentée par Donald Dingue, personnage qui se fait si rare ces derniers temps. La version est différente de la séquence de Coquin de Printemps, narrée par Edgar Bergen et ses marionnettes, détail intéressant donc pour les collectionneurs. Les quatre courts métrages qui l'accompagnent font partie des meilleurs de la série Mickey Mouse (Le Brave Petit Tailleur, À Travers le Miroir, Mickey Gulliver et Le Voyage de Mickey) ; vous retrouverez également trois Silly Symphonies mettant en scène les Trois Petits Cochons (Les Trois Petits Cochons, Le Grand Méchant Loup, Les Trois Petits Loups), personnages charismatiques du bestiaire Disney, ainsi qu'un cartoon inédit en DVD zone 2 : Petit Poulet (Chicken Little). Et enfin, fêtes de fin d'année obligent, on ne peut passer à côté du Noël de Mickey qui retrouve dans cette collection son doublage français d'origine (Marc François et Michel Elias, respectivement voix de Mickey et Donald, pour ceux qui sont habitués aux voix de Jean-François Kopf, Laurent Pasquier et Sylvain Caruso, écoutez comment ça "sonnait" à l'époque, ça vaut le détour). Le cadrage d'image est également le plus proche de sa version d'origine, toutes les éditions précédentes ayant une image plus tronquée, à ne pas négliger donc.
Vous trouverez également dans le même volume que Le Noël de Mickey un court métrage qui témoigne du bref passage de Don Bluth dans les studios Disney : Le Petit Âne de Bethléem.

La sortie événement de cette fin d’année avec Fantasia et Fantasia 2000. Bien entendu, la version française d’origine est absente, et à nouveau, Disney France propose le film avec son (certains diront affreux) redoublage de 2002. Mais revoir ce chef-d’œuvre en haute définition est un réel plaisir, d’autant plus que les couleurs, contrairement à l’édition DVD collector, sont enfin fidèles au film diffusé dans les salles en 1991. Côté bonus, le retour de la copie de travail, toujours aussi intéressante à visionner, nombre de reportages intéressants sur la création du film, ainsi qu’un aperçu de la première version du film qui, heureusement, a finalement été abandonnée au profit de celle que l’on connaît aujourd’hui. S’ajoutent à cela les bonus conventionnels et autres jeux sans grand intérêt, et la mention somme toute inutile et agaçante de bonus non présents sur le disque inséré dans le lecteur, sans parler d’un menu interactif qui semble dater du début des années 2000. Mais cela est compensé par la qualité exceptionnelle du film, le making-of interactif, qui restent les deux éléments centraux de cet achat indispensable pour tout collectionneur refusant d’attendre des années avant de retrouver ce chef-d’œuvre sur un autre support.

Charles Solomon (Disney Editions)
Annoncé l’an dernier, et repoussé pour coïncider avec la sortie en Blu-Ray Disc de La Belle et la Bête, l’ouvrage se propose de revenir sur la conception du grand classique, à l’image des actuels « Art of… ». Rempli d’illustrations splendides, le livre se divise en 11 chapitres, dont le titre reprend les paroles des chansons du film. Remontant au milieu des années 1980, le livre aborde le changement de direction au sein des studios Disney, avant de revenir sur les étapes de la réalisation du film, des origines de l’histoire à sa ressortie en IMAX 3-D, en passant par la nomination à la réalisation de Kirk Wise et Gary Trousdale, la création des personnages, ou encore l’adaptation du dessin animé en comédie musicale. Un ouvrage indispensable, bien que pas très épais quand même (« seulement » 176 pages), à tout fan de La Belle et la Bête, de Disney, et d’animation en général.

John Canemaker (Disney Editions)
Ecrit par l’un des historiens de Disney les plus prolifiques et les plus reconnus, l’ouvrage propose de revenir sur les carrières de deux immenses artistes ayant travaillé pour les studios Disney-Pixar. Le premier, Joe Grant, artistes des premières heures, qui collabora aux premiers grands classiques de Disney de Blanche Neige et les Sept Nains à Dumbo, en passant par Pinocchio, ainsi qu’à des chefs-d’œuvres plus récents comme Pocahontas, une Légende Indienne et Fantasia 2000. Le second, Joe Ranft, artiste de la nouvelle génération d’animateur des années 1980, passé chez Pixar, et qui collabora à la création des premiers dessins animés en 3-D de l’histoire du cinéma, et dont la voix reste attachée aux personnages d’Heimlich, dans 1001 Pattes, et Siffli dans Toy Story 2. Abordant tour à tour chacun des deux dessinateurs, Canemaker revient sur la carrière de ces deux artistes de talents, aujourd’hui disparus.

Jérémie Noyer (L'Harmattan)
Le web amateur francophone est parmi le plus dynamique au monde sur l'univers Disney : beaucoup de sites de grande qualité s'y côtoient, en effet, chacun avec un angle d'analyse différent. Media Magic est l'un d'eux. Administré par Jérémie Noyer, il poursuit l'idée aussi folle qu'enthousiasmante d'interviewer tout le landerneau disneyen. Il prolonge ici son œuvre en librairie en proposant un premier volume de 36 entretiens avec des artistes exceptionnels. De Glen Keane à Andreas Deja et d’Alan Menken à Hans Zimmer sans oublier les frenchies Roger Carel et Richard Darbois, ce livre respire le savoir-faire et savoir-vivre disneyens. Il se dévore d'un trait et s'invite à la relecture, encore et encore...

Jérémie Noyer (L'Harmattan)
Le volume 2 des Entretiens avec un Empire est comme le précédent : terriblement addictif. Jéremie Noyer offre, en effet, à son lecteur l'incroyable privilège de redécouvrir une période où se côtoient les succès et les échecs du label Disney, avec un œil neuf, tout droit venu des protagonistes eux-mêmes. Les artistes livrent ainsi leurs ressentis et analyses, décortiquent leur savoir-faire et parti-pris dans un exercice touchant d'ouverture au public. De Pete Docter à Don Hahn et de Randy Newman à Chris Sanders en passant par Ron Clements, difficile de ne pas être comblé par ces 30 nouvelles interviews plus passionnantes les unes que les autres...

Tom DeFalco (Editions Carabas)
Le rachat, somme toute encore frais, de Marvel par Disney contraint ses fans (qui n’ont d’ailleurs pas besoin de se trop faire prier pour cela !) à s’intéresser à ce label emblématique de supers-héros. Comme Les Chroniques de Marvel l’avait permis l’année dernière, L’Encyclopédie Marvel offre un tour d’horizon complet de l’univers marvelien. Si bien sûr les deux ouvrages sont parfois redondants, ils se doivent tous les deux d’occuper une bonne place dans une bibliothèque de fans Disney. Revers de la médaille : après leur lecture, impossible de prétendre ne pas connaitre les héros Marvel sous (presque) tous les angles... Mais est-ce vraiment un revers ?

Dan Jurgens (Eyrolles)
Et hop, voici justement un angle original non abordé dans Les Chroniques de Marvel et L’Encyclopédie Marvel dans leur analyse de l’univers Marvel : l’art de dessiner ses super-héros. En découvrant leurs traits exacts, le lecteur en apprend, en effet, un peu plus sur ces personnages. Ce livre prend donc naturellement sa place dans une bibliothèque d'un fan Disney et au-delà d’un fan d’animation...

Comment ça ? Acheter en 2010 des B.O. sorties depuis 3 ans pour la plus ancienne ? Ca n’a pas de sens ! Ben si justement. La série Hannah Montana s’est achevée cette année avec la saison Hannah Montana Forever. Très rapidement, parce que le public adolescent se lasse vite des choses et boude le lendemain ce qu’il a adulé la veille, elle va disparaitre des écrans. Ses B.O. ne seront pas rééditées et bon nombre de fans se désoleront de ne pas les avoir achetés au bon moment.

En plus, détenir les 4 CDs permet de voir l’évolution vocale et artistique de Miley Cyrus qui, sur la durée, ne se révèle pas si formatée que ça ! Enfin, et c’est sans doute la chose la plus importante, ces albums regorgent tous de hits ; le plus beau d’entre eux restant « Ordinary Girl ».

Les Disney Channel Original Movies ont cela de particulier qu’ils disposent souvent d’une B.O. de très bonne facture. C’est le cas ici avec un album très enjoué ; «Something About The Sunshine » restant assurément le plus beau titre de l’opus... Attention, il convient de faire vite, cette B.O. ne sera sans doute pas rééditée bien longtemps (eh, oui, c’est aussi une des particularités des B.O. de DiCOM) !

Cet album, à destination des tout petits, présente l'avantage de permettre d'accéder à des génériques emblématiques de la chaine, et notamment le jouissif « Allons Chanter Playhouse Disney ». Autre argument à ne pas négliger pour un fan Disney, la chaine disparait et cède sa place à Disney Junior en 2011 ; inutile donc de préciser le potentiel de collector de cet album...

Walt & El Grupo, superbe documentaire axé sur une période clé des studios Disney, est signé de Theodore Thomas, le fils de Frank Thomas, déjà auteur du remarquable Frank & Ollie. A travers des témoignages d'enfants des membres de l'équipe qui lisent avec émotion les lettres envoyées à leurs conjoints ou amis, des documents d'époques et des reportages actuels sur les lieux originairement visités, le film apporte un éclairage nouveau sur le fameux voyage des artistes Disney en Amérique du Sud. Riche en informations, il parvient ainsi à capter son auditoire et à le surprendre au détour de révélations bluffantes. Le DVD regorge également de bonus qui complètent à merveille le film... Etant précisé qu’il faut un lecteur de DVD multizone pour pouvoir profiter de ce DVD Zone 1, vendu, à l'origine, sur le territoire américain.

En plus de leurs sorties en DVD, Fantasia et Fantasia 2000 sortent en Blu-Ray. Si le manque de bonus de ces éditions, par rapport à celles sorties 10 ans plus tôt, est regrettable,  la formidable restauration des films (que cela soit d'un point de vue image ou son) vaut à elle-seule le détour ... Mais la vraie cerise sur le gâteau est la présence du court-métrage Destino, présenté pour la première fois en vidéo. Il est accompagné d'un documentaire de 80 minutes sur la collaboration entre Walt Disney et Salvador Dali. Une triple pépite !

Durant des années, la tradition du Disney de Noël s'inaugurait dans la salle parisienne mythique du Grand Rex. Malheureusement, le planning des sorties Disney s'est mis à positionner les films en dehors des fêtes de fin d'années si bien que la tradition a été, un temps, abandonnée. Quoi de mieux, en 2010, que de fêter le retour du Disney de Noël en allant le découvrir dans ce fabuleux cinéma. Plus d’une semaine avant sa sortie aux Etats-Unis, la France est ainsi le premier pays à faire découvrir au public Raiponce, un des films les plus attendus de cette fin d’année. Les séances sont précédées du traditionnel et dispensable spectacle aquatique « La Féerie des Eaux ». Mieux encore, certaines séances sont proposées en 3D Grand Large apportant une immersion supplémentaire.
En avant-première MONDIALE au Grand Rex du 17 au 24 novembre 2010.
En avant-première FRANCAISE au Grand Rex du 25 au 30 novembre 2010.
En 3D Grand Large pour toutes les séances des lundis, mardis (sauf mardi 23/11 à 19h30, film en 2D), jeudis et vendredis jusqu'au 17 décembre 2010 inclus.
Le film est proposé jusqu’au 2 janvier 2011.

Pas encore sorti, le film est un des plus attendus de 2011. Une des raisons de cet engouement est la participation du groupe français Daft Punk pour la composition de sa bande originale. Les premiers extraits ont ainsi fait sensation. La musique de Daft Punk est, il est vrai, envoutante au point d'en donner des frissons. Les sièges semblent, sous son effet, vibrer ; le rendu étant alors agréablement déroutant. Leur album va, à n'en pas douter, devenir cultissime...