Newsies
The News Boys
Le synopsis
La révolte gronde chez les "newsies" (c'est le nom donné aux jeunes vendeurs de journaux de New York) depuis que Joseph Pulitzer, propriétaire de l'un des plus grands quotidiens de la ville, a décidé d'augmenter les royalties qu'ils reversent. L'ensemble des jeunes gens, menés par l'impétueux Jack Kelly, se met en effet en grève pour combattre le véritable coup de force du magnat de la presse... |
La critique
Newsies - The News Boys est l'un des nombreux films Disney qui n'a pas eu le succès escompté lors de sa sortie et qui est devenu culte au fur et à mesure du temps. Il possède, en effet, désormais une base de fan de belle ampleur, sans doute pas étrangère à l'adaptation du film en Musical à Broadway. Remplissant chaque soir son théâtre, bien au-delà des espérances, le spectacle développe, il est vrai, encore plus l'aura du long-métrage. Rien d'étonnant à cela : avec de superbes chansons, des acteurs aussi sympathiques que charismatiques, une reconstitution fidèle des décors de l'époque, des chorégraphies millimétrées et un discours moins lisse qu'il n'y parait, Newsies - The News Boys est un film à déguster de bout en bout.
Newsies - The News Boys se base sur une histoire vraie : la grève des
livreurs de journaux new-yorkais de 1899 où des jeunes souvent orphelins se sont
opposés aux magnats de la presse tels Joseph Pulitzer ou William Randolph
Hearst.
Les petits livreurs de journaux, appelés en américain, "newspaper boys", "newsboys"
ou "newsies", sont à l'époque les distributeurs principaux des journaux auprès
du grand public, et ce du milieu du 19ème au début du 20ème. Ce ne sont pas des
employés des quotidiens mais des indépendants qui achètent en gros les
publications aux éditeurs et les revendent eux-mêmes, sans intermédiaires. Ils
n'ont ainsi pas le droit de ramener les invendus et encore moins de se les faire rembourser.
Travailleur précaire, très souvent mineur, un "newsies" se faisait
péniblement 30 cents par jour tout en travaillant jusqu'à tard dans la nuit pour
essayer d'écouler son stock. Pourtant, malgré leur condition d'extrême pauvreté,
souvent sans logis, et avec à peine de quoi s'habiller ou se chausser, ils
n'étaient pas très bien considérés dans la société et leur sort n'intéressait
alors pas
grand monde.
La cause de la grève de 1899 remonte à un an plus tôt. La Guerre Hispano-Americaine de 1898 qui allait amener entre autre conséquence l'indépendance
de Cuba, a fait considérablement progresser le nombre des lecteurs de journaux aux
Etats-Unis. Les éditeurs augmentent ainsi dans l'euphorie le prix d'achat des
livreurs de journaux pour 100 éditions de 50 cents à 60 cents, le tout étant
compensé par la hausse des ventes. L'année suivante, avec la fin de la
guerre, tous les éditeurs décident de revenir au prix initial. Tous sauf deux :
le New York World de Joseph Pulitzer et le New York Morning Journal de William
Randolph Hearst.
En juillet 1899, une large majorité des livreurs refusent donc de livrer les
journaux des deux récalcitrants. Le nombre de grévistes s'élève alors jusqu'à
5 000 et ceux-ci réalisent une démonstration de force en occupant le pont de
Brooklyn. Après 15 jours de grève, les "newsies" obtiennent une demi-victoire.
Joseph Pulitzer et William Randolph Hearst maintiennent leur refus de baisser le
prix d'achat mais acceptent de reprendre les invendus. Une grande première dans
la profession !
Newsies - The News Boys reprend globalement la trame historique. Pour autant, elle change quelques détails. Déjà, elle choisit un protagoniste imaginaire en leader de la grève afin d'être plus facilement identifiable par le public mais aussi plus attachant. Le script élargit également le motif du conflit en en faisant une dénonciation du travail des enfants. D'ailleurs, pour un film relevant du label Disney, il a de quoi étonner par son propos. Certes, tout y dit de façon plus ou moins naïve, pour autant, il s'autorise quelques réflexions sans concession sur le pouvoir de l'argent, de la presse, les mains liés des politiques ou de la police, sans parler de la corruption. Le film dépeint alors merveilleusement la façon dont des « mômes » ont réussi à s'unir pour faire tomber un magnat de la presse. Le discours est d'ailleurs assez frappant : Joseph Pulitzer n'a aucune considération pour ces enfants. Ils sont pour lui quantité négligeable : lui qui fait et défait les candidats à la Présidence des Etats-Unis ou qui décide si son pays doit ou non partir en guerre, juste via la capacité d'influence de son journal ! Il ne comprend pas ainsi que des enfants osent juste penser à se rebeller contre une « simple » augmentation de 10 cents. Le long-métrage décortique ainsi le combat de David contre Goliath, du pot de terre contre le pot de fer. Et même si le tout est enjolivé, label de Mickey oblige, les pistes de réflexions sont bel et bien là. Le propos donne de la sorte une incroyable richesse à cette comédie musicale, la plus dénonciatrice du genre chez Disney.
Le studio au château enchanté n'était pas revenu à la comédie musicale cinématographique
entièrement "live" depuis les années 60. Au cours de cette décennie, le genre
trustait en effet son catalogue avec des films comme
Babes in Toyland (1961),
Summer Magic (1963),
Le Plus Heureux des Milliardaires (1967) et
The One and Only, Genuine, Original, Family Band
(1968). La production se poursuit jusque dans les années 70 au cinéma avec des
longs-métrages mélangeant animation et prises de vues réelles comme
Mary Poppins (1964),
L'Apprentie Sorcière (1971) ou
Peter et Elliot le Dragon (1977)
mais aussi, plus tard encore, à la télévision, avec
Polly (1989) et Polly Comin'
Home ! (1990).
Newsies - The News Boys revient donc dans à un genre que Disney avait abandonné
au cinéma depuis 1968. Et la chose est étonnante car au début des années 90, il est encore complètement has-been auprès du public, notamment adolescent. Le
dernier succès en date est ainsi Dirty Dancing en 1987 et il faut attendre
Moulin Rouge ! en 2001 pour que le genre reprenne ses lettres de noblesses
aux yeux du grand public avec des succès comme Chicago (2002) ou
Hairspray (2007)...
La comédie musicale Newsies - The News Boys doit beaucoup à son
compositeur, Alan Menken. Né le 22 juillet 1949, à New York, il développe très
tôt son intérêt de la musique en apprenant le piano et le violon tout en allant
avec ses parents régulièrement voir des spectacles de Broadway. Après un bref
passage en université de médecine, il se décide de poursuivre des études de
musique à la New York University's Steinhardt School puis au BMI Lehman Engel
Musical Theater Workshop. Il commence ainsi sa carrière de musicien en
travaillant dans des clubs ou en tant que compositeur de jingles. Il rencontre
alors Howard Ashman, qui devient non seulement son meilleur ami, mais également
son associé en qualité de parolier alors même qu'Alan Menken se spécialise lui
dans la composition musicale. Leur premier projet est le spectacle Off-Broadway,
God Bless You, Mr. Rosewater, en 1979. En 1982, ils obtiennent leur
premier succès, toujours pour un spectacle Off-Broadway avec La Petite
Boutique des Horreurs adapté ensuite au cinéma par Frank Oz, pour revenir
ensuite sur scène mais cette fois-ci à Broadway.
En 1988, sort le film d'animation La
Petite Sirène, le premier long-métrage du troisième âge d'or des
Walt Disney Animation Studios. Ce
succès critique et public doit alors beaucoup aux chansons écrites par Howard
Ashman et Alan Menken qui remportent pour elles l'Oscar de la Meilleure Musique
et de la Meilleure Chanson. La
Petite Sirène marque la première date d'une
longue collaboration avec les studios Disney. Le compositeur va en effet écrire
une des chansons de la comédie musicale de télévision,
Polly (1989) mais aussi superviser la chanson du téléfilm
Les Personnages Animés à la
Rescousse (1990). Le duo travaillent ensuite sur
La Belle et la Bête (1991) et un
peu sur Aladdin (1992) quand le
parolier Howard Ashman est terrassé du sida quelques mois avant la sortie de La Belle et la Bête.
Alan Menken finira donc les chansons d'Aladdin
en collaborant avec Tim Rice. Les deux films gagnent eux-aussi l'Oscar de la
Meilleure Musique et de la Meilleure Chanson. Après cela, il enchaine les
collaborations avec les studios Disney sur Pocahontas, une
Légende Indienne (1995), Le Bossu de
Notre-Dame (1996), Hercule
(1997), La Ferme se Rebelle (2004),
Raymond (2006),
Il Etait une Fois (2007),
Raiponce (2010) et
Captain America - First Avenger
(2011).
Au delà du cinéma, il travaille pour les parcs à thèmes avec les spectacles
Beauty and the Beast Live on Stage et The Hunchback of Notre Dame au
Disney's Hollywood Studios au
Walt Disney World Resort, Disney's Aladdin : A Musical Spectacular à
Disney California Adventure au
Disneyland Resort et les attractions The Little Mermaid : Ariel's
Undersea Adventure toujours à
Disney California Adventure et Sindbad's Storybook Voyage à Tokyo
DisneySea au Tokyo Disney Resort.
Il signe également pour les Disney
Theatrical Productions avec les spectacles La Belle et la Bête
(1994), King David (1997) , Der Glöckner von Notre Dame (1999) et
The Little Mermaid (2008) mais aussi Sister Act, non produit
par Disney, mais adapté d'un film
Touchstone Pictures.
Le compositeur est l'un des artistes les plus primés de sa génération avec 8
Oscars gagnés pour 19 nominations, 7 Golden Globes pour 16 nominations et 1 Tony
Award pour 4 nominations.
Ce sont donc pas moins de huit chansons plus quatre reprises qui ont été
écrites pour Newsies - The News Boys. Carrying the Banner sert
ainsi d'ouverture et de final au film. Ce morceau qui est basé sur la devise des
"newsies" permet de présenter leur quotidien. D'une durée de 6 minutes, aussi
bien au début du film qu'à la fin, elle est entrainante et parfaitement en
adéquation avec le caractère des jeunes gens. Deux autres morceaux viennent
ensuite souligner les attentes des jeunes livreurs de journaux et leur mouvement
de grève : The World Will Know et Seize the Day ; toutes deux
étant reprises dans le film. Santa Fe est, elle, la chanson du leader
Jack Kelly (également reprise au cours du récit) : il parle ici de ses rêves et
de son envie de partir vers l'Ouest et de quitter la ville de New-York. My
Lovey-Dovey Baby et High Times, Hard Times sont, pour leur part, les
airs de la tenancière du music-hall entendus ici ou là mais toujours de façon
partielle. Once and for All est ensuite la chanson où les principaux
protagonistes décident d'unir leur force pour lancer un appel général à la
grève. Enfin, King of New York est l'une des dernières mélodies écrites
par Alan Menken sur le film. En cours de production, il se rend compte avec le
réalisateur que le journaliste Bryan Denton se devait d'avoir sa chanson avec
les enfants afin de bien mettre en avant son amitié avec eux.
Au final, tous les airs et chansons bénéficient à plein du talent de leur
compositeur. Elles sont entrainantes et bien écrites (sauf peut-être les deux
chantées par Ann-Margret qui sont à l'évidence passe-plat ou passe-partout.) Les
numéros musicaux sont en outre rehaussés par une chorégraphie à couper le
souffle. Les danses sont à la fois impressionnantes et bien filmées avec un
montage dynamique et efficace. Les scènes de Carrying the Banner, The
World Will Know et Seize the Day sont sans aucun doute les plus beaux
moments du film !
Il faut dire que pour réaliser Newsies - The News Boys, les studios
Disney décident de faire appel à un novice à la réalisation mais un chorégraphe
accompli : Kenneth Ortega. L'artiste est né le 18 avril 1950 à Palo Alto en
Californie. Il débute sa carrière en tant que chorégraphe et travaille très vite
avec Madonna, Cher, Gloria Estefan, Elton John tout en devenant un ami cher de
Michael Jackson. Sa première participation à un film de cinéma se fait en 1980
en qualité de chorégraphe de Xanadu. Il se distingue ensuite, toujours
sur grand écran, pour les danses de Dirty Dancing en 1987. L'année
suivante, il travaille pour la première fois pour Disney en chorégraphiant deux
émissions télévisées : Totally Minnie et Mickey's 60th Birthday.
Newsies - The News Boys est donc sa première réalisation en tant que
telle : elle s'avère efficace quand cela ne danse pas et superbe, naturellement,
lors des morceaux musicaux. Après ce film, Disney lui confiera la réalisation de Hocus Pocus - Les Trois Sorcières
(1993), un autre film devenu culte. Mais son véritable succès grand public sera
incontestablement sa réalisation d'High School Musical -
Premiers Pas sur Scène (2006). Le téléfilm explose tout sur son passage. Il
va non seulement mettre sur le devant de la scène la collection des Disney Channel
Original Movies mais
également rendre extrêmement populaire le genre des comédies musicales tombées
en désuétude chez les adolescents. Le téléfilm est si populaire qu'il réalise
son adaptation scène, High School Musical - Le Concert (2007), sa suite
télévisée,
High School Musical 2 (2007) et sa
suite cinéma,
High School Musical 3 : Nos Années Lycée (2008). En plus de cela, il réalise le moins mauvais des
téléfilms sur les Cheetah Girls, Les Cheetah Girls 2
(2006) et devient le chorégraphe du film concert,
Hannah Montana et Miley Cyrus - Le Film Concert Evènement en 3-D (2008).
Le casting de Newsies - The News Boys est véritablement sympathique ;
notamment chez les jeunes gens et plus encore avec le recul du temps.
L'une des raisons du retour en grâce de Newsies - The News Boys est, en
effet, clairement la présence du rôle titre : Christian Bale. L'acteur anglais
repéré dans L'Empire du Soleil de Steven Spielberg en 1987 à seulement 12
ans enchaine rapidement les rôles mais c'est sa prestation dans American
Psycho en 2000 en trader psychopathe qui le révèle au grand public. Il
participe alors à des blockbusters américains au destin plus ou moins heureux
comme
Le Règne de Feu (2002) ou
Le Prestige (2006) chez
Touchstone Pictures. Il n'empêche !
La reconnaissance internationale de Christian Bale explose littéralement à la
suite de sa collaboration avec Christopher Nolan, dans la trilogie The Dark
Knight entre 2005 et 2012.
Ici, il interprète Jack Kelly, un "newsies" charismatique : dépourvu
d'éducation, il prend d'instinct la tête de la grève. S'inventant un passé, il
ne rêve que de construire son futur en dehors de la grande ville alors même
qu'il est enfermé dans le présent new-yorkais. Il va ainsi tout faire pour se
battre pour une cause qu'il juge juste.
A côté de lui, nombreux jeunes gens attachants tiennent l'affiche. Le premier
d'entre eux est clairement David Jacobs interprété par David Moscow. Il est le
futé de la bande, et l'un des rares à avoir une famille et à ne pas dormir dans
le dortoir des livreurs. Il est celui qui souffle les idées à Jack. Trop timide
et trop rangé, il n'a, en effet, pas le courage dans un premier temps de se
rebeller contre Pulitzer mais saura prendre ses responsabilités quand son ami
aura besoin de son aide.
Chez les autres garçons, se remarquent également Racetrack (Max Casella),
Crutchy (Marty Belafsky), Boots (Arvie Lowe Jr.) ou Mush (Aaron Lohr).
Côté adultes, le bilan est aussi positif avec un Robert Duvall étonnant en
Joseph Pulitzer. L'acteur semble avoir saisi ce que ressent le personnage même
s'il retient quelque fois toute la puissance de son talent. Il participera
ensuite à deux autres films des studios Disney sous le label
Touchstone Pictures, Phénomène
(1996) et 60 Secondes Chrono (2000).
Bill Pullman est, quant à lui, le journaliste Bryan Denton. Sympathique, il
commet toutefois l'erreur de ne jamais se départir de son sourire même dans les
moments difficiles si bien qu'il gêne son jeu dramatique. Il reviendra lui aussi
dans le giron des studios Disney pour Mr. Wrong (1996) chez
Touchstone Pictures.
Sur le registre des rôles féminine, seule est à souligner Ann-Margret, une
cantatrice et une maman de substitution, tout simplement parfaite pour les
jeunes garçons en lutte.
Un mois avant la sortie du film, les studios Disney proposent une émission
télévisée pour promouvoir le film, Newsies ! Newsies ! See All About It.
Elle est diffusée le 28 mars 1992 en syndication, soit deux semaines pile avant
la sortie en salles. Malgré tous ces efforts, le buzz ne prend pas : bien au
contraire d'ailleurs. La Critique est plutôt froide, parfois virulente à tel
point que l'opus est considéré comme le plus mauvais film de l'année (rien que
ça ?!) et décroche le triste honneur d'être nommé pour 4 Razzie Awards : pire
réalisateur, pire acteur, pire actrice et pire chanson. Il "gagnera" même cette
récompense pour High Times, Hard Times. Le plus amusant, c'est qu'à la
même date Alan Menken emporte l'Oscar pour la Meilleur Chanson avec
Aladdin !
Le public boude lui carrément le long-métrage qui ne récolte que 2 millions de
dollars alors que son budget s'élevait à 15. Un des plus mauvais score du label
Disney...
Et pourtant... A l'image de nombreuses œuvres cinématographiques musicales comme Fantasia ou Le Magicien d'Oz, Newsies - The News Boys va gagner petit à petit en popularité. Déjà, lors de sa sortie en VHS de location, le film commence à avoir un excellent bouche-à-oreille et rembourse enfin son budget rien qu'avec les recettes vidéo. Son aura continue d'augmenter et des communautés de fans se créent aidées en cela par l'avènement d'internet. Les premiers succès de Christian Bale et la reconnaissance acquise par Alan Menken font le reste et finissent par transformer Newsies - The News Boys en film culte ! De nombreux aspirants danseurs ou chanteurs se le passent en boucle. Pas étonnant dès lors à voir le film être l'un des premiers films "live" du catalogue Disney à sortir en DVD, avec une édition digne de ce nom qui plus est. Il en sera d'ailleurs de même en Blu-ray. En 2011, le Musical Newsies adapté du film est monté à Broadway et rencontre un succès immédiat, un peu à la surprise générale, y compris de Disney même. Le spectacle reçoit 8 nominations aux Tony Award dont celui du Meilleur Spectacle et en gagne deux : pour la Meilleure Chorégraphie et la Meilleure Musique récompensant là Alan Menken et lui offrant un joli pied de nez par rapport au Razzie Award qu'il avait reçu 18 ans plus tôt !
Newsies - The News Boys est typique des films Disney qui ont été lapidé a priori par la Critique à l'époque de sa sortie pour gagner ensuite en popularité au fil des ans. Devenu culte, il s'apprécie pour ses acteurs sympathiques, sa musique entrainante, ses superbes chorégraphies, ses beaux décors et son message finalement ambitieux. Le réalisateur d'High School Musical 3 : Nos Années Lycée, le compositeur de La Belle et la Bête et les acteurs Christian Bale et Robert Duvall : décidément, quelle belle affiche pour un beau film !