Toy Story 2
Le synopsis
Privé de vacances pour cause de bras déchiré, Woody, le gentil shérif, se retrouve misérablement relégué au sommet d'une étagère. Dans l'attente d'une hypothétique réparation qui ferait s'éloigner pour lui le risque d'une vente en vide-grenier, Woody prend son mal en patience. Mais le destin en décide autrement et lui fait croiser la route d'Al. Collectionneur antipathique, ce dernier parvient en effet à kidnapper le cow-boy dans le but avoué de reconstituer tous les membres d'une seule et même collection de jouets. Woody se retrouve ainsi captif avec Jessie la jeune écuyère, Papi Pépite le chercheur d’or et le cheval Pil Poil.
Mais notre jeune cow-boy n'entend pas en rester là et entreprend de recouvrer la liberté pour regagner le domicile d'Andy. De leurs côtés, tous ses copains de chambrée, Buzz en tête, partent à sa recherche pour le ramener à la maison...
La critique
Indépendamment de tout aspect chronologique, Toy Story 2 est
assurément le film "fondateur" de Pixar. Il a, en effet, prouvé au monde entier
- critiques comme spectateurs, patrons de studio de cinéma comme simples animateurs
- que le studio de Luxo Jr était un grand dans le monde de l'animation, gage
d'extrême qualité, inventif, innovant, décomplexé et surtout, profondément
respectueux de son public. Pixar devient avec lui la coqueluche d'Hollywood, et
au-delà, de toute la "planète cinéma".
Avec Le Parrain 2 ou L'Empire Contre-attaque, Toy Story 2
fait donc partie du cercle très fermé des suites réputées meilleures que leurs
films de référence !
Dès sa sortie, Toy Story 2 prend des airs de pari cinématographique.
Contrairement à aujourd'hui où tous les studios d'animation font de la
production de suites un élément assumé (voire vanté) de leur politique
industrielle, les "numéro 2" de films d'animation ne sont pas, en effet, à
l'époque, entrés dans les mœurs, ni du public, ni de la Critique. Woodie et ses
amis ouvrent ainsi la voie à une pratique que toutes les majors plébiscitent
depuis, quitte, pour certaines, à friser l'overdose : DreamWorks avec
Shrek 2, 3 et 4 et Madagascar 2 ; Fox avec
L'Âge de Glace 2 et 3 ; Disney avec
Peter Pan 2 : Retour au Pays Imaginaire,
Le Livre de la Jungle 2 et
Bambi 2...
Avant Toy Story 2, il faut, il est vrai, remonter à 1945 pour trouver, au
cinéma, une suite (Les Trois Caballeros) à un
long-métrage d'animation (Saludos Amigos de 1943)
même si, en l'espèce, parler de continuation de concept serait plus juste.
Quarante-cinq ans se passent alors avant d'en revoir une débarquer sur les
écrans, avec, en 1990, Bernard et
Bianca au Pays des Kangourous (1990) qui constitue, lui, une suite, au vrai
sens du terme, des (Les) Aventures de Bernard et
Bianca (1977).
Si le cinéma a résisté longtemps à la déferlante des second opus d'animation, le
marché de la vidéo s'est révélé, lui, beaucoup moins farouche à l'idée ; Disney
faisant d'ailleurs preuve pour lui d'une politique de fuite en avant aux
conséquences finalement désastreuses. Juste avant Toy Story, Le Retour de Jafar,
la suite d'Aladdin (1992) directement proposée en
vidéo ouvre, en effet, une boite de Pandore suicidaire. Le film inaugure ainsi
pour le studio de Mickey les suites, direct-to-video, réalisées à bas coups et
recherchant une rentabilité immédiate et facile. Cette vision industrielle se
révèlera assassine sur le long terme : la piètre qualité des œuvres mises sur le
marché affaiblissant à vitesse grand V la réputation du label Disney, le vidant,
en fin de processus, de toutes capacités à voir n'importe laquelle de ses
productions créer l'évènement. A l'aube des années 10, Disney, avec
La Princesse et la Grenouille, peine
d'ailleurs toujours à se remettre des dégâts causés à son nom...
En 1995, la situation est tout autre. Toy Story, ayant eu un succès phénoménal dans un genre restant à défricher, Disney envisage le plus naturellement du monde de lui offrir une suite, sans trop se poser de questions métaphysiques. D'ailleurs, dans l'esprit des dirigeants de l'époque, ce second opus est prévu pour le marché de la vidéo, histoire d'en justifier son existence et de (déjà !) obtenir une baisse de ses coûts de production. Sa genèse est d'ailleurs assurément atypique quand Toy Story 2 prend des airs de film "bonus" ne faisant pas partie du contrat de cinq longs-métrages que Disney et Pixar (représentées respectivement par Steve Jobs et Michael Eisner alors meilleurs amis du monde) signent juste après le succès de Toy Story. Le deal prévoit, en effet, que les cinq histoires soient totalement originales. En fait, recul aidant, il s'avère que Pixar (qui est, à l'époque, un petit studio adossé à un gros mastodonte), n'a pas les moyens d'imposer ses vues face à un Disney impérial ; John Lasseter limitant cependant les dégâts en fixant la condition expresse de voir la suite réalisée si, et seulement si, le scénario tenait la route...
Il n'alla d'ailleurs pas chercher bien loin l'idée de départ de la trame des
nouvelles aventures de Woody. Alors qu'il reçoit régulièrement dans son bureau
la visite de ses enfants - alors bambins -, émerveillés par toutes les figurines
s'y trouvant, John Lasseter s'évertue sans
cesse à leur faire prendre conscience de leurs caractères d'objets de collection
et non de simples jouets. Ainsi, alors que son fils s'empare de son Woody -
dédicacé par Tom Hanks en personne ! - le réalisateur le stoppe dans son élan de
peur de le voir l'abimer. La déception du môme le convint finalement qu'il fait
fausse route : un jouet se meurt en objet de collection, son véritable but est
de combler un enfant, et tant pis, si pour cela, il est détérioré par le
bout-de-chou qui le reçoit.
Toy Story 2 est ainsi construit sur un questionnement plus ambitieux
qu'il n'y parait aux premiers abords : un jouet est-il mieux traité à l'abri
d'une vitrine ou aux mains d'un enfant ? Au-delà de cette considération
pratique, s'en trouve, en effet, une autre à l'évidence bien plus complexe :
vaut-il mieux vivre sa vie pleinement quitte à la perdre ou chercher à se mettre à
l'abri pour viser l'immortalité ?
John Lasseter fait alors appel à Pete
Docter, le futur réalisateur de Monstres & Cie
et
Là-Haut, pour peaufiner son approche. Cherchant à
densifier le propos, ce dernier a la riche idée d'imaginer, autour de Woody, une
sérié télé culte remontant aux années 50 et intitulée Woody's Roundup,
dont le cow-boy ne serait qu'un des jouets dérivés anciennement produits et
aujourd'hui jalousement recherchés par quelques collectionneurs fanatiques. Le
projet Toy Story 2 est sur les rails. Son train est pourtant confié à une
équipe d'artistes pixariens débutants, les "grands pontes" de Pixar, étant
majoritairement occupés par
1001 Pattes ; Pete Docter se consacrant lui à Monstres & Cie.
Le scénario de Toy Story 2 offre un tel potentiel que Pixar entend
vite convaincre Disney de sortir le film au cinéma. Les discussions se déroulent
finalement sans accros, les deux Directions étant en réalité du même avis. Cette
heureuse décision résout, en outre, un cas de conscience qui commençait à voir le
jour du côté d'Emeryville. Hors de question, en effet, pour le studio de Luxo Jr
d'avoir en son sein deux équipes ; l'une dédiée au grand écran (profitant de
budgets en phase avec l'exigence de grande qualité que le média impose) et
l'autre au marché de la vidéo (considéré par tous et à juste titre comme un
parent pauvre de l'animation). Un problème supplémentaire se pose d'ailleurs
dans la structure même de Pixar, qui, tout petite structure à l'époque, n'a pas
les ressources humaines suffisantes pour mettre en place des équipes différentes
selon le circuit de diffusion visé. Difficile ainsi de voir dans la pratique un
artiste réduire sa volonté de qualité alors qu'il travaille indifféremment sur
un projet pour le cinéma ou la vidéo ! Car chez Pixar, la qualité reste le
maitre-mot. Concrètement, le studio n'a pas les moyens humains de mener de front
plusieurs projets ambitieux, tout simplement par manque d'animateurs de haute
compétence. Déjà 1001 Pattes avait eu du mal à
boucler son équipe, alors que dire de Toy Story 2 !
Depuis le succès phénoménal du
(Le) Roi Lion, l'animation n'est, en effet, plus
la panacée des seuls studios Disney, jusqu'ici bien au chaud dans leur pré
carré. Toutes les majors se sont mis au genre ; de la Warner revenue dans
l'arène depuis quelques temps (avec Excalibur et l'Épée Magique en 1998
et Le Géant de Fer en 1999) à la Fox (avec Anastasia en
1997), sans oublier DreamWorks qui s'est elle créée spécialement pour le
marché, en opposant frontal à Disney, (avec Fourmiz et Le Prince d'Egypte en 1998). Et tout ce
joli monde s'est bien sûr installé à Los Angeles ; Pixar étant le seul localisé
non loin de San Francisco. Les salaires s'envolent et le débauchage entre labels est monnaie courante. Au petit jeu du chéquier ouvert, Pixar, qui n'a
pas encore atteint la taille critique, a beaucoup de mal à jouer des coudes.
Le studio est ainsi dans une situation délicate. Ayant accepté de mener à bien
deux projets concomitants, à l'origine parce qu'il pensait que l'un deux destiné
à la vidéo, serait mineur ; il se voit contraint de concentrer ses meilleurs
éléments sur 1001 Pattes, confiant Toy Story 2
à des secondes mains.
Les films suivent ainsi des parcours de production bien différents. Si Tilt
bénéficie à fond du talent de ses créateurs et voit son long-métrage sortir sans
grosses difficultés, Woody se ramasse lamentablement.
John Lasseter tranche : Toy Story 2
doit être revu de fond en comble. Une fois la promotion de 1001 Pattes
lancée, Pixar au grand complet remet la suite de Toy Story
sur l'établi.
Ce sont donc des collaborateurs éreintés par la production des aventures de Tilt qui reprennent au pied levé la destinée de celles de Woody. John Lasseter lui-même mouille sa chemise : il reporte ainsi d'un an son break familial estival et, vu l'ampleur de la tâche, reprend le poste clé de réalisateur du film. Il se résout alors à mettre à la poubelle des scènes entières du film, déjà prêtes mais jugées par trop médiocres. Penaud, il retourne négocier avec Disney un salutaire délai de sortie. Il affronte alors une terrible fin de non-recevoir ; la machine de guerre marketing et merchandising de Mickey étant déjà lancée, il est impossible de la stopper. Dès lors, Toy Story 2 doit débarquer sur les écrans dans neuf mois tout juste et peu importe, pour cela, sa qualité : la missive a le mérite d'être claire ! Tout juste John Lasseter obtient-il un chèque en blanc sur le film : Pixar est maintenant le seul maître à bord et n'a plus à obtenir de validations auprès de Disney aux moindres changements de scénarios ou de personnages. Mine de rien, un temps précieux est virtuellement gagné...
Pixar réorganise sa propre force de frappe : les équipes des deux projets concomitants 1001 Pattes et Toy Story 2 sont fusionnées et tous leurs membres travaillent désormais de concert. John Lasseter s'appuie alors sur une fine (et ramassée) équipe pixarienne : Lee Unkrich (éditeur pour Toy Story et 1001 Pattes) et Ash Brannon (un des réalisateurs de la première version de Toy Story 2) deviennent ainsi coréalisateurs ; Andrew Stanton (futur réalisateur du (Le) Monde de Nemo), Pete Docter (futur responsable de Monstres & Cie) et Joe Ranft s'attèlent, quant à eux, à l'histoire. Après une analyse approfondie de cette dernière, des idées de la première mouture de Toy Story 2 sont conservées ; certaines provenant d'ailleurs de la première version de Toy Story elle-même. La plus emblématique reste ainsi l'utilisation de la série télé mettant en scène Buzz l'Eclair même si elle évolue finalement en jeu vidéo. L'astuce est brillante : elle permet, en effet, de débuter le récit comme un film d'action tout en introduisant un personnage d'importance, Zurg. Ensuite, se retrouve l'idée du cauchemar de Woody craignant de se voir abandonné par Andy. L'émotion reprend le dessus. Enfin, d'autres rebondissements sont amenés ou améliorés par le nouveau staff de production. La présence du deuxième Buzz offre, par exemple, de belles occasions de quiproquos. Elle permet notamment de faire réapparaître le personnage de Zurg (en qualité de jouet cette fois-ci), effectuant au passage un formidable clin d'œil cinématographique à L'Empire Contre-Attaque. La scène de Jessie est aussi nettement améliorée ; elle répond d'ailleurs au cauchemar d'Andy par le biais d'une séquence très émouvante, remarquablement servie par une chanson de Randy Newman.
Coté Casting, Toy Story 2 réengage bien sûr tous les personnages
emblématiques de son film de référence, tout en y rajoutant une ribambelle de
petits nouveaux, tout aussi enthousiasmants.
D'abord, l'abominable empereur Zurg (longuement cité dans le premier opus) fait
enfin son entrée en scène ! Alors qu'il est "simplement" le méchant de la série
télé de Buzz l'Éclair, il réussit le tour de force
d'occuper la fonction pour tout le film lui-même. L'imposture est totale.
Pourtant, à y regarder de plus près, il est juste à la poursuite du "second" Buzz. Tous deux sortis par erreur de leur boite dans le magasin de jouets (par
les amis de Woody eux-mêmes partis à sa recherche), ils se croient, en effet,
pour l'un, vrai rangers de l'espace et, pour l'autre, méchant intergalactique.
Leur interaction est véritablement hilarante, faisant de leur présence un
élément essentiel de la sensation d'extrême qualité de l'opus tout entier.
Un nouveau personnage, plus secondaire, joue également des coudes. Pensé à
l'origine pour Toy Story, Sifli est un petit pingouin asthmatique.
Irrésistiblement sympathique, il représente l'archétype du jouet cassé puis
abandonné par son propriétaire. Il joue le rôle de révélation pour Woody qui
prend, à son contact, conscience de la précarité de sa situation : abimé, il
court, en effet, le risque de se voir délaissé par Andy. Sa rencontre avec Sifli
l'amène d'ailleurs dans une impasse ; le dilemme d'une vie de jouet - à savoir :
choisir la sécurité d'une vitrine de collectionneur ou la joie de combler un
enfant avec le risque d'être cassé puis remisé.
Mais la vraie révélation de Toy Story 2 provient, à n'en pas douter, des
personnages censés tirés de la série des années 50, Woody's Roundup.
Parmi eux, Jessie, la cowgirl a, comme Woody, été le jouet privilégié d'un
enfant (une petite fille), mais contrairement à lui, a été finalement délaissée
puis abandonnée. Elle se dévoile à merveille dans la chanson Quand Elle
m'Aimait qui rend le personnage humain comme jamais : difficile alors de ne pas
essuyer une larme...
Toujours extrait de Woody's Roundup, Bullseye (le cheval de Woody dans la série)
est un adorable personnage de pantomime, dénué de parole, mais particulièrement
expressif.
Présent également au générique de la série, Papy Pépite se révèle être, contre
toute attente, le véritable méchant de l'histoire. Ni Zurg, qui est un simple
jouet excentrique, ni Al, l'humain collectionneur plus filou que méchant (au
passage il est, à l'époque, le meilleur humain jamais dessiné par les studios
Pixar - ils ont fait beaucoup mieux depuis...) ne lui arrivent à la cheville. Se
présentant d'abord comme le gentil papy type, il prodigue d'excellents conseils
à Woody qui s'avèrent ne poursuivre, en réalité, que le seul but de conforter
son projet de finir, bien au chaud, dans un musée. Et peu importe, pour cela,
s'il doit forcer la main de Woody et Jessie ! Sa condition de méchant trouve
toutefois une circonstance atténuante : il a, en effet, toujours été dans un
carton et n'a jamais connu le plaisir d'être la propriété d'un enfant. Enfermé
dans sa boite de présentation, il a ainsi perdu ce que les autres jouets du film
acquièrent instantanément : leur humanité. La symbolique est alors extrêmement
forte, posant avec intensité le dilemme de Woody.
Quelques caméos viennent enfin compléter la -déjà bien fournie- galerie de
personnages : le réparateur de jouet est, en effet, le vieux du court-métrage
Pixar, Le Jeu de Geri tandis que les poupées Barbie font, elles, une entrée
remarquée dans le monde de Toy Story...
Si la galerie de personnages est d'une richesse incroyable, la bande-son reste, elle, en dehors de la chanson de Jessie, tout à fait plan-plan. Randy Newman fait, à l'évidence, pour Toy Story 2, le minimum syndical dont la musique instrumentale est d'ailleurs la première victime. Simili copier-coller du thème du premier opus, elle ne parvient jamais à se rendre transcendante. Cette constatation est d'autant plus regrettable que le rendu 3D de Toy Story 2 est, lui, au contraire, bluffant de qualité. Le bond technique réalisé depuis Toy Story est tel qu'il tout simplement incroyable. En seulement quatre années, l'animation par ordinateur a considérablement évolué, à commencer par celui des personnages humains dont l'apparence est désormais convaincante.
Les critiques sont dithyrambiques et offrent au film de rejoindre le cercle restreint des suites jugées meilleures que leur original. Le public, quant à lui, valide ce ressenti et se précipite dans les salles. Le triomphe est total avec pas moins de 245 millions de dollars, établissant le record de recettes des trois Pixar alors produits et décrochant, au passage, également le « meilleur démarrage », à l'époque, pour un film d'animation. Les professionnels prennent le relai de la Critique et du Public et encensent Toy Story 2. Du moins partiellement : il gagne, en effet, le Golden Globes du Meilleur Film pour une Comédie mais se contente d'une simple nomination aux Oscars pour la Meilleure Chanson (Quand Elle m'Aimait). Les professionnels se voient alors conspués, accusés de snober littéralement les films d'animation. Le débat fait rage et aboutit, deux ans plus tard, à la création aux Oscars de la catégorie du Meilleur Film d'Animation.
Les résultats de Toy Story 2 confirme l'énorme popularité de Woody et
Buzz auprès du public. Le film reste aujourd'hui une franchise lucrative pour
Disney. Il a même droit à une ressortie en 3-Dimension en octobre 2009 jumelée
avec le premier du nom. Un troisième opus (Toy Story 3)
est également mis en production et annoncé pour 2010.
En télévision, Les Aventures de Buzz l'Éclair, une série dérivée, animée
en 2D, voit le jour et propose son épisode pilote directement en vidéo sous le
titre de Buzz
l'Éclair - Le Film : Le Début des
Aventures. Des attractions sont
également construites sous licence dans les différents parcs à thèmes de la Walt
Disney Company : Buzz Lightyear's Astro Blasters ; Buzz Lightyear's
Space Ranger Spin et Toy Story Midway Mania... Enfin, le
marchandisage n'est pas en reste : Buzz et Woody écoulant sur leurs noms des
quantités inimaginables de produits dérivés en tout genre, à travers le monde
entier.
Avec Toy Story 2, Pixar rentre dans la cour des grands studios et affirme, au monde entier, sa maturité et son sérieux. Le film, véritable pierre angulaire de la réputation d'extrême qualité des productions pixariennes, contribue alors à convaincre les spectateurs que le label Pixar est gage de belles œuvres. Un ressenti jamais démenti depuis !