Éli « Big Daddy » Lebœuf
Date de création : Le 11 décembre 2009 Nom Original : Eli La Bouff Créateur(s) : Josie Trinidad (Conception Visuelle) Tom Ellery (Conception Visuelle) Randy Haycock (Conception Visuelle) Bill Schwab (Conception Visuelle) Bruce W. Smith (Conception Visuelle) Duncan Marjoribanks (Superviseur de l’Animation) |
Apparition : Cinéma Jeux Vidéo BD Voix Originale(s) : John Goodman Voix Française(s) : Jacques Frantz |
Le portrait
En 2009, les studios Disney proposent sur les écrans leur quarante-neuvième long-métrage animé, La Princesse et la Grenouille. Les spectateurs sont alors plongés dans l’atmosphère si particulière de La Nouvelle-Orléans où les plus modestes côtoient les magnats du coton et des fèves, au nombre desquels le tonitruant Éli « Big Daddy » Lebœuf.
Éli Lebœuf est l’un des premiers personnages à entrer dans l’histoire durant le prologue de La Princesse et la Grenouille. Parmi les personnalités les plus riches et les plus puissantes de La Nouvelle-Orléans, l’heureux papa arrive dans la chambre de sa fille, Charlotte, particulièrement enjouée de lui montrer l’énième robe de princesse qu’Eudora, la maman de Tiana, vient de lui confectionner. « Oh, quelle élégance », s’exclame l’heureux papa qui ne peut rien refuser à sa fille, « Mais j’en n’attendais pas moins de la meilleure couturière de La Nouvelle-Orléans ».
Prenant Charlotte dans ses bras, « Big Daddy » n’est cependant pas au bout de ses peines. Sa chère petite en veut en effet encore plus. Montrant du doigt la page du conte sur laquelle sont dessinés une princesse et son prince, la fillette exige une autre robe. Au départ récalcitrant, il subit alors une petite crise de la part de Charlotte qui lui tire les moustaches. Pour la calmer, il accepte de répondre favorablement à ce caprice et demande à Eudora si cela la dérangerait de coudre un autre costume en plus de la dizaine de tenues qui trônent déjà dans la chambre de l’enfant.
Obligé de céder, Éli Lebœuf tente malgré tout de faire acte d’autorité vis-à-vis de sa fille adorée. « Écoute-moi bien, princesse », insiste-t-il avec une fermeté apparente, « Tu vas avoir cette robe, mais rien d’autre. Je ne serai plus ton papa-gâteau ». Charlotte écoute sans broncher. Mais à peine son père a-t-il prononcé sa phrase qu’il sort de nulle part un petit chien pour faire, une fois encore, plaisir à sa fille.
Des années plus tard, « Big Daddy » est toujours aussi jovial. Sa fortune faite, il essaye au quotidien de venir en aide à ses concitoyens, n’hésitant pas à donner une pleine liasse de billets verts pour payer un simple journal vendu dans la rue par à un jeune vendeur. Il ignore alors qu’il est observé par le sinistre Docteur Facilier qui, dissimulé derrière un mur, convoite ses incroyables richesses. Parmi les petits plaisirs du quotidien que Lebœuf affectionne, figurent notamment les délicieux beignets cuisinés par Tiana pour les clients du Duke’s Cafe.
Difficile, toutefois, de déguster tranquillement les formidables pâtisseries quand on a une fille aussi extravagante que Charlotte. Entrant dans le restaurant avec fracas, celle-ci trépigne de bonheur depuis qu’elle a appris dans la presse que le prince Naveen de Maldonia était arrivé en ville. Mieux ! Le bellâtre sera le soir même l’invité d’honneur du bal masqué organisé par son cher « papounet », lequel vient d’ailleurs d’être élu roi de la parade du Mardis Gras pour la cinquième année d’affilée ! Afin de conquérir le cœur du prince, Charlotte arrache une liasse de billets de la poche de son père afin de la donner à Tiana, chargée de cuisiner quelques centaines de ses succulents beignets pour la fête.
La nuit venue, toute la bonne société de La Nouvelle-Orléans est réunie dans les jardins du manoir de « Big Daddy » pour le fameux bal masqué. Le maître des lieux se prête lui-même au jeu en arborant une toge et une couronne de lauriers, une référence à la Rome antique tout à fait appropriée pour rappeler qu’il est lui-même l’un des empereurs de la ville. « Aaahhh ! Sénateur Johnson », fanfaronne-t-il au moment de serrer la main de l’un des hommes politiques les plus puissants de la région, « Comment ça va Jimmy ? J’espère que vous laisserez quelques beignets à vos électeurs ! ».
La fête va bon train. Mais celle-ci a tôt fait d’être ruinée lorsque Tiana et Naveen, tous les deux changés en grenouilles à cause d’un sortilège vaudou de Facilier, provoquent la panique parmi les invités. « Hey ! Stella !!!! », hurle alors Éli Lebœuf qui intime l’ordre à sa chienne d’attraper les batraciens. Ni une, ni deux, Stella se met en chasse, non sans faire valser la vaisselle et la nourriture.
La fête est gâchée mais « Big Daddy » n’en a pas pour autant perdu sa jovialité. Il apprend en effet que Naveen a demandé sa main à Charlotte. Ce que le magnat ignore alors, c’est qu’il s’apprête à donner sa fille en mariage au perfide Lawrence, le serviteur du prince qui a usurpé sa place grâce à la magie noire de Facilier.
Les noces sont ainsi organisées le soir du Mardi-Gras. Vêtu d’une couronne, d’un manteau d’hermine, et attifé d’une perruque et d’une fausse barbe, Éli Lebœuf trône comme prévu au sommet du char réservé au roi de la parade. Juste devant lui, sur un autre véhicule en forme de gâteau de mariage, sa fille Charlotte est sur le point de prononcer ses vœux face au « pseudo » prince Naveen. Dans l’ombre, le Docteur Facilier observe la scène. Une aiguille à la main, il attend le bon moment pour transpercer une poupée vaudou à l’effigie de « Big Daddy ». Ce dernier est heureusement sauvé d’une mort certaine grâce à l’intervention du véritable Naveen, toujours changé en grenouille.
Le mariage ainsi interrompu, Charlotte est sens dessus dessous. Elle peut néanmoins compter sur le soutien de son père qui, chacun l’imagine, ne doit pas comprendre grand-chose à la situation. Lorsque la supercherie orchestrée par Lawrence est enfin révélée, il donne l’ordre aux policiers de l’incarcérer dans la prison du comté.
Une fois que tout est rentré dans l’ordre, Éli Lebœuf assiste aux côtés de sa fille au mariage de Tiana et de Naveen dans l’enceinte de la cathédrale Saint-Louis de La Nouvelle-Orléans. Quelques semaines plus tard, il fait partie des invités au moment de l’inauguration du Palais de Tiana, le restaurant tenu par l’héroïne où il peut, à sa guise, savourer d’autres succulents beignets.
Lorsqu’ils se lancent dans l’écriture de ce qui est encore titré The Frog Princess au milieu des années 2000, John Musker, Ron Clements, Dean Wellins et Rob Edwards désirent mettre en scène le premier conte de fée américain dans lequel le rôle principal est offert à la première princesse Disney afro-américaine. Pour ce faire, l’intrigue du film est déplacée. Les créateurs abandonnent ainsi l’Europe dépeinte par les frères Grimm pour la remplacer par le cadre envoûtant de La Nouvelle-Orléans dans les années 1920. L’héroïne, baptisée Maddy puis Tiana, est alors dépeinte comme la femme de chambre d’une jeune aristocrate dont le père a fait fortune dans le coton. Le personnage de « Big Daddy » commence dès lors à voir le jour même si le script est encore soumis à plusieurs changements. Au gré des réécritures, Tiana perd son statut de domestique pour devenir une jeune serveuse indépendante rêvant d’ouvrir son propre restaurant. Son ancienne maîtresse, Charlotte, devient quant à elle sa meilleure amie. Le rôle d’Éli Lebœuf est lui-même étoffé.
Second rôle comique destiné à offrir un peu de légèreté à une histoire mêlant romance et magie noire, Éli Lebœuf est dépeint comme l’homme le plus riche de La Nouvelle-Orléans. Certainement veuf, le spectateur ignorant toutefois tout du destin de son épouse, le magnat ne possède qu’un seul parent, sa chère fille Charlotte à qui il ne peut rien refuser. Logé dans un immense manoir situé dans les quartiers chics de la ville, « Big Daddy » considère par ailleurs ses voisins et ses relations comme autant de membres de la famille. Il se montre en effet généreux avec les plus modestes. Il est également admirablement gentil avec Eudora et sa fille, Tiana. Sa bonne humeur et son altruisme lui valent d’ailleurs d’être un homme apprécié auprès de ses concitoyens qui lui renouvèlent leur affection en le nommant depuis plusieurs années roi de la parade de Mardi Gras. Cela ne l’empêche malgré tout pas d’avoir des ennemis. Parmi les jaloux, se trouve en particulier le fourbe Docteur Facilier qui lorgne sur sa fortune.
Feuille de modèles
Dès les premières recherches graphiques, Éli Lebœuf apparaît sous les traits d’un homme imposant. Les créateurs du film souhaitent alors rendre hommage à des classiques du cinéma comme La Chatte sur un Toit Brûlant et Chut… Chut, Chère Charlotte en dessinant l’archétype-même du riche Américain tel qu’il est représenté sur grand écran. « Big Daddy » reprend ainsi certains traits de Burl Ives qui incarne « Big Daddy » Pollitt dans le classique réalisé par Richard Brooks. Il s’inspire également de Victor Buono qui interprète Samuel Eugene « Big Sam » Hollis dans le long-métrage de Robert Aldrich.
L’apparence graphique d’Éli Lebœuf est notamment le fruit du travail de plusieurs artistes parmi lesquels Josie Trinidad, Tom Ellery, Randy Haycock, Bill Schwab et Bruce W. Smith.
Entrée chez Disney en 2004 après avoir collaboré avec MGA Entertainment et Klasky Csupo, Josie Trinidad débute comme artiste de storyboard sur Comment Brancher Son Home Cinéma, La Princesse et la Grenouille, Raiponce, La Ballade de Nessie et Les Mondes de Ralph dans lequel elle prête au passage sa voix au personnage de Jubileena Bing Bing. Elle travaille ensuite sur Les Nouveaux Héros, Zootopie, Ralph 2.0 puis intègre l’équipe créative de La Reine des Neige II, Raya et le Dernier Dragon, Encanto, la Fantastique Famille Madrigal, Avalonia, l’Étrange Voyage et Wish – Asha et la Bonne Étoile.
Tom Ellery débute sa carrière dès la fin des années 1980. Associé aux productions Pinocchio et l’Empereur de la Nuit, Le Cygne et la Princesse, Richard au Pays des Livres Magiques et Dany, le Chat Superstar, l’artiste collabore dans le même temps avec Disney sur plusieurs longs-métrages tels que La Petite Sirène et La Belle et la Bête. Coréalisateur de Pocahontas 2 : Un Monde Nouveau, il participe à la création des personnages de Chicken Little et La Princesse et la Grenouille, puis aux storyboards des (Les) Mondes Ralph, La Reine des Neiges, Zootopie, Raison, Déraison, Ralph 2.0, La Reine des Neiges II, Raya et le Dernier Dragon et Encanto, la Fantastique Famille Madrigal.
Recherches graphiques de Tom Ellery
Randy R. Haycock débute sur des séries comme les Tiny Toons et les Animaniacs avant de devenir assistant animateur sur Aladdin. Animateur de Simba et Pocahontas, il hérite avec Tarzan de son premier méchant, Clayton. Il crée ensuite la princesse Kida, Jim Hawkins, plusieurs personnages de Bienvenue chez les Robinson, le prince Naveen, Bourriquet dans Winnie l’Ourson ainsi qu’Anna et Kristoff. Son nom est également inscrit au générique de Sinbad, la Légende des Sept Mers, Chicken Little, La Ballade de Nessie et Vaiana, la Légende du Bout du Monde.
Bill Schwab commence sa carrière au début des années 1990. Il collabore alors avec plusieurs studios, notamment Pixar (Toy Story), Paramount et MTV Films (Beavis et Butt-Head se Font l’Amérique), Cartoon Network (Time Squad, la Patrouille du Temps), Nickelodeon (Jenny Robot, The Fairly Odd Parents), IDT Entertainment (Une Sacrée Sorcière) et Rhythm & Hues. En 2005, il entre chez Disney et devient character designer sur Raiponce, La Princesse et la Grenouille, Lutins d’Élite : Mission Noël, Les Mondes de Ralph, La Reine des Neiges, Vaiana, la Légende du Bout du Monde et La Reine des Neige II. Ponctuellement employé sur la série La Ferme en Folie produite par Nickelodeon en 2007 ou bien sur American Dad pour le compte de 20th Century Fox Television en 2010, il est promu directeur artistique d’Encanto, la Fantastique Famille Madrigal.
Originaire de Los Angeles où il voit le jour le 6 septembre 1961, Bruce W. Smith nourrit sa passion pour le dessin dès le plus jeune âge. Il a ainsi dix ans lorsqu’il s’amuse à créer son premier dessin animé inspiré des (Les) 101 Dalmatiens. Élève de l’Institut CalArts, il débute en 1984 comme assistant animateur sur les séries Garfield et Cosmocats. Il rejoint ensuite les équipes de Disney au travail sur Qui Veut la Peau de Roger Rabbit. Pour d’autres studios, Bruce W. Smith enchaîne ensuite avec Back to Neverland, Homère le Roi des Cabots, Rock-O-Rico, Bébé’s Kids et Space Jam. De retour chez Disney, il planche sur Tarzan, Kuzco, l’Empereur Mégalo, La Ferme se Rebelle, La Princesse et la Grenouille et Winnie l’Ourson pour lesquels il anime Kerchak, les babouins, Pacha, Pearl Gesner, le docteur Facilier ainsi que Porcinet, Maman et Petit Gourou. Bruce W. Smith est par ailleurs le créateur de la série Cool Attitude. Son nom est également associé à la production des (Les) Mondes de Ralph, La Reine des Neiges, Clochette et la Créature Légendaire, Teen Titans Go! Le Film. En 2019, il réalise le court-métrage Hair Love qui remporte l’Oscar dans sa catégorie.
L’animation de « Big Daddy » est supervisée par Duncan Marjoribanks. Né le 29 décembre 1953 à Toronto, au Canada, l’artiste débute sa carrière à la fin des années 1970. Engagé chez Hanna-Barbera en tant qu’animateur et concepteur visuel, il travaille alors sur Les Voyages Fantomatiques de Scoubidou, Casper and the Angels, The World’s Greatest SuperFriends et Godzilla. Après un passage chez Ruby-Spears Productions puis aux Jim Henson Studios, Marjoribanks entre chez Disney. Superviseur de l’animation de Sébastien dans La Petite Sirène, il donne ensuite vie à Percival McLeach, à Abu et au gouverneur John Ratcliffe. Ponctuellement associé à la production du (Le) Bossu de Notre-Dame, il rejoint bientôt les rangs du concurrent Dreamworks, S.K.G. et collabore aux productions du (Le) Prince d’Égypte, La Route d’Eldorado et Spirit : l’Étalon des Plaines. De retour chez Disney, l’artiste anime Miss Caloway dans La Ferme se Rebelle et « Big Daddy » Lebœuf dans La Princesse et la Grenouille. Crédité au générique de Bienvenue Chez les Robinson, Duncan Marjoribanks fonde sa propre compagnie, Duncan Studio Productions, au début des années 2010.
En version originale, « Big Daddy » est interprété par John Goodman. Né à Saint-Louis, dans le Missouri, le 20 juin 1952, l’acteur étudie à la Southwest Missouri State University où il pratique notamment le football américain et le théâtre. Quittant le Midwest pour New York en 1975, il se destine alors à la comédie et obtient ses premiers rôles au début des années 1980. Alternant entre la scène et les écrans, il apparaît au cinéma dans Un Flic aux Trousses (1983), Les Tronches (1984), True Story (1986) et Arizona Junior (1987) avant de devenir un visage familier auprès du public grâce au rôle de Dan Conner dans la série Roseanne qui lui vaut de remporter le Golden Globe du Meilleur Acteur (1988-1997). Sa filmographie compte également des titres comme Always (1989), Arachnophobie (1990), La Famille Pierrafeu (1994), The Big Lebowski (1998), Coyote Girls (2000), The Artist (2011), Argo (2012), 10 Cloverfield Lane (2016), Kong : Skull Island (2017)… Récompensé par un Disney Legends Award en 2013, John Goodman prête par ailleurs sa voix à Pacha, James Sullivan, Baloo et « Big Daddy » Lebœuf.
En France, le rôle est tenu par Jacques Frantz. Né à Dijon le 4 avril 1947, il débute au théâtre dès l’enfance. Élève au Conservatoire de Dijon et au Conservatoire national supérieur d’art dramatique, il monte sur scène dès 1971 aux côtés de Robert Hossein dans Crime et Châtiment, Les Bas-Fonds et La Prison. Il joue ensuite dans Les Brumes de Manchester, Phèdre ou bien encore Célébration, Ernesto Che Guevarra et L’Amante Anglaise. Au cinéma, il apparaît dans L’Homme du Fleuve (1975), Tendre Poulet (1978), Les Compères (1983), Les Ripoux (1984), La Crise (1992), Fanfan la Tulipe (2003) et Comme des Frères (2012). Également présent à la télévision, Jacques Frantz est très actif dans l’univers du doublage. Voix française de Robert De Niro, Mel Gibson, John Goodman, Nick Nolte, Steve Martin et Stellan Skarsgard, il interprète en outre des personnages comme Gus, Cassim, Al McWhiggin, Pacha, Sulli, Caïd, John Silver, Alameda Slim, « Big Daddy » Lebœuf et le roi Fergus. L’acteur disparaît le 17 mars 2021 à l’âge de soixante-treize ans.
Comme l’ensemble des personnages principaux de La Princesse et la Grenouille, « Big Daddy » Lebœuf est présent dans l'adaptation du film en bande dessinée.
Le papa gâteau apparaît également dans le jeu vidéo créé pour PC, Wii et Nintendo DS. L’histoire se déroule alors après les événements du film original. À présent mariée à Naveen, Tiana doit gérer son restaurant et les demandes de ses nombreux clients parmi lesquels « Big Daddy ».
Une carte à l’effigie d’Éli Lebœuf compose le set associé au Docteur Facilier dans l'extension Mauvais Jusqu'à l'Os du jeu de société Disney Villainous. L’image du magnat du coton est également reprise dans le jeu de cartes Disney Lorcana.
Second rôle à la carrure imposante, Éli « Big Daddy » Lebœuf incarne avec panache l’opulence des grands propriétaires terriens du Vieux Sud des États-Unis tout en apportant une belle dose de comédie à La Princesse et la Grenouille dans son rôle de papa gâteau incapable de résister à sa fille adorée.