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Les Éléments Disparus de Disneyland Paris
Retour sur les Effets et Détails qui ont Fait la Magie du Resort

L'article

rédigé par Élias Leprince
Modifié le 20 septembre 2024

Ouvert en 1992, puis évoluant au fil de longues décennies, Disneyland Paris est un Resort qui a progressivement changé de visage depuis ses premiers jours. Combien de souvenirs marquants remontent uniquement à la mémoire de celles et ceux qui ont connu la jeune destination dans les années 1990 ? Combien de visiteurs partent aujourd’hui encore à la recherche de détails qu’ils sont persuadés d’avoir vus il y a très longtemps, mais qu’ils ne parviennent pas à retrouver malgré la plus grande des persévérances ? Comme tout lieu sur Terre, Disneyland Paris s’est parfois métamorphosé, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, pour répondre à divers besoins successifs ; ceci engendrant la disparition d’éléments significatifs comme l’apparition de nouveaux détails dignes d’intérêt. Walt Disney lui-même, qui était par ailleurs connu pour son souci d’apporter constamment un grand nombre de modifications à Disneyland, défendait l’idée que son Parc ne serait jamais achevé tant qu’il resterait de l’imagination dans le monde. Le Resort européen n’a pas dérogé à la règle.

Projets abandonnés, corrections apportées au fil du temps, retrait d’effets trop contraignants à maintenir, remplacements… Nombreuses sont les raisons pour lesquelles un élément peut être retiré, remplacé, voire complètement effacé. Mais nombreux sont également les documents qui ont permis de les immortaliser. Il est alors temps de revenir sur les plus remarquables d’entre eux pour une plongée inoubliable dans un Disneyland Paris en perpétuel changement.

Les Arches Lumineuses de Noël

En tant qu’entrée du royaume enchanté qu’est le Parc Disneyland à Disneyland Paris, Main Street, U.S.A. est le Land servant d’introduction à tout ce qui attend les visiteurs. Ce rôle n’est jamais plus probant qu’à la période de Noël, lorsqu'il doit leur offrir un spectacle époustouflant dès les premières minutes. Et quel spectacle s’offre en effet à leurs yeux avec l’immense sapin qui s’érige fièrement sous la neige, au centre de Town Square résonnant de joyeux airs de Noël ! Cependant, ce tableau enchanteur ne se cantonnait pas à cela autrefois, comme peuvent s’en souvenir celles et ceux qui ont eu l’occasion de célébrer les diverses saisons hivernales du Resort au cours des années 1990.


(Source: Photos Magiques)

En effet, une fois passé le sapin, c’était toute l’avenue qui était illuminée par de grandes arches étincelantes, encadrant la vue sur Le Château de la Belle au Bois Dormant scintillant à l’horizon. Ces grandes arches, qui avaient été révélées au public dès Noël 1993, conféraient une dimension bien plus magique aux Parades qui défilaient en-dessous d’elles et accompagnaient même les Cérémonies d’Illumination du Sapin de Noël. Elles ont égayé toutes les saisons de Noël des années 1990 jusqu’au début des années 2000, mais ont malheureusement connu leur dernier Noël en 2004. Par la suite, elles ont laissé place à de plus sobres ornements.

La Pharmacie du Dr. Chilton

Besoin d’un peu d’aspirine ? Le Docteur Chilton a ce qu’il faut dans sa pharmacie au 76, Town Square. Ou plutôt avait… En effet, cet établissement, autrefois situé entre Town Square Photography et l’entrée de Discovery Arcade, était l’adresse où les citoyens de Main Street, U.S.A. venaient chercher leurs nécessaires panacées. En réalité, ce bâtiment n’était qu’une façade décorative avec des vitrines exposant divers remèdes ou concoctions typiques du début du vingtième siècle, ajoutant ainsi un contraste bienvenu dans la juxtaposition des différentes enseignes du Land.


(Sources: Jack Spence / David Goebel)
 

Au début des années 2000, Town Square Photography a été agrandi pour se voir ajouter le Photographic Studio, un endroit où les visiteurs pouvaient être photographiés à la mode victorienne. La façade et l’espace disponible derrière Dr. Chilton's Pharmacy ont donc été reconvertis pour cet usage, remplaçant par là même toute mention du bon docteur par celle de George Eastman, fondateur de Kodak, prenant les commandes de l'établissement nouvellement nommé The George Eastman Photographic Studio. Cependant, avec le remplacement de Town Square Photography par New Century Notions - Flora’s Unique Boutique en 2014, la façade de l’ancienne pharmacie est revenue à sa fonction première de simple décor, à la différence près qu’elle expose dorénavant les appareils électriques de Franklin Electric Lighting & Appliances Co.

Les Verrières des Arcades

Quel plaisir que celui de flâner le long de Main Street, U.S.A. par une calme et belle journée d’été ! Mais ce plaisir doit-il inexorablement disparaître lorsque le temps se gâte ou lorsque l’avenue est bondée ? Bien sûr que non, Liberty Arcade et Discovery Arcade sont là pour ça. Ces deux galeries parallèles à l’avenue principale jouent en effet le double rôle d’abri en cas d’intempéries et d’itinéraires alternatifs en cas de forte affluence. Conçues comme des rues marchandes couvertes, leurs plafonds vitrés protègent de la pluie tout en laissant entrer la lumière. Si peu de visiteurs se souviennent aujourd’hui de ce détail en particulier, les verrières semblant étrangement opaques et obscures depuis plusieurs années, c’est qu’elles étaient en réalité mises en lumière grâce à un système de rétroéclairage qui n’est malheureusement plus en fonctionnement.


(Sources: Eddie Sotto / Beat Glauser)

Liberty Arcade et Discovery Arcade étant situées à l’intérieur de bâtiments, elles avaient besoin d’un éclairage artificiel pour simuler la lumière du jour à travers leurs verrières. Cet éclairage avait été soigneusement conçu pour s’accorder à la véritable luminosité extérieure en fonction des heures de la journée. L’Imagineer Eddie Sotto, attentif au moindre détail, avait même pris soin d’y faire ajouter des feuilles mortes, agglomérées dans certains coins au-dessus des vitres comme entassées par le vent, pour ainsi donner l’impression que c’était bel et bien le ciel qui se trouvait au-dessus de ces parois de verre.

Les Opossums de Big Thunder Mountain

Qui a dit que Big Thunder Mountain n’avait pas de looping ? Cet avis n’est certainement pas partagé par cette famille d’opossums suspendue par la queue à la branche d’un vieil arbre au-dessus de l’ancienne voie ferrée. Plusieurs fois par jour, ces trois curieux rongeurs se retrouvaient en effet emportés malgré eux par l’appel d’air provoqué par chaque passage de train, au point de tournoyer à toute vitesse autour de la branche avant de revenir à leur position initiale. De quoi leur donner le tournis…


(Sources: The Travel Manifest / Disneyland Paris Bons Plans)

Depuis 2016, ils semblent aller mieux car la restauration de la vieille mine d’or au cours de l’année a supprimé cet effet et leur a depuis permis de garder la tête en bas sans trop de dérangement. 

J.Nutterville

Thunder Mesa, ville de l’Ouest haute en couleur, est peuplée de personnages aussi variés qu’excentriques. Parmi ses plus éminents citoyens figure celui qu'il est préférable de ne rencontrer qu’une seule fois dans une vie, au demeurant le plus tard possible : le croquemort J. Nutterville. Un homme froid, à l’allure peu avenante, propriétaire d’un discret établissement de pompes funèbres non loin de Phantom Manor.


(Sources: Figment Jedi / Maleficious Villain)

Bien que la compagnie des vivants ne dût guère être à son goût, ce personnage inquiétant avait pour habitude de quitter son atelier et de se mêler aux foules, mais jamais sans s’équiper de son mètre dépliant. Errant dans les environs de l’ancienne propriété des Ravenswood, il scrutait attentivement les passants de son regard glaçant et se permettait même de relever les mesures de certains clients potentiels… juste au cas où.

La Fontaine d'Adventureland Bazaar

Adventureland Bazaar constitue l’entrée monumentale d’Adventureland, la mystérieuse contrée exotique attisant les convoitises des plus grands aventuriers et explorateurs. Un beau contraste se dessine d’emblée entre l’opulence de cette cité orientale et la nature indomptée qui s’étend au-delà, et rien ne l’incarne mieux que le lustre majestueux suspendu sous l’arche du rempart. Ce lustre semble aujourd’hui bien seul car à l’origine, une grande fontaine mauresque laissait couler son eau juste en-dessous de lui.

Cette fontaine manquant à l’appel est l’un des rares éléments observables à l’ouverture du Parc Euro Disneyland en 1992, mais qui n’y sont pas restés au-delà de la première année. Le seul vestige que la fontaine a laissé derrière elle est une discrète mosaïque orientale au sol encadrée par des bancs de pierre.

L'Arche de Fantasyland

Symbole de Disneyland Paris par excellence, Le Château de la Belle au Bois Dormant constitue également le majestueux portail vers le monde enchanté de Fantasyland. Mais il n’est cependant pas le seul à remplir ce rôle particulier car une autre entrée, moins imposante, se trouve au nord-est, marquée par deux tours quasiment identiques. Celles-ci étaient autrefois reliées entre elles par une arche dont les finitions n’avaient rien à envier aux autres éléments du Parc. Le nom de Fantasyland, entouré d’une banderole, y était peint d’une manière qui n’était pas sans rappeler les noms traditionnellement affichés à l’entrée des autres Lands.


(Sources: DLP Treasures / Passion DLP)

Surplombant la route de la Parade, cette arche avait néanmoins le désavantage d’imposer une restriction de hauteur aux chars passant en-dessous d’elle. Or, l’année 1999 devait inaugurer la Parade Disney ImagiNations, dont certains chars pouvaient atteindre onze mètres de haut. Il fut alors décidé de retirer l’obstacle de l’arche, après sept ans de bons et loyaux services. Depuis, les deux tours sont les seuls vestiges de ce que fut cette entrée monumentale, fidèles sentinelles veillant sur le chemin menant vers les contes de fées.

Les Lagons Enflammés de Discoveryland

Terre de découvertes, Discoveryland s’ouvre avec un paysage pour le moins spectaculaire. Le chemin est encadré de rochers volcaniques aux allures cristallines, baignant pour la plupart dans des mares au point d’ébullition. Ce caractère quasiment extraterrestre de l’entrée de Discoveryland a été travaillé par les Imagineers dans le but de donner l’impression que le Land était bâti sur un site volcanique lui conférant son énergie naturelle.


(Source: Disney & More)

Afin de souligner davantage ce détail particulier de l’histoire, ils avaient à l’origine conçu un effet saisissant sous la forme d’éruptions de flammes surgissant de ces Crater Pools vaporeux. Cet effet, formant parfois un tracé ardent sur l’eau ou éclatant en une brève gerbe de flammes, avait l’avantage de surprendre les visiteurs sans méfiance et d’attiser leur curiosité face à ce Land encore inexploré. 

La Légende de l'Hypérion

L’un des véhicules attirant immédiatement le regard après avoir franchi l’entrée de Discoveryland est l’imposant dirigeable Hyperion, amarré au sommet d’un immense hangar. Ce géant des cieux, affrété et visiblement prêt à partir, semble pourtant bien endormi. Quel mystère se cache derrière tout cela ? Les visiteurs qui se posaient la question pouvaient justement trouver quelques indices sur un panneau situé devant l’entrée.

L’histoire et les caractéristiques techniques de l’appareil y étaient détaillées, racontant les aventures de l’unique capitaine qu’il avait connu et les quarante-neuf expéditions qu’il avait entreprises. Seulement, le matin de son cinquantième départ, ce capitaine a mystérieusement disparu sans laisser de traces. Élucidant le mystère pour les uns ou au contraire l’accentuant pour les autres, ce panneau est resté à la vue de tous jusqu’à la fin des années 2000. Il est aujourd’hui toujours présent, mais simplement recouvert par un menu du Café Hyperion.

Buffet-Automobile au Café Hyperion

Chaud devant ! Service rapide ! Tous en voiture !

Si ce n’était pas nécessairement le genre de formules qu’attendaient les visiteurs patientant aux comptoirs du Café Hyperion, c’était bel et bien le tableau qu’ils découvraient dès leur entrée dans l’ancien hangar du dirigeable du Capitaine Brieux. Ils pouvaient en effet apercevoir deux curieuses automobiles rutilantes dont la cargaison n’était ni plus ni moins que des assortiments de mets, crudités ou sauces pour accompagner les repas proposés.


(Source: J°o°eL)

Très astucieuses interprétations rétrofuturistes de la notion de buffet, ces voitures « ElectroMatic », comme elles étaient nommées, sont restées présentes pendant de longues années, permettant certainement une meilleure répartition des foules que peut connaître ce lieu.

L'Orgue de Disney& Co.

Conçue pour évoquer les arts forains, Disney & Co. est la boutique idéale pour tout enfant souhaitant enrichir sa collection de jouets. Rien en ce lieu ne représentait mieux cet univers festif que le grand orgue situé en son centre. Présent dès l’ouverture du Parc Disneyland en 1992, il s'agissait plus précisément d'un calliope qui n'avait d'ailleurs rien à envier à ses homologues de Main Street Station ou du Carrousel de Lancelot. L'ambiance musicale qu'il diffusait même dans la boutique était essentiellement composée de fanfares de cirque.


(Sources: Disney and More / DLP Info)

Ce calliope formait un même ensemble avec les comptoirs de caisse qui l’entouraient et il n’était pas rare de voir les foules s’amonceler autour de lui, causant parfois quelques problèmes de circulation dans cet espace déjà bien étroit. Au cours d’une grande rénovation en 2011, la boutique s’est donc vue retirer cet élément hautement significatif. Mais l’orgue n’a pas pour autant disparu car il a depuis trouvé une seconde vie à Storybook Circus au Magic Kingdom de Walt Disney World Resort.

Les Tipis de Wilderness Trail

Tout voyageur entrant à Frontierland aura certainement remarqué la présence de trois tipis shoshones non loin du Fort Comstock. Témoignant des relations pacifiques qui pouvaient exister entre les pionniers et les tribus indigènes, ils étaient originellement ouverts au public et concluaient toute visite de l’attraction Legends of the Wild West. Les visiteurs pouvaient ainsi librement emprunter Wilderness Trail, un chemin serpentant jusqu’au petit campement, et y découvrir les trois tipis au bord d’un ruisseau. Dans chacun d’entre eux grésillaient encore les braises d’un feu qui dégageait une fumée sortant par leur sommet.


(Sources: Disney and More / Vintage Disney Parks Channel)

Toujours présents aujourd’hui et aisément observables d’une certaine distance, les tipis ne sont pas à proprement parler des éléments de décor disparus, mais il n’est malheureusement plus permis de s’en approcher. Malgré cela, ils ne sont pas négligés pour autant et certains de leurs effets sont encore bien fonctionnels, comme par exemple la fumée s’échappant de leurs sommets.

Les Pirates de l'Ombre

Peu d’aventures mettent en scène l’art du combat comme le fait Pirates of the Caribbean. L’attraction, remarquable pour ses nombreux Audio-Animatronics, avait recours à une méthode particulière : l’utilisation d’ombres en arrière-plan en complément des personnages animés. Certaines scènes, comme celles du fort inondé ou du sac de la ville, bénéficiaient ainsi grandement de ces effets dynamiques.


(Sources: SoCal Attractions 360 / Laurent558)

Grâce à des projections aux murs, sur des voiles ou à travers des fenêtres à la manière d'ombres chinoises, des soldats se relayaient donc aux créneaux de fusillade face à des assaillants croisant le fer tandis que des forbans s’en prenaient aux habitants de la ville qui refusaient de se soumettre sans combattre. Mais voilà, certaines de ces scènes pouvaient être assimilables à une représentation de violences faites aux femmes : un sous-discours difficilement acceptable dans un Parc Disney. Elles ont par conséquent progressivement disparu au cours des années 2010 ; les toutes dernières étant retirées à l'occasion de la rénovation de l’attraction en 2017.

Les Quenouilles au Feu

Lorsque le Roi Stéphane a décrété que toutes les quenouilles du royaume devaient être brûlées pour protéger sa fille, les Imagineers n’y sont pas allés par quatre chemins. Ils ont entassé les instruments de filage dans l’âtre de la cheminée à l’étage du château… au beau milieu de véritables flammes !


(Source: Vintage Disney Parks Channel)

Comme de nombreux effets s’appuyant sur l’utilisation du feu, celui-ci a fini par être remplacé après seulement quelques années. L’effet actuel, avec lequel les quenouilles se consument sur un lit de braises rougeoyantes, met en scène un résultat similaire à moindre risque. Mais en comparaison, l’effet d’origine témoigne une fois encore du souci du détail et de l’audace animant les Imagineers.

Empreintes de Stars

Avec ses célèbres étoiles portant les noms de légendes du septième art, le Walk of Fame de Hollywood est l’un des symboles les plus mémorables de la capitale du cinéma. Semblable d’un certain point de vue à un petit Hollywood, la Place des Stars du Parc Walt Disney Studios se devait d’avoir son équivalent et a rassemblé plus d’une vingtaine de noms.


(Source: Photos Magiques / jellep)

Certaines de ces grandes figures cinématographiques avaient même participé à la conception du Parc. Y figuraient entre autres Roy E. Disney, Angela Lansbury, Julie Delpy, Robert Hossein, Michael J. Fox, Francis Veber, Pierre Tchernia, Ornella Mutti ou encore Rémy Julienne. En 2015, une rénovation de la place et un remplacement intégral des sols s’imposaient. Les empreintes ont alors été retirées pour laisser place à un nouveau pavage.

Les Oscars de Walt Disney

Au cours de sa longue carrière, Walt Disney a remporté un nombre conséquent de récompenses à en faire pâlir d’envie ses concurrents. Il est encore aujourd’hui la personne détenant le record inégalé de vingt-six Oscars, un succès que les Imagineers ont tenu à célébrer à Walt's - An American Restaurant.


(Source: Eddie Sotto)

La réception de l'établissement entièrement dédié à la vie et à l’œuvre du célèbre créateur était autrefois décorée, entre autres curiosités, des répliques de deux de ses Oscars, remises par l’Academy of Motion Picture Arts and Sciences. Mises en valeur devant les fenêtres donnant sur Main Street, U.S.A, elles rendaient un bel hommage à celui qui a su révolutionner en son temps le septième art.

La Tombe Engloutie

Malgré son cadre peu avenant, le cimetière de Boot Hill qui s’étend au sud-ouest de l’ancienne propriété des Ravenswood est l’un des meilleurs endroits pour admirer le paysage sauvage des Rivers of the Far West. Il n’aura certainement pas échappé aux promeneurs que ce terrain semble cependant quelque peu instable au vu de la rive effondrée. Ce détail était originellement particulièrement mis en valeur par la présence d’une tombe qui semblait avoir été emportée dans l’eau.


(Sources: Troj TV / Photos Magiques)

Cette pierre tombale à moitié immergée n’était vraiment visible que depuis les bateaux à aubes de la Western River Line, les Keelboats ou les canoës voguant à proximité. Elle ne portait ni nom ni épitaphe, mais uniquement la forme d’une ancre rappelant ironiquement son emplacement précaire. S’agissait-il de la sépulture d’un matelot ? Si c’était le cas, son propriétaire n’aurait pu rêver de meilleure concession pour passer l’éternité.

Le Toboggan de la Reine de Cœur

Toutes ces marches pour atteindre le sommet du Queen of Hearts Castle ! Et autant pour redescendre !

Si l’irascible Reine de Cœur avait formulé un tel reproche aux Imagineers, ils en auraient répondu de leurs têtes. Heureusement pour eux, ils ont eu la présence d’esprit d’ajouter un toboggan autour de la tour nord-ouest du château situé au cœur d'Alice's Curious Labyrinth, juste au cas où... Ce moyen de descendre, bien plus rapide et plus amusant, a fait la joie des petits visiteurs de marque dès son ouverture en 1992. Après tout, ce n’est pas tous les jours qu’ils peuvent se vanter d’avoir dévalé les remparts d’un château en toboggan.

Les enfants se lançaient ainsi près de l’escalier qu’empruntaient leurs parents pour descendre, effectuaient une courbe autour de la tour, et atterrissaient au rez-de-chaussée entre les deux entrées d’escaliers où ils retrouvaient leurs familles. Cette conception posait malheureusement quelques problèmes opérationnels et pour cette raison, les plus jeunes n’en profiteront que très peu de temps avant que le toboggan ne soit condamné et ses entrées scellées. Cependant, faisant partie intégrante de l’architecture du château, il est resté, bien qu’inaccessible, intact comme au premier jour.

Les Parapluies de Cherbourg

En se promenant par une belle journée ensoleillée dans les allées de Backlot aux Walt Disney Studios, il n’est pas improbable de sentir la pluie tomber. Pourtant, le ciel est dégagé et rien ne semble annoncer le mauvais temps. Pas d’inquiétude, c’est ce qui se produit fréquemment devant les vitrines de la boutique Les Parapluies de Cherbourg, un endroit où le temps semble toujours se gâter.


(Source: Photos Magiques)

Hommage au cinéma de Jacques Demy, ce décor exposant tout un assortiment de parapluies reproduisait la devanture emblématique du film éponyme. Outre sa fonction décorative, il servait également de point photo car un parapluie ouvert, fixé sur un lampadaire, permettait d’abriter les visiteurs alors qu’une averse se déclenchait. Après dix-sept années à avoir surpris et amusé les familles, ce décor a fini par être retiré quand Backlot est entré dans une longue phase de travaux en 2019 pour se transformer en Avengers Campus.

Sous les Étoiles de Festival Disney

Disney Village, autrefois connu sous le nom de Festival Disney, est la zone de divertissement nocturne par excellence de Disneyland Paris. Fort de cette ambition dès son ouverture en 1992, ce lieu mettait tout en œuvre pour instaurer une atmosphère festive une fois la nuit tombée et le Parc Disneyland fermé. Et l’un de ses éléments les plus mémorables était incontestablement son ciel étoilé artificiel, matérialisé par un réseau de câbles soutenus par les grands piliers le long de l’allée et équipés d’ampoules. En s’illuminant de nuit, ce dispositif formait des lignes de points lumineux du plus bel effet striant le ciel.


(Sources: Archiguide / SRA Architectes)

C'était là un effet idéal pour agrémenter les soirées de Festival Disney. Malheureusement, le passage de la tempête Lothar l'a fortement endommagé comme d'autres éléments du Resort en 1999. Il a été finalement démonté en décembre 2005 avec la rangée de piliers qui le soutenait au centre de l'allée, ne laissant derrière lui que les autres rangées sur les côtés.

The Main Street Quartet

S’il existe des sourires qui évoquent l’atmosphère chaleureuse de Main Street, U.S.A., ce sont bien ceux des chanteurs de The Main Street Quartet, le quatuor de style « Harmonie Barbershop » qui se produisait originellement dans la célèbre avenue. Belle contribution à la « streetmosphère » des lieux, ce groupe de joyeux compères comprenait alors sept membres qui se relayaient : Martin Baker, Paul Garret, Stephen Green, Mark Grindall, Jim Mullen, Stuart Owen et John Ward.


(Source: The Main Street Quartet)

Pendant les quatre premières années du Resort, The Main Street Quartet a enchanté des foules de visiteurs, non seulement sur Main Street mais également pour d’autres occasions exceptionnelles ayant lieu dans tout le Resort. Malheureusement, tout a une fin, et celle du quatuor arriva en 1995.
Mais l’histoire ne s’arrête pas là car ces chanteurs, aussi enthousiastes qu’au premier jour, ont coutume de se rassembler de temps à autre pour venir participer à des événements spéciaux ou célébrer des dates anniversaires de la destination, démontrant ainsi que leur lien avec elle ne s’est jamais totalement rompu.

Le Moulin de Cottonwood Creek Ranch

Fantasyland n’a pas toujours été le seul Land de Disneyland Paris à arborer fièrement son Vieux Moulin. Frontierland en possédait également un, autrefois situé au bord de l’étang de Cottonwood Creek Ranch. Contrairement à ce que les visiteurs pouvaient croire au premier abord, ce moulin à vent était authentique et datait de 1880 !


(Sources: David Goebel / Disney and More)

Plus d’un siècle après sa création, alors qu’il avait déjà connu une très longue vie dans une ferme des États-Unis, il fut découvert par l’Imagineer Pat Burke qui était alors à la recherche d’objets typiques du Far West pour Frontierland. Le propriétaire du moulin avait pour habitude de prendre son petit-déjeuner en le regardant, mais face aux demandes de la ville qui voulait s’en débarrasser et au grand intérêt qu’éprouvait Pat Burke pour l'artefact, il accepta finalement de s’en séparer, sachant que le moulin aurait droit à une seconde vie en Europe. Quel prix le vieux fermier a-t-il demandé pour une telle transaction ? Un simple poste de télévision. Voilà ce qui s’appelle une bonne affaire !

Le Rocher Qui Basculait

Adventure Isle à Adventureland regorge de petites surprises à chaque tournant. L’une d’elles était l’immense rocher appelé « le rocher qui bascule », situé non loin de l’épave du navire de la famille Robinson, isolé au beau milieu d’une clairière entre la partie nord et la partie sud de l’île. Il ressemble à s’y méprendre aux autres rochers aux alentours, mais les visiteurs qui s’asseyaient ou montaient dessus avaient la surprise de le faire légèrement basculer d’un côté ou de l’autre.


(Source: Photos Magiques)

Ce système de basculement était au départ conçu comme une forme de jeu, mais au fil du temps, il a été de plus en plus considéré comme un risque pour la sécurité des visiteurs et des enfants. C’est pourquoi, en 2008, le rocher a été définitivement immobilisé, ne se distinguant plus des autres rochers qui peuplent l’île. Cependant, la carte d’Adventure Isle le mentionne toujours sous son nom original, « le rocher qui bascule ».

La Tour de Raiponce

Lorsque les visiteurs s’engagent sur le canal du Pays des Contes de Fées, la première scène qui s’offre à leurs yeux est un tableau rassemblant trois contes des Frères Grimm : Blanche Neige et les Sept Nains, Hansel et Gretel et Raiponce. Ce dernier conte en particulier n’avait au départ pas d’équivalent dans le répertoire des classiques Disney à l’ouverture de la zone. Aussi, lors de la conception de l’attraction pour l’année 1994, les Imagineers étaient libres de proposer leur propre interprétation de la prison de la célèbre princesse à la longue chevelure. Ils avaient alors créé une tour de pierres grisâtres, dont la toiture était surmontée d’une girouette en forme de paire de ciseaux et dont l’une des fenêtres laissait échapper une longue tresse de cheveux blonds.


(Sources: Photos Magiques / David Goebel)

C’est donc cette tour que les visiteurs du Parc Disneyland ont pu apercevoir lors de leurs croisières dans le monde des contes de fées pendant plus d’une quinzaine d’années. Mais en 2010 est sorti au cinéma le film Raiponce des Studios Disney, qui a dès lors donné une nouvelle vision du fameux édifice. Pour s’adapter à cette nouveauté, la tour originale de l’attraction s’est donc rapidement vue remplacer par une version plus conforme à son apparence dans le film.

Clint Eastwood sur Grand Écran

Les visiteurs qui séjournent au Disney’s Hotel Santa Fe ont la surprise d’y arriver en se garant non pas sur une simple aire de stationnement, mais sur un parking évoquant un cinéma Drive-In. Cependant, une plus grande surprise les attendait originellement lorsqu’ils apercevaient l’Homme sans nom sous les traits du célèbre Clint Eastwood sur l’écran surmontant l’entrée. Reconnaissable à son chapeau, son poncho et sa cigarette, le personnage emblématique de la Trilogie du Dollar de Sergio Leone fixait son regard pénétrant sur l’horizon dans ce qui semblait être une image figée. Est-il possible de faire plus symbolique pour un hôtel plongeant ses clients dans les États-Unis légendaires ?


(Source: Salon Mickey)

En 2011, le Disney’s Hotel Santa Fe a connu une grande rénovation qui a introduit une thématique autour du film Cars. De nombreux éléments de décor ont été remplacés et l’Homme sans nom a alors cédé sa place à Flash McQueen et Sally Carrera sur l’écran, le couple de voitures accueillant dorénavant les visiteurs sur le parking.

Les Dalles Gravées de la Promenade Disney

En 1997, à l’occasion de ses cinq ans, Disneyland Paris offre un cadeau atypique à ses visiteurs : la possibilité de louer une dalle gravée portant leurs noms et ceux de leurs proches placée au sol de la Promenade Disney à l’entrée des Fantasia Gardens. Ces dalles hexagonales de vingt-cinq centimètres de diamètre étaient ainsi louées pour une durée de dix ans et, selon le prix, pouvaient être de couleur brique ou en granit rose. Nombreux sont ceux qui ont profité de cette belle implication du public dans le prestige de la destination, y compris des célébrités comme Michael Jackson ou quelques champions du monde de l'Équipe de France de football 1998.


(Sources: Histoires de Disney / Disneyland Paris Bons Plans)

En plus des noms, la personnalisation des dalles pouvait également inclure le lieu de naissance ou de résidence, ou encore la date de visite, de naissance, de mariage ou de tout autre événement important pour les heureux bénéficiaires, ceux-ci recevant en prime un certificat approprié. Leur disponibilité a pris fin au début des années 2000 et la Promenade Disney est vite devenue comme un motif de fierté pour ce public. Mais en 2016, une importante rénovation entamée auparavant sur les sols des Fantasia Gardens a imposé leur retrait définitif, sans restitution aux acquéreurs. Censées durer initialement une décennie, les plus anciennes seront finalement restées dix-neuf ans en place, près du double de la durée prévue.

Zorro

Tout n’a pas toujours été que calme et sérénité au Fuente del Oro Restaurante. Celles et ceux qui y ont mangé entre 1992 et 1993 se souviennent très probablement de l’irruption de deux bretteurs sur les toits de l’hacienda. Armé de son épée et de son fouet, Don Diego de la Vega, sous le masque du justicier Zorro, se retrouvait en effet souvent face au Sergent Garcia, les deux ennemis finissant par croiser le fer avec panache.


(Source: Androland)

Au son de la célèbre chanson de la série éponyme, le brave Zorro s’amusait ainsi à provoquer et à berner le sergent maladroit, mais lorsqu’ils en venaient au combat à mains nues, ils donnaient l’impression que l’un d’eux allait être précipité du toit. Ces courts affrontements pimentant les repas des spectateurs n’ont malheureusement duré que jusqu’en 1993. Mais ils ne sont pas tombés dans l’oubli pour autant car, aujourd’hui encore, Zorro figure sur le rideau de scène du Lucky Nugget Saloon, guettant le crime depuis les toits de Frontierland. 

   

La Roue du Vieux Moulin

1993 est l’année lors de laquelle Euro Disneyland a inauguré un grand nombre de petites attractions pour augmenter son offre et sa capacité suite à sa première année d’ouverture. Parmi elles figure la transformation de The Old Mill, jusqu’alors un simple point de restauration rapide, en une attraction de roue panoramique nommée Les Pirouettes du Vieux Moulin. Le principe était simple : les visiteurs montaient à bord de nacelles en forme de gigantesques seaux, chacune fixée à un axe de la roue, tandis que le mouvement de rotation les hissait en hauteur pour profiter d’une vue insolite sur les alentours.


(Source: Designing Disney)

Difficile à exploiter en raison des intempéries ou de sa faible capacité, l’attraction a définitivement fermé en 2002 après neuf ans d’activité, ramenant le Vieux Moulin à son premier rôle de point de vente uniquement. L’ensemble est cependant resté inchangé dans la décennie suivante, servant généralement de décor occasionnel pour le Village de Noël de Belle qui réemployait les seaux pour les remplir de cadeaux et de friandises. Ces seaux ainsi que la roue seront finalement retirés en 2011, laissant seulement derrière eux leur support, ainsi que le quai d’embarquement devenu plus tard une zone fumeur.

Le Scarabée

Parcourir la dangereuse surface d’un astéroïde n’a rien d’une sinécure, mais c’est pourtant la tâche qui revient à Harry Stamper et à ses hommes dans le film Armageddon. Heureusement pour eux, une cinquantaine de créateurs d’effets spéciaux a pris la précaution de leur concevoir un imposant véhicule tout terrain, équipé de douze pneus inspirés du Rover Sojourner utilisé lors d’explorations martiennes : le Scarabée, ou Armadillo en anglais. Après avoir permis de sauver le monde d’une destruction certaine, ce géant de métal a pu profiter d’une retraite bien méritée au Parc Walt Disney Studios. Ce Parc a ouvert en effet en 2002 avec l’attraction Armageddon - Les Effets Spéciaux, basée sur le film éponyme et dont le Scarabée est en quelque sorte devenu l’emblème.


(Sources: Shawn Slater / Photos Magiques)

Quelle meilleure introduction au monde des effets spéciaux de Backlot que la vue de ce mastodonte sur un terrain rocailleux accidenté ? C’est ainsi une place que le Scarabée a assidûment conservée pendant dix-sept ans. Mais en 2019, avec la fermeture de l’attraction, son retrait, tout comme celui de tout décor évoquant l’univers du film d’action, était inévitable.

Les Façades de La Légende de Buffalo Bill

S’il est un spectacle qui a durablement marqué l’histoire de Disneyland Paris, c’est bien La Légende de Buffalo Bill. Ouvert avec Festival Disney en 1992, il a connu une existence record de près de vingt-huit ans au sein d’un complexe qui a, de son côté, subi de profondes transformations sur une aussi longue période. Parmi ces transformations figure néanmoins celle de la façade du spectacle phare qui était originellement très sobre, bien que d’un rouge marqué. L’immense affiche de Buffalo Bill couvrait ainsi l’entrée, et à quelques mètres se trouvait une effigie abstraite évoquant la discipline du rodéo.


(Sources: EuroDisney - The Early Years / Christophe Pruvot)

Dans les années qui ont suivi, Festival Disney a été rebaptisé Disney Village et, en 1997, un complexe cinéma Gaumont a ouvert en lieu et place de cette première façade qu’il était alors nécessaire de modifier. Une nouvelle entrée est conçue, surmontée des effigies de Buffalo Bill chevauchant fièrement au soleil couchant et de Sitting Bull contemplant solennellement l’horizon.


(Source: Jack Spence)

L'année 2009 a introduit une nouvelle version du spectacle, avec l'arrivée de Mickey et ses amis. Dès lors, Mickey a été rajouté aux côtés des deux personnages déjà présents, se maintenant en rappel le long du mur à l'aide d'une corde et pointant le doigt vers l'entrée. Au cours des années 2010, les statues de Buffalo Bill et de Sitting Bull ont été retirées, laissant Mickey seul à côté d'un grand emplacement vide. Enfin, le spectacle-phare a connu sa dernière représentation en mars 2020.


(Sources: Jon Fiedler / North Platte Telegraph)

Une Rue en Fleurs

Flower Street est une rue où se situent certaines des plus fameuses adresses de Main Street, U.S.A. telles que Walt’s - An American Restaurant, Emporium, Harmony Barber Shop ou encore Liberty Court. Son nom, qui peut être traduit par « Rue des fleurs », est une référence à peine dissimulée à l’adresse du siège de Walt Disney Imagineering à Glendale, et n’a jamais été aussi bien porté que lors des premières années du Resort quand Flower Street pouvait prétendre être l’un des lieux les plus fleuris d’Euro Disneyland.

À cette période-là, cet axe accueillait ainsi le Flower Street Café, la terrasse extérieure de Walt’s - An American Restaurant, dont la présence seule justifiait l’usage d’autant de fleurs. Flower Street évoquait alors beaucoup les West Center Streets, ses équivalents dans les Resorts américains qui ont tous les deux, à un moment donné de leur histoire, accueilli le Main Street Flower Market, un véritable marché aux fleurs proposant un très grand nombre de bouquets aux visiteurs. Par la suite, le retrait de sa terrasse a donné à Flower Street l’aspect plus sobre qui la caractérise aujourd’hui.

Un Tête-à-Tête avec la Mariée

Selon la croyance populaire, voir la mariée avant ses noces porterait malheur. Heureusement que les visiteurs de Phantom Manor ne sont que de simples convives car elle leur faisait bien l’honneur d’une entrevue. Juste après avoir pris place dans leurs Doombuggies, ils étaient en effet entraînés dans un couloir sombre du manoir et, à un tournant, se retrouvaient nez à nez avec elle.


(Sources: Happy Haunts / Duke Remington)

Semblant errer à la faible lueur de son bougeoir, la mariée fixait un regard triste sur eux et s’inclinait comme pour leur souhaiter la bienvenue. Une rencontre saisissante mais qui, à la suite de la rénovation de l’attraction de 2018 à 2019, n’a plus lieu. Certainement pour éviter toute redondance avec son apparition qui se voit dorénavant dès la scène précédente, elle a été remplacée par l’armure qui se trouvait jusqu’alors à l’entrée du couloir sans fin, quelques mètres plus loin.

Les Canoës Indiens

Longtemps resté un vaste territoire peu exploré, le Grand Ouest américain était un espace où les pionniers s’appuyaient sur l’aide des tribus indigènes pour survivre et progresser. Afin d’évoquer cette relation particulière, la zone à l’arrière de Frontierland, marquée par sa nature sauvage, était l’endroit où les visiteurs du Parc Disneyland pouvaient originellement trouver des canoës prêts à les accueillir pour une expédition sur les Rivers of the Far West.


(Sources: Euro Souvenirland / Designing Disney)

Attraction participative, Indian Canoes consistait en un tour guidé par deux Cast Members qui encourageaient les visiteurs à ramer avec eux. Les embarcations partaient de Geronimo Landing et effectuaient un tour complet des Rivers of the Far West dans le sens antihoraire en passant sous Natural Arch Bridge. Mais en raison de nombreuses contraintes opérationnelles et sécuritaires, elle a dû fermer en 1994, la même année que son équivalent à Walt Disney World Resort. Les versions de Disneyland Park et de Tokyo Disneyland ont heureusement été épargnées et une nouvelle version a même vu le jour vingt-deux ans plus tard à Shanghai Disneyland.
Toute la zone qui accueillait Indian Canoes a été transformée pour rouvrir en 1996 sous le nom de Pocahontas Indian Village, une aire de jeux qui sera ensuite renommée Frontierland Playground en 2019. L’attraction a cependant laissé derrière elle quelques vestiges, comme par exemple l’ancien ponton d’embarquement qui est toujours présent dans Frontierland Playground ou l’un de ses canoës qui se trouve désormais au Disney’s Davy Crockett Ranch.

La Fontaine "it's a small world"

"it’s a small world", la plus joyeuse des croisières, est l’aventure qui a embarqué d’innombrables visiteurs de Disneyland Paris aux quatre coins du monde depuis 1992. Mais avant d’y prendre part, ceux-ci passaient immanquablement devant une fontaine résumant à elle seule l’esprit de l’aventure qu’ils allaient vivre. Elle représentait un groupe d’enfants originaires de différentes cultures qui partageaient un navire voguant sur le monde.


(Sources: Jack Spence / Photos Magiques)

L’eau s’écoulait sur la Terre qui était représentée sous la forme d’un hémisphère contenant la plupart des continents de manière géographiquement fantaisiste. Certains monuments célèbres, comme la Tour Eiffel, le Parthénon ou la Pyramide de Khéops y étaient même mis en évidence. Cette fontaine était un élément particulièrement symbolique de l’édifice pendant vingt-trois ans. Mais suite à la rénovation de celui-ci en 2015, elle a été remplacée par une nouvelle version en relief de la planète bleue et de ses océans, sans continents apparents.

Speeder Bike pour Endor

Comme Discoveryland était bien différent lors de son ouverture ! Ses premiers visiteurs ont en effet découvert un Land auquel manquait ce qui fait aujourd’hui sa réputation, notamment l’imposant Space Mountain. À sa place se trouvait originellement une butte paysagère avec un élément de décor que les amateurs de Star Wars : Le Retour du Jedi auraient identifié sans aucun mal : un Speeder Bike impérial 74-Z, semblable à ceux pilotés par Luke et Leia Skywalker lors de leur fameuse traversée périlleuse des forêts de la lune d’Endor.


(Source: Parks & Fun)

Positionné à l’extrémité d’un axe métallique au pied d’une des colonnes décorant la butte, le bolide était assez visible et orienté en direction de Star Tours comme s’il en indiquait le chemin. Mais peu de temps après l’ouverture du Parc Disneyland, les travaux d’extension de Discoveryland ont débuté pour ouvrir les attractions Les Mystères du Nautilus et Space Mountain - De la Terre à la Lune. La butte ainsi que tous ses décors ont donc été retirés.

Walt's
An American “Rez-de-Chaussée”

Walt's - an American Restaurant figure parmi les plus prestigieux restaurants de Disneyland Paris. Avec ses enfilades de salons dédiés aux différents univers du Parc, il offre une vue imprenable sur Main Street, U.S.A. depuis son premier étage. Cependant, il disposait à l’origine de trois salons supplémentaires au rez-de-chaussée, accessibles depuis sa réception.


(Source: Eddie Sotto)

Le premier d’entre eux, décoré d’une élégante cheminée, se trouvait le long de Main Street et rendait hommage à Lillian Disney, l’épouse de Walt. Le deuxième salon, le long de Flower Street, était dédié à Walt en personne et donnait accès à la terrasse extérieure de Flower Street Café d’une part, et au troisième salon d’autre part qui, lui, était consacré à Main Street, U.S.A. et à sa conception. La décoration des lieux était relativement uniforme, avec des murs blancs d’un style victorien plutôt sobre mettant en valeur des photographies de la famille Disney ou encore des dessins préparatoires réalisés par des Imagineers tels que Herb Ryman.


(Source: Eddie Sotto)

À l’ouverture du Resort, l’une des premières personnes à avoir visité ces salons ne fut autre que Sharon Mae Disney, fille adoptive de Walt et Lillian, accompagnée de sa famille et de l’Imagineer Eddie Sotto. Ce fut avec une grande émotion qu’elle redécouvrit tous les souvenirs qui y relataient l’histoire de sa famille. Ce rez-de-chaussée n’est malheureusement plus visitable car, hormis la réception, il a été entièrement transformé en Lilly’s Boutique (Items for a Home Sweet Home) en 1999.

La Croisière Fantôme

À Frontierland, Halloween est toujours une bonne occasion de s’amuser à se faire peur. Afin de préserver la tradition, la saison 2003 avait introduit une vision d’horreur que les visiteurs d’alors n’ont certainement pas oubliée : une immense silhouette en haillons tirant derrière elle le Mark Twain sur les eaux lugubres bordant Thunder Mesa.


(Source: Photos Magiques)

Les passagers embarquaient à bord du bateau à aubes de la Phantom Cruise Line pour La Croisière Fantôme, une excursion qui aurait pu présager un aller simple vers l’au-delà. La créature devant eux, entièrement dissimulée sous ses guenilles sales, empoignait de ses mains émaciées la lourde chaîne qui halait le Mark Twain et l’entraînait le long des Rivers of the Far West au son d’une ambiance musicale à glacer le sang. Suite à cette première saison Halloween, la mystérieuse silhouette a fait son retour pour la saison suivante, en 2004, mais pour la dernière fois...

La Gondole

Avec sa gastronomie, son ambiance musicale entraînante et son architecture évocatrice, la Pizzeria Bella Notte a toujours eu comme un enivrant parfum d’Italie. Néanmoins, l’un de ses éléments les plus marquants, renforçant davantage cet aspect transalpin, était originellement situé au beau milieu de la verdure devant sa façade : une authentique gondole vénitienne.


(Source: Disneyland Paris / Disney and More)

C’est en allant chercher à Venise l’inspiration et les accessoires pour concevoir le restaurant que l’Imagineer Tom Morris s’est retrouvé à bord d’une gondole à l’occasion d’un tour des canaux de la ville et a appris que de telles embarcations pouvaient être achetées comme des voitures ! Suite à cette découverte, une gondole a été acquise pour Disneyland Paris et a pris place devant la Pizzeria aux côtés de lampadaires qui reproduisent eux-mêmes des poteaux d’amarrage vénitiens. Elle n’y est malheureusement restée que pendant les premières années de la destination.

En Route Pour Solaria

L’un des panneaux visibles depuis la file d’attente d’Autopia vante la splendeur d’une majestueuse cité futuriste nommée Solaria, constamment ensoleillée comme le suggère son nom, et dont les immeubles s’élèveraient haut dans le ciel. Alors que de nombreux panneaux de l’attraction ne sont que des éléments de décor parmi tant d’autres, dont les annonces ne font pas spécialement référence à quoi que ce soit de concret, celui-ci mentionnait une ville qui faisait autrefois bel et bien partie de l’aventure.


(Sources: Photos Magiques / Matt Cyrus Saghezchi)

Les automobilistes du futur apercevaient en effet Solaria lorsqu’ils atteignaient la grande boucle à l’est du circuit. Bien qu’elle ne fût en réalité qu’un modèle réduit situé au centre de ladite boucle, elle donnait l’impression d’être une métropole observée de loin.


(Source: Orbitron92 / Jack Spence)

Élément de décor iconique d’Autopia depuis 1992, Solaria a cependant été retirée en 2005. Seules subsistent aujourd’hui les allusions qui lui sont faites sur les panneaux de l’attraction, voire sur les plans du Parc.

Le Trône de la Sorcière Blanche

Lors d’une visite à Backlot, en se rendant vers Rock’n’Roller Coaster avec Aerosmith, les visiteurs pouvaient autrefois avoir la surprise de trouver devant la façade de l’attraction un décor bien insolite : le Trône de la Sorcière blanche au milieu d’une caverne de glace. Étincelant de jour et davantage de nuit, ce trône était vacant et constamment sous la garde du nain Ginarrbrik, le fidèle serviteur de la cruelle souveraine de Narnia. Cela n’empêchait cependant pas certains visiteurs d’avoir l’audace d’y prendre place et de s’y faire prendre en photo sous l’œil désapprobateur de sa sentinelle.


(Source: Photos Magiques)

Ce point photo nommé simplement La Sorcière Blanche du Monde de Narnia a été installé dans Backlot en 2005, la même année qui a vu sortir au cinéma Le Monde de Narnia - Chapitre 1 : Le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire Magique. Il y est resté jusqu’en 2008, année de la sortie du deuxième opus Le Monde de Narnia - Chapitre 2 : Le Prince Caspian.

La Mariée Miniature

Après leur exploration de Phantom Manor au cours de laquelle ils ont fréquemment croisé le chemin de la mariée qui hante les lieux, les visiteurs qui débarquaient de leurs Doom Buggies dans la cave à vin pouvaient désormais respirer, croyant en avoir fini avec la sinistre apparition. Mais contrairement à leurs attentes, alors qu’ils atteignaient le dernier tournant du couloir qui les menait à la sortie, ils passaient devant des barreaux donnant sur un recoin obscur. Et là, immobile au loin, se tenait la mariée qui les fixait du regard.


(Sources: Disney Photoblography / Disney Tourist Blog)

S’arrêtant pour l’observer en retour, elle leur adressait une ultime prière : celle de revenir au plus vite pour lui tenir compagnie, elle qui se « meurt de solitude ». Mais elle leur rappelait ensuite, avec un inquiétant clin d’œil, qu’il leur faudrait la prochaine fois se munir… de leur certificat de décès. Cette mariée, qui était une version miniature du personnage, était une référence à l’apparition similaire d’une Leota de petite taille à la fin des versions américaines et japonaise de l’attraction Haunted Mansion, allant jusqu’à employer un texte comparable. La rénovation de Phantom Manor entre 2018 et 2019 a définitivement retiré cet effet, mais a préservé au même endroit le son de sa sinistre invitation à revenir.

Qui Parviendra à Retirer cette Épée ?

La réputation d'Excalibur n'est plus à faire. La fameuse épée enfoncée dans la pierre, qui selon la légende conférerait le titre de souverain à quiconque parviendrait à la retirer, se dresse solennellement au centre de La Cour du Château à Fantasyland. Nombreux sont ceux qui s'acharnent vainement sur l’arme qui refuse obstinément de bouger, immobile comme s’il s’agissait d’un simple élément de décor. Il n’en est pourtant rien, cette épée peut bel et bien être retirée. Des cérémonies avaient lieu très régulièrement dans les années 1990 lors desquelles Merlin et son assistant invitaient les braves à venir s’emparer de la fabuleuse épée. Mais peu importe leurs efforts, la lame restait obstinément fichée dans l’enclume. C’est alors que l’enchanteur désignait dans l’assemblée… un enfant !


(Sources: Photos Magiques)

La foule aurait toutes les raisons de s’attendre au même résultat pour un bambin, mais à la surprise générale, celui-ci parvenait à se saisir de l’épée aussi aisément que s’il cueillait une fleur. S’étant ainsi montré digne du titre de souverain, Merlin décidait sans attendre de procéder à son couronnement, tout d’abord en l’habillant du manteau royal doublé d’hermine, puis en le coiffant d’une imposante couronne… qui s’avérait quelque peu surdimensionnée pour la petite tête blonde.


(Source: dlrpfans)

Ces cérémonies royales, sobrement nommées Merlin l'Enchanteur, avaient lieu très régulièrement à Fantasyland dès l’ouverture du Parc, avant d’être suspendues en 2001. Elles ont ensuite continué à avoir lieu en de plus rares occasions, comme par exemple lors du Festival de la Saint Patrick en 2007 ou 2011. Depuis, Excalibur attend patiemment le retour de Merlin et de ceux qui se montreraient dignes de la retirer de son enclume.

Autopia aux Premières Loges

Autopia est la virée en voiture futuriste par excellence qui permet même aux plus petits de se retrouver au volant. Si ces mots décrivent assurément une attraction idéale pour toute la famille, il n’est pas rare que certains de ses membres ne soient pas particulièrement tentés par l’excursion et préfèrent laisser leurs proches s’amuser en les regardant depuis les allées de Discoveryland. Originellement, si tel était leur choix, ils pouvaient prendre place dans une tribune d’une cinquantaine de sièges, adossée à la file d’attente, et profiter d’une vue imprenable sur la première courbe formée par les voies. Parfait pour profiter de l’attraction sans obligatoirement embarquer !


(Source: Joe N.)

Utilisée de façon sporadique, cette tribune n’attire pendant ses premières décennies d’existence que peu de spectateurs et reste relativement déserte. Les années 2010 lui amènent par la suite un premier grand changement lorsque s’impose l’ouverture d’un accès prioritaire pour les visiteurs à mobilité réduite. Le chemin vers la tribune, qui a l’avantage de contourner la file d’attente et d’atteindre plus directement le quai d’embarquement, devient donc l’emplacement idéal de ce nouvel accès. Les sièges sont conservés, mais finissent encore moins utilisés qu’auparavant. Avec le passage du temps, ils se détériorent grandement et la question de leur avenir se pose. Finalement, c’est lors de la grande réhabilitation d’Autopia en 2019 qu’en seront retirés les derniers vestiges, laissant à leur emplacement un large espace ouvert.

La Voie Stellaire

Dans l’espace, impossible d’entendre crier… sauf dans la Voie Stellaire. La file d’attente intérieure de Space Mountain - De la Terre à la Lune avait autrefois une configuration très étonnante. En effet, en pénétrant à l’intérieur du dôme, les futurs voyageurs avaient la surprise, sans même avoir atteint leur véhicule, de se retrouver sur une passerelle traversant l’espace avec vue imprenable sur divers phénomènes cosmiques.


(Source: Disney Gazette)

De gigantesques météorites flottaient autour d’eux dans le néant sidéral, frappées de temps à autre par des pluies de petites particules incandescentes qui traversaient l’espace en sifflant et venaient s’écraser sur les roches en impacts rougeoyants. Mais ce n’était rien en comparaison du ballet des trains-fusées qui passaient à proximité, frôlant les corps célestes et s’engouffrant dans la machine de la Blue Moon Mining Company. Leur peinture, réagissant à l’éclairage en lumière noire du dôme, leur donnait un aspect brillant et, en raison de leur vitesse, presque celui d’étoiles filantes. Pour compléter le tout, la Voie Stellaire était également baignée dans une ambiance musicale très symphonique évoquant les merveilles de l’Époque lunaire.


(Source: Disney Gazette)

Cette passerelle ouverte sur le cosmos était divisée en deux files : la première à droite qui servait de file d’attente, et la seconde à gauche qui servait de galerie d’observation pour les curieux ne souhaitant pas participer à l’aventure. Avec l’instauration du système FASTPASS au début des années 2000, une section de la file de gauche fut reconvertie en file adaptée à cette nouveauté. Enfin, la modification de l’attraction en Space Mountain : Mission 2 en 2005 transforma toute la Voie Stellaire en une coursive entièrement cloisonnée, à l’exception de la partie avec vue sur l'Electro-De-Velocitor.

Un Rat En Cuisine

Les stars de cinéma se donnaient autrefois rendez-vous à une adresse au nom explicite : le Restaurant des Stars. Mais si les clients qui y commandaient un repas croyaient pouvoir manger aux côtés de Clark Gable ou d’Alfred Hitchcock, c’était avec une toute autre star qu’ils allaient faire connaissance. Alors que les serveurs leur amenaient un plateau sous cloche, les clients, à leur plus grande stupeur, y découvraient… un rat !

Inutile de bondir sur les tables, ce rongeur n’était autre que Rémy, le célèbre petit cuisinier. Coiffé de sa toque minuscule, il communiquait avec sa clientèle par de petits gestes ou de petits couinements et, si les serveurs parvenaient à l’en persuader, pouvait même exécuter une petite danse au son de La Vie en rose.


(Sources: Photos Magiques / Disney Parks)

C’est grâce au succès du film Ratatouille que cette animation a été mise en place en 2008 au Rendez-Vous des Stars, rebaptisé pour l’occasion Restaurant des Stars, et dont le décor a été en partie adapté à l’univers du film. Le petit chef a amusé ses clients jusqu’en juin 2014, date à laquelle, en raison de l’ouverture prochaine de la Place de Rémy et de son Bistrot Chez Rémy, et certainement pour éviter tout doublon, Rémy a quitté son premier restaurant.

Les Bornes FASTPASS à Thèmes

À leur introduction en 1999, les bornes FASTPASS présentaient un même visage : sommairement décrites, elles ressemblaient à des pavés droits métalliques disposés verticalement. Une conception uniforme qui permettait aux visiteurs d’identifier aisément où obtenir le laissez-passer tant recherché. Mais fallait-il vraiment que ces bornes, pourtant situées dans des univers très différents, soient autant similaires ? Dans une destination où le souci du détail règne en maître, le projet d’en faire de véritables objets d’immersion n’a pas tardé à être mis en application.

C’est avec l’ouverture en 2002 du Parc Walt Disney Studios qu’eut lieu une première tentative de thématisation des bornes FASTPASS dans l’une des attractions phares, Rock’n’Roller Coaster avec Aerosmith. Le thème du rock and roll y tenant une place prépondérante, il n’a pas été très difficile de camoufler les bornes en malles de concert, comme si le groupe de Steven Tyler, à l’instar de son bus garé près de l’entrée, y avait déposé une partie de son matériel. Cet essai s’est répété plus tard en 2006 pour l’ouverture de l’attraction Buzz Lightyear Laser Blast. Cette fois-ci, ce sont les couleurs du célèbre Ranger de l’espace qu’ont adoptées les bornes, passant presque pour des machines et des batteries dignes d’attiser la convoitise de l’infâme Empereur Zurg.


(Sources: Disneyland Paris / DLRP-Magic)

Ces premiers essais ont été suffisamment concluants pour franchir un nouveau cap en 2007. Cette année-là, les bornes installées près de l’attraction The Twilight Zone Tower of Terror : Un Saut Dans la Quatrième Dimension se sont émancipées de leur forme traditionnelle strictement rectangulaire et ont pris l’allure de valises, malles et sacoches abritées dans un dépôt de bagages. À en juger par leurs autocollants, elles avaient fait le tour du monde avant de finir oubliées ici par d’anciens clients de l’hôtel. Une excellente manière de pousser le souci du détail à son paroxysme.


(Source: Alexandre Rosa)

Il a ensuite fallu attendre l’année 2014 pour voir apparaître, dans un style beaucoup plus modeste mais non moins élégant, de nouvelles bornes FASTPASS à l’occasion de l’ouverture de l’attraction Ratatouille : L’Aventure Totalement Toquée de Rémy. De couleur vert bronze, elles se seraient parfaitement fondues dans le mobilier urbain d’un quartier parisien typique comme celui de la Place de Rémy. Enfin, c’est en 2016 que les dernières bornes FASTPASS thématisées ont été installées pour l’ouverture de Star Tours : L’Aventure Continue. Elles ressemblaient à s’y méprendre à un engin futuriste tout droit venu de cette galaxie si lointaine, avec des couleurs qui évoqueraient le fameux droïde astromécano R2-D2.


(Sources: Disneyland Paris Treasures)

Cet amour du détail a atteint son point culminant, non pas à Disneyland Paris, mais à Tokyo Disney Resort lorsqu’en 2021 des versions miniatures de leurs propres bornes thématisées ont été commercialisées. Partie sur cette lancée, la tendance aurait probablement continuée à Disneyland Paris si un nouveau système de réservation n’avait pas supplanté le fameux FASTPASS. Or, c’est ce qui est arrivé, également en 2021, avec l’arrivée du Disney Premier Access. Dès lors, les réservations ne s’effectuant plus que par l’application mobile de Disneyland Paris, toutes les bornes FASTPASS sont devenues obsolètes et ont été graduellement retirées. Mais leur héritage n’est pas perdu pour autant : ce souci de thématisation qu’elles ont inauguré leur a survécu, désormais scrupuleusement observé par les bornes Disney Premier Access.

Les Toiles de Chaparral Theater

Avant Frontierland Theater, de 1993 à 2018, existait The Chaparral Theater, un grand théâtre originellement à l’air libre, mais qui a reçu une toiture quelques années après son ouverture pour protéger son public des intempéries. Le théâtre restant semi-couvert, avec des côtés non fermés, cette toiture devait principalement s’appuyer sur un grand mur à l’arrière des gradins tandis que pour le décorer, les Imagineers ont fait le choix d’y exposer une série de peintures sur toiles.

En raison de l’emplacement du théâtre à Frontierland, ces toiles qui devaient apporter un peu de couleur à la salle étaient naturellement inspirées du Grand Ouest américain et plus spécifiquement de sa découverte et de sa conquête. Au nombre d’une douzaine, les sujets représentés mettaient en scène des tribus arpentant les grands espaces naturels, des pionniers s’installant sur le continent, des cavaliers parcourant les pistes sauvages, voire des rencontres amicales entre les différents peuples.

L’histoire des premiers spectacles présentés avait originellement lieu au Nouveau Monde et reflétait ainsi parfaitement les scènes racontées sur toile. Mais après Pocahontas le Spectacle qui prit fin en 1999, plusieurs autres représentations, très éloignées du thème de l’Ouest américain, se sont succédés sans pour autant amener à la modification des peintures qui sont donc restées en place pendant plus d’une quinzaine d’années.
Ce n’est qu’en 2015 qu’a débuté un nouveau spectacle très populaire, Chantons La Reine des Neiges, une occasion qui a nécessité le remplacement des toiles par de nouvelles versions représentant les paysages enneigés des fjords d’Arendelle, certes enchanteurs, mais plutôt dénués de personnages. Ces nouvelles toiles furent les dernières connues par le théâtre, restant en place jusqu’à sa démolition en 2018 et son remplacement par Frontierland Theater.


(Source: Disneyland Paris Bons Plans)

Empreintes de Tigre

Que les aventuriers prennent garde ! Le Temple du Péril renferme certes de nombreux dangers, mais il est tout aussi risqué de s’éloigner imprudemment de ses anciennes ruines. Les empreintes de tigre aux abords du site archéologique en étaient la preuve.


(Source: Passion DLP)

L’allée menant au Temple du Péril, ouverte au public en 1993 au fond d’Adventureland, avait été conçue avec un certain nombre de détails pour simuler les jungles d’Asie. De plus, puisque l’attraction était originellement sponsorisée par Esso, marque de compagnie pétrolière dont l’emblème est un tigre, les empreintes du redoutable félin avaient été laissées dans le sol à proximité de l’entrée de manière à reproduire précisément la déambulation de l’animal, à l’instar des empreintes de chevaux qui ponctuent les sols du Land voisin de Frontierland. Un parfait clin d’œil à la société américaine productrice d’essence tout en suggérant la présence d’une dangereuse faune exotique.
Esso ne restera toutefois sponsor de l’attraction que jusqu’en 2007 portant un premier coup à la présence de ces traces tandis qu'une réfection des sols à l’entrée du Temple du Péril signera leur retrait. Seules en subsistent encore quelques-unes sur le chemin de sortie de l’attraction car, à en croire les terribles rugissements qui résonnent aux alentours, le prédateur à qui elles appartiennent continuerait de rôder…

Les Bretzels de Stromboli

Les visiteurs souhaitant vivre Les Voyages de Pinocchio savent parfaitement quelle entrée rejoindre dans Fantasyland. La présence du petit pantin en hauteur sur une façade leur indique en effet où se diriger. Il existait cependant un autre élément de décor encore plus avancé et qui symbolisait bien l’univers du film Pinocchio : la roulotte de Stromboli, le marionnettiste colérique, reconvertie pour l’occasion en point de vente.


(Sources: Bieke Vervloet / DLP Welcome)

En supplément du Chalet de la Marionnette, cette réplique de la roulotte du tonitruant saltimbanque enrichissait par ailleurs l’offre culinaire de la zone de façon très spécifique. S’il était possible d’y trouver divers encas, sa spécialité, bien germanique, restait avant tout le bretzel, décliné en plusieurs saveurs salées ou sucrées. Une gourmandise très adaptée à l’inspiration tyrolienne de cette partie de Fantasyland. Présente pendant vingt-cinq ans devant l’attraction Les Voyages de Pinocchio, la roulotte fut retirée en 2017.

Une Poubelle Nommée Push

Elles sont partout à Disneyland Paris, elles sont indispensables au bon entretien de la Destination et pourtant elles ne reçoivent que très peu de considération de la part des visiteurs… Si elles pouvaient parler, les poubelles auraient bien des choses à raconter. Justement, au Parc Walt Disney Studios, l’une d’elles, ne tenant plus en place, s’était décidée à aller vers les gens au lieu d’attendre qu’ils viennent à elle. Qui aurait pu croire qu’une poubelle fût si avenante ?


(Sources: Photos Magiques / Voyage Insolite)

Cette drôle de poubelle était simplement connue sous le nom de Push, un curieux patronyme qu’elle devait tout simplement à l’instruction inscrite en anglais sur ses trappes latérales. Elle roulait en direction des groupes de visiteurs qui n’en croyaient pas leurs yeux et, d’une petite voix fluette, échangeait avec eux de simples banalités, les renseignait et, comme toute poubelle qui se respecte, les invitait à lui confier leurs déchets encombrants, le tout non sans humour.
Ses apparitions étaient très rares, mais ne manquaient jamais de faire grande impression, en particulier auprès des enfants. Backlot était la zone où elle déambulait généralement, mais suite à sa transformation en Marvel Avengers Campus à partir de l’année 2019, elle n’est plus réapparue sur le Parc. Malgré cela, Push est très certainement restée, pour les enfants amusés ou les adultes médusés qu’elle a abordés, le plus mémorable réceptacle de l’histoire de Disneyland Paris.

Rockefeller Plaza

Comme son nom l’indique, le Disney’s Hotel New York était l’endroit rêvé pour séjourner à l’est de l’Atlantique dans un cadre qui rappelle la ville qui ne dort jamais. Aisément identifiable à ses tons rouges et ses grandes ailes imitant les gratte-ciel new-yorkais, il entourait un vaste espace extérieur nommé Rockefeller Plaza, un hommage à la place homonyme située au pied du Rockefeller Center de New York. Cet espace était occupé par un large bassin dont le fond représentait une carte de l’île de Manhattan ; les similitudes avec la véritable Rockefeller Plaza ne s'arrêtant pas là car ce bassin se transformait l’hiver… en une véritable patinoire !


(Source: Designing Disney)

Cette tradition renouvelée sur près de trois décennies n’a pas manquée d’attirer son lot de patineurs. Si d’autres activités ont pu s’y implanter lors des saisons plus chaudes, comme par exemple des circuits de karting, c’est très certainement cette surface glacée et immaculée qui a le plus marquée les esprits, bien davantage que le bassin dans sa forme ordinaire.
Malheureusement, comme souvent à Disneyland Paris, l’évolution des espaces bâtis se fait au détriment d’éléments aussi iconiques et lors de la transformation des lieux en Disney Hotel New York - The Art of Marvel entre 2019 et 2021, les Imagineers ont opté pour un nouveau style architectural plus moderne et épuré en intérieur comme en extérieur. Rockefeller Plaza a ainsi perdu son bassin, sa patinoire et sa grande carte de Manhattan auxquels a succédé une grande pelouse qui, elle, est désormais plus évocatrice de Central Park, poumon vert de la Grosse Pomme.

L'Ours Libraire

The Storybook Store, la petite librairie située sur Town Square, a toujours eu le sens de l’accueil. Dès qu’un client passe la porte, son entrée est en effet saluée par un guichetier, et pas n’importe lequel. C’est Tigrou, l’ami de Winnie l’Ourson, qui tient ce poste, tampon en main, prêt à marquer les livres empruntés. Cependant, les habitués qui fréquentaient la boutique en 2011 se souviennent certainement qu’en octobre de cette année, il est retourné séjourner dans sa Forêt des Rêves bleus et cédé sa place à un nouveau libraire : l’Ours Duffy.


(Sources : Disneyland-Planet / Hello Disneyland)

2011 marque effectivement l’année de l’arrivée de Duffy à Disneyland Paris. Véritable célébrité au Pays du Soleil Levant, cet ours adorable avait déjà conquis les cœurs des visiteurs de Tokyo Disney Resort. En l’invitant en Europe, Disneyland Paris devait lui trouver un lieu d’accueil et c’est The Storybook Store qui a été retenu. Puisque selon l’histoire alors dévoilée, Duffy était un cadeau que Mickey Mouse aurait fait à sa chère Minnie lors d’une croisière, la librairie a été réagencée pour refléter ce périple. Toutes les vitrines ont été redécorées, les rayons remplis de peluches à l’image de Duffy et une rencontre photo avait même lieu juste à l’extérieur. Naturellement, Duffy méritait d’occuper une place centrale dans la boutique. Les Imagineers lui ont donc confié le guichet jusqu’alors occupé par Tigrou. Duffy accueillera ainsi les clients jusqu’en février 2018, date à laquelle il cédera à nouveau sa place au facétieux Tigrou qui retrouve ainsi son poste originel.

Le Trône Princier

Lorsqu’elles ne résident pas dans leurs châteaux respectifs auprès de leurs princes charmants, les princesses aiment se retirer à Princess Pavilion, loin des fardeaux de la cour. Les visiteurs de Disneyland Paris le savent mieux que quiconque car cette retraite leur donne l’occasion d’approcher leurs altesses royales et d’immortaliser cette audience en photo. Pourtant, entre les années 2020 et 2022, ils auraient eu la surprise de n’y trouver personne, si ce n’est un sublime trône rouge dans la pièce qu’elles occupent habituellement.


(Sources: We Can Fly - DLRP / DLP Report)

Ce trône, capitonné de petits diamants étincelants et couronné d’une reproduction dorée du Château de la Belle au Bois Dormant, était destiné aux visiteurs eux-mêmes. En l’absence de princesses, il leur était possible de se faire photographier fièrement sur l’illustre siège. Le cliché était embelli par la présence derrière le trône d’un grand vitrail à l’image de six princesses bien connues en guise de consolation pour leur absence : Ariel, Aurore, Belle, Cendrillon, Raiponce et Tiana.
Cet aménagement exceptionnel de Princess Pavilion a toujours eu vocation à être temporaire en raison des réglementations liées à la distanciation pendant la pandémie de Covid-19 qui ne permettaient aucune proximité entre personnes. Afin de conserver une expérience à proposer dans ce lieu qui serait autrement devenu désert, l’idée était de faire des visiteurs l’objet de la photo. Par la suite, avec la levée des réglementations, Princess Pavilion a pu retrouver sa fonction initiale.

Le Calamar Géant

Si un chapitre a marqué les lecteurs du roman Vingt Mille Lieues sous les Mers de Jules Verne, c’est bien celui où le Nautilus est attaqué par une multitude de poulpes géants. Ce même moment, réduit à un seul calamar géant, est devenu l’une des plus célèbres scènes de l’adaptation cinématographique qu’en ont fait les Walt Disney Studios en 1954 et, tout naturellement, de l’attraction Les Mystères du Nautilus ouverte en 1994 à Discoveryland.

Au gré de leur exploration du fameux sous-marin, les visiteurs atteignaient le Grand Salon du Capitaine Nemo dont la voix mêlée au son de l’orgue vantait les merveilles du monde océanique. Comme pour illustrer ses dires, l’iris tribord s’ouvrait sur les profondeurs obscures et impénétrables. La contemplation de ce spectacle n’allait cependant qu’être de courte durée car le cri d’alerte d’un marin retentissait pour avertir de l’approche d’un « monstre gigantesque ». C’est alors qu’un immense tentacule se dressait devant le hublot pour tenter d’agripper le sous-marin. Ni une, ni deux, Nemo donnait l’ordre d’effectuer une manœuvre d’évasion pour distancer le mystérieux prédateur. Mais une coupure de courant immobilisait tout à coup le Nautilus, l’iris à moitié fermé.

C’est alors que le calamar géant, terreur des profondeurs, se dévoilait réellement aux yeux des passagers : un bec corné et chitineux, plus gros qu’une tête humaine, entouré de huit bras dotés de ventouses, et deux énormes yeux rouges luisant dans les ténèbres approchaient jusqu’à se cramponner au hublot. Le monstre, tout en laissant échapper un son de gargouillement abject, s’acharnait contre la vitre, heureusement très solide. Mais les sinistres grincements de la coque montraient que le Nautilus ne tiendrait pas longtemps. Afin de ne pas servir d’encas au céphalopode gargantuesque, l’équipage s’efforçait de lancer l’ultime défense : des décharges électriques suffisamment puissantes pour repousser une créature de cette envergure. Une première salve parvenait certes à l’incommoder, mais décuplait finalement sa rage, poussant le calmar à attaquer de plus belle. Le Nautilus n’était qu’à quelques instants de sa perte lorsque le Capitaine ordonnait de lancer une seconde salve de décharges, cette fois-ci à la puissance maximale. L’équipage s’exécutait et le monstre foudroyé relâchait sa proie métallique avant de disparaître dans les abysses. Au son d’une alarme, les passagers poursuivaient ensuite vers la salle des machines endommagée avant de retourner à la surface.


(Source: Disney & More)

Le calmar géant était le véritable incontournable de l’attraction Les Mystères du Nautilus et un Audio-Animatronic de taille très imposante. Il était constitué de deux parties distinctes : d’un côté le corps de la créature à proprement parler, comprenant le bec, les yeux et les bras, et de l’autre un tentacule préhenseur extrêmement mobile. Le déroulement de la scène mariait parfaitement ces deux éléments distincts et donnait l’impression qu’il ne formait qu’un seul et même monstre marin.


(Sources: Disney & More / The Sequoia Gang)

Peu de temps après son ouverture, la scène jugée trop longue dut être raccourcie. La première partie comprenant uniquement le tentacule a été supprimée pour ne mettre en scène que le calmar géant se lançant directement à l’assaut du Nautilus avant d’être repoussé par une seule décharge électrique. Cette version raccourcie a duré pendant vingt-cinq ans, jusqu’en 2021 où le Grand Salon avait été reconverti en point photo pour Mickey Mouse. Depuis juillet 2023, et une réhabilitation de l'attraction bien peu inspirée, le calmar géant est remplacé par une technologie d’écrans permettant de visionner d’autres espèces maritimes variées.

La Roseraie Abandonnée

Tout lieu maudit et hanté qui se respecte se doit d’être entouré de terrains délaissés, rendus à une végétation sauvage et négligée. C’est du moins l’état que les horticulteurs de Disneyland Paris tentent d’assurer de la manière la plus convaincante possible. Si au Parc Disneyland, Phantom Manor dispose de son grand jardin en apparence abandonné, le Hollywood Tower Hotel au Parc Walt Disney Studios lui opposait autrefois une magnifique roseraie que les visiteurs traversaient en quittant les lieux.


(Sources: Loren Javier / Photos Magiques)

Ce petit jardin de roses, témoin du passé prestigieux de l’établissement, s’étendait devant la boutique Tower Hotel Gifts et présentait quelques massifs de fleurs ponctués ça et là de quelques sculptures isolées d’un style très classique. Parmi elles, celle d’une jeune femme grecque, d’un chérubin, ou encore le terme d’un satyre jouant de la flûte de Pan.

Ouverte au public en 2007 en même temps que l’attraction voisine, cette roseraie était la bienvenue dans un Parc qui ne comptait alors que très peu d’espaces verts. Mais tout a une fin. En 2019 débute le réaménagement de Backlot en Marvel Avengers Campus. Puisque la roseraie se trouvait très proche de ces travaux, elle a été intégralement replantée lors de la mise en place d’accès repensés. Redevenu accessible en 2022, ce jardin méconnaissable est désormais dénué de toute statuaire ou de rosiers, hormis un écriteau « Rose Garden » qui témoigne encore de son passé.

Le Bus d'Aerosmith

Avec l’immense guitare qui décorait sa façade, l’attraction Rock’n’Roller Coaster avec Aerosmith attirait comme un aimant tous les fans de rock and roll à très grande distance. Cependant, malgré cette enseigne ostentatoire, il était généralement admis que le reste du bâtiment qui abritait Tour de Force Records était privé d’ornements, le laissant paraître particulièrement froid. Heureusement, il existait originellement un élément de décor qui venait compléter l’ensemble : un bus Neoplan Skyliner aux couleurs du groupe Aerosmith, garé non loin de l’entrée comme si les artistes venaient juste d’en descendre.


(Source: Jack Spence)

Le véhicule arborait divers motifs : des flammes, des rails de montagnes russes ou encore le logo d’Aerosmith. Quant aux membres du groupe, leur image était représentée à l’arrière : Tom Hamilton, Joey Kramer, Joe Perry, Brad Whitford et bien sûr l’inoubliable Steven Tyler. Un magnifique élément de décor, certes, mais ce bus était-il vraiment fonctionnel ? Effectivement, il l’a été car il s’agit bien du moyen de transport utilisé par Aerosmith lors de ses tournées en France. Cédé au Parc Walt Disney Studios à son ouverture en 2002, le bus a pu profiter d’une retraite bien méritée à cet endroit jusqu’en 2010, date à laquelle il est parti sans retour.

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