Indiana Jones et le Temple du Péril

Indiana Jones et le Temple du Péril
L'affiche
Nom anglophone :
Indiana Jones and the Temple of Peril
Date d'ouverture :
Le 29 juillet 1993
Le 1er avril 2000 (Indiana Jones et le Temple du Péril …à l’envers!)
Date de fermeture :
Novembre 2004 (Indiana Jones et le Temple du Péril …à l’envers!)
Type d'attraction :
Montagnes russes
Crédit Photos :
Musique :
John Williams
Durée :
2 minutes
(sans tenir compte de la file d’attente)

Le synopsis

Pour mener à bien des fouilles dans une colline perdue au milieu de la jungle indienne, une équipe d’archéologues a installé un réseau ferroviaire qui a abouti par révéler à la lumière du jour le Temple du Péril dédié au dieu Shiva. Selon Indiana Jones qui s’y est essayé, parcourir ce spectaculaire circuit accidenté à bord de l'un des wagonnets permettrait de découvrir un trésor d’importance… Attention toutefois aux tournants !

L'expérience

Au cours des années 40, le professeur d’archéologie de l’université de Chicago, Henry Jones, surnommé Indiana comme le chien de la famille et célèbre pour ses nombreuses recherches de trésors perdus (il découvrit notamment le Temple des Thugs dédié à Kâlî en 1935, l’Arche d’alliance en 1936 et le Saint Graal en 1938) réunit les fonds nécessaires pour lancer une nouvelle expédition en Inde, au cœur de The Lost City (« La Cité Perdue »), et ce grâce au financement, au nom de l’Université dans laquelle ils officient, des professeurs Scott Arnold et Marcus Brody. Indiana Jones ne peut, en réalité jamais résister à l’appel d’une légende indienne tant il est convaincu que « Les trésors du monde attendent ceux qui osent s’élever très haut. ».

Dans les entrailles d’une colline perdue en plein milieu de la jungle luxuriante située au Nord-Ouest d'Adventureland, un réseau ferroviaire souterrain a été creusé, à l’aide du matériel confié par le professeur Arnold, pour extraire les trouvailles archéologiques. Mais peu à peu, s'est dévoilé un temple dédié au dieu Shiva : une fois totalement déblayé, les archéologues peuvent donc admirer le circuit ferroviaire serpentant au cœur avant de surnommer l'endroit - et à raison - le Temple du Péril.

Persuadé qu’il tient là, la clé des mystères du temple, Indiana Jones embarque à bord d’un wagonnet et en ressort tout chamboulé, sûr d’avoir découvert les fameux « Trésors du monde » vantés dans la légende. Il invite ensuite son équipe d’archéologues à poursuivre son travail sur place consistant à extraire un maximum d’objets antiques des lieux et en envoyer certains à l’Explorer’s Club dont il fait partie, tout en proposant à quiconque passera par ici de tenter l’aventure et d’embarquer à son tour à bord de l'un des wagonnets.

En arrivant face au temple qui offre, aux regards avides de découverte, un exaltant périple, les aventuriers peuvent donc observer, et entendre, les wagons dévalant à toute vitesse les ruines gardées par deux gargouilles représentant des fauves. Une épaisse végétation se mêle d'ailleurs aux blocs de pierre couleur sable qui constituent la structure du temple composé d’imposants piliers et de deux tours colossales, cœur du monument en ruines.

Mais avant toute chose, un petit tour au campement s’impose. Faisant fi des empreintes laissées par des tigres qui rôdent dans les environs, les visiteurs se dirigent vers une jeep Willy’s qui semble avoir déjà traversé de nombreuses péripéties, se retrouvant entourée d’une multitude de caisses et de tonneaux en bois entassés les uns sur les autres, emplis de tout le matériel nécessaire à l’exploration de ruines. Cette vision peut donc les rassurer quant à la proximité du campement.

Les aventuriers empruntent alors un étroit chemin bordé par deux épaisses palissades constituées par de hautes tiges de bambous avant de pénétrer dans une épaisse forêt où le parcours se poursuit. Tout au long de ce dernier, de nombreux poteaux de bois ornés de petites lanternes les guident et, au fur et à mesure qu’ils s’enfoncent dans la jungle, se dévoilent les tentes du campement tant attendu. Une des premières est ainsi pleine de provisions et une table a été dressée près d’un feu, de quoi remonter le moral aux visiteurs qui s’imaginent déjà reprendre des forces après leur découverte du temple. Tous les archéologues doivent d’ailleurs s’y trouver, le campement étant désert en ce moment...

Les explorateurs aperçoivent ensuite un poste de commandement où sont posées sur un bureau, une radio et une paire de jumelles. Devant une autre tente, un vélo se trouve adossé à une caisse en bois contenant une statue de pierre représentant un cobra, probable vestige du Temple du Péril. Les intuitions d’Indiana Jones et de ses collègues étaient donc justes, la légende disait vrai : un trésor se cache bien dans cette jungle !

Des accessoires comme une lampe à pétrole, une jarre ou encore un bidon d’essence sont laissés là, près d’autres caisses de bois. La tente se situant derrière constitue le dortoir des archéologues qui y ont installé leurs lits et leurs valises. Les visiteurs découvrent aussi qu’elle sert également de laboratoire comme en témoignent des tubes à essai ou bien une machine à écrire.

D’autres abris servent à entreposer du matériel et sont entassées, en vrac, des pelles, des cartes et des caisses en bois dans lesquelles sont entreposés des vestiges comme des vases anciens ou encore cette étonnante statue Shiva-Nataraja (le dieu étant représenté en pleine danse de la félicité, ou « tandava »). De nombreux coffres fourrés de paille portent également l’indication « fragile » révélant ainsi la grande valeur des objets découverts ici.

Une grande table est dressée au milieu du campement. Elle permet sans nul doute aux archéologues d’examiner leurs trouvailles avant de les faire transiter via de petits wagonnets, remplacés par d’antiques brouettes se trouvant sur le camp. Du détonateur à dynamite qui servit à la destruction de la colline qui recouvrait le temple aux petits chariots montés sur rail : tout, sur ce lieu rempli d’histoire, rappelle aux explorateurs que le site de recherche est tout proche.

Indiana Jones s’est installé au plus près du site archéologique, dans la tente servant également de salle de bain. Des marmites près d’un feu de camp récemment éteint se trouvent à son entrée. Une baignoire en zinc reliée à un astucieux récupérateur d’eau démontre l’ingéniosité du propriétaire. Près de l’abri, du linge fraîchement lavé est étendu. Enfin, les plus observateurs remarqueront la présence du célèbre Fedora et du fouet enroulé qu’Indiana Jones aime apporter partout avec lui… Mais où est son propriétaire d’ailleurs ?

C’est alors que les explorateurs aperçoivent l’entrée du Temple. Deux immenses statues de Cobra royaux, nommés Najas dans la culture hindou, bordent un monumental escalier de pierre. Ces allégories situées au seuil du monument en ruine sont les garants de la tranquillité habituelle de ce Temple dédié au dieu hindou Shiva. Pourtant, les aventuriers distinguent de plus en plus clairement d’inquiétants cris s’échappant des ruines. Les aventuriers n’ont cependant plus le choix, il faut avancer vers la prochaine destination qui s’annonce mouvementée.

En empruntant l’escalier, les aventuriers découvrent d’ultimes éléments qui ont mené les archéologues jusqu’ici. Ils se rendent alors compte de l’étendu des efforts qui ont été déployés par les découvreurs. De nombreuses échelles adossées aux parois du Temple bordent en effet ses ruines. Une longue-vue ainsi qu’un plan ont été laissés en haut de l’escalier d’où les aventuriers distinguent de mieux en mieux les premières pierres du monument qui se découvre alors peu à peu.

Les explorateurs peuvent ensuite apercevoir des chariots lancés à pleine vitesse à travers les ruines du Temple. Une des embarcations, dans sa folle course à travers les méandres des rails usés par le temps semble même effectuer un looping. Les archéologues, dorénavant disparus, avaient apparemment eu le temps de construire un véritable réseau ferroviaire serpentant dans l'entièreté des ruines. Plus le temps de céder à la panique, il est désormais l’heure de découvrir ce qui se cache au cœur de ce monument abandonné et d’en savoir plus sur le sort qui a été réservé aux archéologues disparus…

Après avoir descendu d’autres escaliers de pierre, les aventuriers découvrent un quai où se mêlent diverses caisses en expédition ou venant d’arriver. De très nombreuses, estampillées « fragile » et « urgent » en provenance ou au départ de l’Université de Berkeley, en Californie, ou encore de Barnett College, université new-yorkaise où enseigne Indiana Jones, sont d'ailleurs ici amassées. Les passagers embarquent alors à bord d’un wagon qui s’avance doucement avant d’emprunter une longue remontée mécanique accompagné du son peu rassurant des chaînes rouillées portant difficilement l’embarcation en haut du parcours.

Comme le rappelle la légende indienne qui a mené Indiana Jones jusqu’aux tréfonds de cette jungle: « Les trésors du monde attendent ceux qui osent s’élever très haut. ». Cette citation prend dès lors, tout son sens… Les explorateurs admirent ainsi, avec une vue imprenable, le Temple, et ses alentours. Quand soudain, une brusque décente les précipite dans une folle course qui les mène à traverser à grande vitesse les ruines du monument.

Un moment de répit offre aux aventuriers une nouvelle occasion d'admirer toute l'étendue de la forêt tropicale qui borde ce Temple maudit. Une nouvelle descente les surprend et les voilà la tête à l’envers, le temps d’un instant. Déboussolés, ayant défié les lois de la gravité, les explorateurs continuent néanmoins leur épopée. Un léger souffle leur permet de retrouver un peu de stabilité avant que l'aventure ne reprenne à un rythme effréné, les vrilles frénétiques du chariot se multipliant avant que ce dernier effectue un brusque arrêt marquant la fin de cette course trépidante. Les explorateurs, en perte de repères, descendent alors de leur embarcation afin d'échapper, le plus rapidement possible, aux malédictions du lieu.

Après avoir parcouru quelques mètres, ils se remettent doucement de leurs émotions en rejoignant un nouveau campement où une table fournie d’accessoires de cuisine trône entre une tente et une Jeep. Un imposant vestige représentant une tête de tigre est ici posé sur le sol. Les aventuriers peuvent être rassurés, le plan permettant de localiser le Temple est désormais en sécurité, entre de bonnes mains. Un panneau les félicite d’ailleurs pour leur courage et leur témérité témoignés à travers cette épreuve mouvementée, se rappelant pour toujours que les légendes peuvent parfois jouer sur les mots…

La critique

rédigée par Romi
Publiée le 04 mars 2018

Attraction symbolique de Disneyland Paris, Indiana Jones et le Temple du Péril, inaugurée en 1993 est le premier parcours des Parcs à Thèmes Disney à intégrer un looping à 360°. Prévue initialement dans le but de désengorger le très populaire Big Thunder Mountain, alors seules montagnes russes du Parc Disneyland, Indiana Jones et le Temple du Péril est remarquable tant sur le plan de sa mise en scène, et son sens poussé du détail, que sur celui des frissons qu’elle apporte aux passagers.

La genèse du projet d'Indiana Jones et le Temple du Péril ne fut pas de tout repos. De très nombreuses propositions ont, il est vrai, été faites et de multiples alternatives ont vu le jour avant et après la construction de l'attraction. Les équipes du projet français ont ainsi repris les travaux préparatoires qui avaient été réalisés pour le Parc Californien ; nombreux d’entre eux étant aujourd’hui exposés au Disney Gallery en Californie. Conçue comme une structure muable, le projet prévoyait initialement l'ajout de temple supplémentaire, la présence d'un audio-animatronique représentant un tigre, le complément de structures monumentales symbolisant un gorille, un aigle ou encore la tête de statues divines. L'ensemble de ces éléments visait à rendre le circuit plus long et l'expérience toujours plus immersive. Suite aux difficultés financières que Disneyland Paris rencontra en 1993, de nombreuses idées furent abandonnées. Subsistent néanmoins de nombreux concepts arts.

L’attraction ayant été réalisé très rapidement, les équipes de Disney ont dû visiter une douzaine de parc d'attractions afin de trouver un parcours correspondant au projet d’Indiana Jones et le Temple du Péril. Ils opteront finalement pour un modèle de l’ingénieur allemand Anton Schwarzkopf : la société Intamin a donc réalisé la structure de l’attraction selon les plans du parcours tandis que les équipes de The Walt Disney Imagineering ont construit le décor de l'expérience. Le 9 novembre 1993 fait alors date à Disneyland Paris. C’est sous une pluie torrentielle que Dingo, dans un très beau spectacle, inaugure Indiana Jones et le Temple du Péril avec la présence remarquable de Georges Lucas, créateur et scénariste de la saga Indiana Jones, et de Philippe Bourguignon, alors PDG de Disneyland Paris, réunis à l’occasion de cet événement exceptionnel.

Cette attraction, conçue et construite en moins d'un an, a été très attendue par les visiteurs du Parc Disneyland qui découvrent alors les joies du looping en plein air, deux ans avant l’ouverture de Space Mountain - De la Terre à la Lune qui embellira l’offre d’attractions à sensations fortes de Disneyland Paris. À noter que la taille minimale requise pour cette expérience à sensations fortes est de 1 mètre 40 et reste à ce jour l'attraction la plus restrictive concernant ce point.

Indiana Jones et le Temple du Péril sera également la première attraction du Parc à inclure une inversion du sens de parcours, transformant ainsi littéralement l’expérience du visiteur qui se retrouve de dos, sans regard sur ce qui va arriver tout au long du parcours. Indiana Jones et le Temple du Péril … à l’envers !, populaire de par son caractère unique et singulier sera en service du 1er avril 2000 au 4 décembre 2004.

Ce changement de sens est aussi l'occasion d'accueillir plus de visiteurs en augmentant sensiblement la capacité des wagons de huit à douze places, réduisant ainsi le temps d’attente de cette attraction désormais plébiscitée par les visiteurs amateurs de sensations fortes. Cette phase de rénovation, outre l'adaptation des wagons, notamment en ce qui concerne leur poids, a entraîné aussi la modification des éclairages et accessoires afin de préserver la cohérence de l'aventure. Mais voilà, les plaintes d'un grand nombre visiteurs trouvant l'expérience trop brusque a eu raison de la tentative : le parcours d'Indiana Jones et le Temple du Péril est finalement remis dans son sens original en 2004.

La licence d’Indiana Jones est régulièrement utilisée au sein des Parcs Disney à travers le monde. C’est d'ailleurs Michael Eisner, ancien PDG de The Walt Disney Company de 1984 à 2005, alors à la tête des studios Paramount Pictures qui a conduit le projet cinématographique des deux premiers opus de la saga Indiana Jones avec Steven Spielberg et George Lucas. Nul doute que l’acquisition des droits de la licence Indiana Jones par The Walt Disney Company a été facilitée par les liens existants entre ces trois hommes.

La première utilisation du Personnage au sein d’un Parc se fait en 1989 aux Disney-MGM Studios à Walt Disney World en Floride. Indiana Jones Epic Stunt Spectacular! est un spectacle qui présente différentes scènes du film Les Aventuriers de l’Arche Perdue. Les cascades, toutes plus impressionnantes les unes que les autres, s’y enchaînent à un rythme effréné. En 1995, c’est au Disneyland Park d’Anaheim qu’est proposé un nouveau parcours scénique à bord d’une Jeep, Indiana Jones Adventure: Temple of the Forbidden Eye, dont l’histoire est basée sur le célèbre archéologue.

En explorant le mystérieux Temple of the Forbidden Eye, les visiteurs vivent une course haletante afin d’échapper à la colère de Mara, au volant d’un véhicule aux mouvements intensifiés, inaugurant la nouvelle technologie des EMV (Enhanced Motion Vehicule) créée pour l’attraction et utilisée plus tard dans Dinosaur à Disney’s Animal Kingdom ou encore dans l’attraction Indiana Jones Adventure: Temple of the Crystal Skull ouverte en 2001 à Tokyo DisneySea, sur un parcours reprenant le concept du parc californien. Une version semblable à l'attraction française était initialement prévue à côté d'Indiana Jones Adventure: Temple of the Forbidden Eye au Disneyland Park d’Anaheim. Néanmoins, au vue du peu d'espace dont disposent les Parcs californiens et de la faible capacité d'accueil d'Indiana Jones et le Temple du Péril, le projet fut abandonné.

L’attraction bénéficie d’un décor très soigné, tant au sein de l’attraction en elle-même, qu’au long de sa file d’attente. L’attention portée à chaque détail et le choix consciencieux des objets disposés tout au long du cheminement immerge très rapidement les visiteurs dans l’univers singulier d’Indiana Jones qui est censé avoir découvert le site archéologique du Temple du Péril dans les années 1940. La structure du parcours s’inspire ainsi librement de plusieurs monuments existants, comme le Temple de Vidashankara dans le Nord-Est de l'Inde, dont les formes arrondies ont insufflé à l’équipe de Walt Disney Imagineering, l’inspiration pour créer les escaliers et les colonnes présentes sur l’attraction. À son ouverture, Indiana Jones et le Temple du Péril était par ailleurs sponsorisée par Esso. ; des jerricans flanqués du logo de la marque dissimulés dans la file d'attende et la présence des empreintes de tigres, animal fétiche d'Esso, faisant échos à ce partenariat. 

Les visiteurs - alors grimés en aventuriers d’un jour - retrouvent ainsi un décor qui reproduit de façon fidèle les éléments présents dans les films, notamment dans le second opus de la saga, Indiana Jones et le Temple Maudit réalisé par Steven Spielberg et sorti sur les écrans du monde entier en 1984. L’attraction s’est ainsi largement inspirée de l’oeuvre cinématographique et notamment de la scène de la folle course en wagons d’Indiana Jones et de ses compagnons Willie Scott et Demi-Lune poursuivis par de dangereux ennemis à travers les mines du Pankot. L'histoire qui se déroule ici se situe toutefois après les trois premiers épisodes de la saga, dont l'action se produit dans les années 1930, mais avant le quatrième volet, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, se déroulant en 1957.

Les visiteurs pourront noter la présence très visible, au sein de l’attraction, de serpents, seule crainte avérée de l’intrépide d’Indiana Jones, souvent mise en avant dans de nombreuses scènes cocasses au sein des films de la saga. Ce souci du détail se retrouve également à la sortie de l’attraction, à la boutique Temple Traders Boutique, ouverte en 2000 lors du passage du parcours à l'envers, qui permet de prolonger l’expérience des visiteurs auprès du plus célèbre des aventuriers. Les explorateurs sauront aussi apprécier les costumes d'aventuriers des Cast Members qui œuvrent dans l'attraction. Vêtus d'un ensemble beige, parfois rehaussé d'un chapeau Fedora et d'un foulard orangé, ces derniers accueillent et rassurent les visiteurs à l'approche de ce mouvementé périple.

Il faut cependant noter que les visiteurs n’ont pas l’opportunité de croiser l’archéologue charmeur (plus de femmes que de serpents) durant le parcours, contrairement aux attractions consœurs américaines et nippone, un petit bémol fort dommageable peu compensé par les quelques attributs fétiches d’Indy visibles dans le campement au pied du temple. De plus, bien que l’attraction Indiana Jones et le Temple du Péril soit unique au monde, elle partage le même concept que l’attraction à sensations Raging Spirits inaugurée en 2005 à Tokyo DisneySea, mais ne reprenant pas le thème d’Indiana Jones tout en proposant un parcours similaire. Pour l'anecdote, Indiana Jones et le Temple du Péril possède, depuis le 2 octobre 1999, des bornes FASTPASS, la classant alors comme la toute première attraction de la destination à bénéficier de ce système très pertinent au vue de sa popularité. Les aventuriers les plus aguerris - et les plus organisés - peuvent ainsi bénéficier d’un temps d’attente restreint.

Comme beaucoup d’attractions des Resorts Disney du monde entier, la nuit est un révélateur épatant. Il serait effectivement dommage de bouder l’attraction Indiana Jones et le Temple du Péril une fois la nuit tombée tant elle prend un tout nouveau visage qui vaut assurément le coup d’oeil. L’illumination des nombreuses lanternes disposées tout au long de l’attraction ainsi que le feu qui jaillit des quelques vasques crée une ambiance inédite et embellit l'ensemble, lui donnant une toute autre aura. Lors des rares moments d’accalmie de l'attraction, les aventuriers peuvent, en effet, profiter d'un panorama nocturne exceptionnelle, le Parc Disneyland, illuminé de centaines de couleurs, s'offrant à leur vue.

A l’instar de nombreuses attractions de Disneyland Paris, Indiana Jones et le Temple du Péril a bénéficié en 2014 d’une grande réhabilitation visant à améliorer l’expérience des explorateurs qui visitaient ce Temple depuis déjà près de vingt ans. Une centaine de personnes ont activement participé à ce grand lifting, montrant l’ampleur de la tâche et la volonté des équipes de Disneyland Paris de maintenir la qualité des expériences proposées. Ainsi l’ensemble de l’attraction fut nettoyée, les décors remis en état (de ruines évidemment) et plus d’une centaine d’accessoires ajoutée, renforçant ainsi l’immersion des visiteurs dans l’univers d’Indiana Jones.

À ce titre, la mise en valeur du système de flammes ainsi que la refonte des espaces verts de l’attraction sont particulièrement saisissantes. La sécurité, préoccupation première des Parcs Disney, a été renforcée sur toute l’ossature de l’attraction, notamment sur la zone du looping. De plus, à l'instar de nombreuses constructions des Parcs Disney comme Cars Land à Disney California Adventure, la rénovation des décors a été menée à l'aide de béton, matériau durable et résistant, remplaçant ainsi les installations de 1993 qui n'avaient pas pu bénéficier d'éléments aussi robustes. Enfin, dans un souci de conscience environnementale, un système LED sur l’ensemble du parcours et de nouveaux matériaux, plus durables, ont été utilisés au cours de cette réhabilitation majeure.

Indiana Jones et le Temple du Péril, attraction plébiscitée par les visiteurs, a de nombreuses fois fait date à Disneyland Paris. Bénéficiant d'une inauguration en grande pompe et du premier looping extérieur, elle a continué à surprendre lors de l’inversion du sens du parcours. Nul doute que l'histoire d'Indiana Jones et le Temple du Péril ait contribué à rendre cette attraction singulière et populaire. L’esthétique soignée, s’inspirant largement des éblouissants décors de la trilogie, font définitivement de ce parcours une expérience mémorable pour tous les petits et grands amateurs de frissons.

La disponibilité

Cette attraction est toujours ouverte à Adventureland, dans le Parc Disneyland de Disneyland Paris. Sa version, Indiana Jones et le Temple du Péril … à l’envers !, n'est, elle, plus disponible.

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