Simply Mad About the Mouse
L'écran titre
Titre original :
Simply Mad About the Mouse
Production :
Buena Vista Home Video
Date de sortie USA :
Le 21 septembre 1991 (Vidéo)
Genre :
Animation 2D / Film "Live"
Réalisation :
Scot Garen
Rhaz Zeisler
Malcolm McNeil
Musique :
Billy Joel
Ric Ocasek
LL Cool J
Gipsy Kings
Harry Connick, Jr.
Bobby McFerrin
Soul II Soul
Michael Bolton
Durée :
35 minutes

Le synopsis

Dans le coffre-fort des studios Disney, Mickey s'anime pour donner vie à des partitions de musique qui se mettent à interpréter en images huit chansons Disney : When You Wish Upon A Star, Zip-A-Dee-Doo-Dah, Who's Afraid of the Big Bad Wolf, I've Got No Strings, The Bare Necessities, The Siamese Cat Song, Kiss the Girl et A Dream Is A Wish Your Heart Makes.

La critique

rédigée par

Simply Mad About the Mouse est un vidéoclip créé par Garen Entertainment et Stellar X Productions, produit et distribué par Buena Vista Home Video, la branche vidéo de la Walt Disney Company. Reprenant de très nombreux extraits de Grands Classiques Disney, il ne brille pas, à l'évidence, par son originalité. Il faut dire que ce n'est pas la première fois que Disney réutilise ses anciens films d'animation pour créer des clips vidéos sur de la musique contemporaine. Le cartoon Mickey Mouse Disco l'a, en effet, précédé dans le concept tandis que l'émission de Disney Channel, DTV, a fait de même, usant le processus jusqu'à la moelle. S'inspirant de la fameuse chaine musicale MTV, elle proposait, il est vrai, des clips de chansons populaires plus ou moins récentes, montées sur des images d'animation Disney, principalement issues de cartoons. Avec son mélange d'archives, de nouvelles animations utilisant principalement le rotoscope, et de séquences "live", Simply Mad About the Mouse constitue néanmoins la tentative la plus aboutie jamais menée par les studios Disney.

La vidéo commence donc par une magnifique séquence d'ouverture qui reconstitue sur un plateau le coffre-fort des studios de Mickey. Ce dernier s'anime alors sur un feuille de papier puis donne vie à des partitions...

Billy Joel interprète When You Wish Upon A Star dans la séquence la plus classique de l'opus. La chanson est plutôt bien respectée et rend un parfait hommage aux films d'animation. Sous l'œil bienveillant d'un animateur, le chanteur se transforme en personnage animé et se promène dans les scènes de Blanche Neige et les Sept Nains, Pinocchio ou Peter Pan. Même si musicalement, ce n'est pas la meilleure réinterprétation de la compilation, ce premier clip en est assurément le plus réussi et le plus disneyen.

Ric Ocasek s'essaye à Zip-A-Dee-Doo-Dah. Son clip est construit comme le précédent même si le chanteur ne devient jamais un personnage animé. Restant en "live", il se balade néanmoins dans les scènes de Dumbo, d'Alice au Pays des Merveilles ou de Mélodie du Sud. Le gros problème avec Ric Ocasek est que son interprétation de l'une des plus fameuses chansons de Disney apparait vite très, très moyenne !

LL Cool J massacre Who's Afraid of the Big Bad Wolf ?. La séquence est quelque peu ardue dans la mesure où le titre est interprété de façon rap avec un clip "Live" majoritairement en noir-et-blanc, se contentant de suivre le chanteur et ses danseuses en arrière plan. Assurément déroutante malgré une mise en images peu originale, la chanson n'est toutefois pas la plus insupportable de compilation....

Les Gipsy Kings assassine I've Got No Strings. L'opus tout entier touche, en effet, le fond avec ce passage décevant à plus d'un titre. Déjà, la chanson est totalement méconnaissable au point de douter qu'elle soit disneyenne à la base. L'espagnol comme l'orchestration provoquent, il est vrai, un sentiment désagréable de perte de repères. Ensuite, le clip reprend des danses espagnoles dessinées et animées sans aucun lien avec Disney. Enfin, les Gipsy Kings sont tout bonnement insupportables tant ils font du "Gispy Kings" sans se soucier de respecter une quelconque signature disneyenne.

Harry Connick, Jr. redresse fort heureusement la barre avec The Bare Necessities. Musicalement, la chanson est sans aucun doute la plus réussie de la compilation. Intensifiant le côté jazz du morceau, la voix de crooner du chanteur apporte, en effet, énormément au titre. Coté images, même si le rapport avec Disney n'est somme toute pas évident, l'ensemble passe plutôt bien. Le tout est ainsi filmé en "live", en plateau, avec un décor et des chorégraphies les plus abouties de tout l'opus. The Bare Necessities en est assurément l'un des meilleurs passages...

Bobby McFerrin s'ennuie sur The Siamese Cat Song. Si les images du clip sont, en effet, plutôt de bonne facture, avec un parti pris psychédélique à base d'effets spéciaux et d'imagerie 3D alors bien maitrisés, le chant est lui plus que perfectible. Pire, la séquence a considérablement mal vieilli, progrès technologique aidant...

Soul II Soul livrent une interprétation rasta de Kiss The Girl, extrait de La Petite Sirène. Les chanteurs, en "live" dans un décor en dessin d'une île déserte reprenant des incrustations des images du film, ne font visiblement que passer dans une prestation qu'il faut sans doute mieux oublier...

Michael Bolton charme son monde avec un interprétation très respectueuse d'A Dream Is a Wish Your Heart Makes. Sa superbe voix fait des merveilles sur des images principalement "live" avec des touches d'extraits de Cendrillon. Une séquence légère et délicate, disneyenne à souhait...

Court-métrage sorti directement en vidéo, Simply Mad About the Mouse n'apporte pas grand chose d'un point de vue artistique quand il ne déçoit pas carrément son monde. Il reste à voir par simple curiosité, sans grande conviction toutefois...

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