Haute Voltige
L'affiche du film
Titre original :
Entrapment
Production :
20th Century Fox
New Regency Productions
Fountainbridge Films
Taurus Films
Date de sortie USA :
Le 30 avril 1999
Genre :
Thriller
Réalisation :
Jon Amiel
Musique :
Christopher Young
Durée :
110 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

New York. Décembre 1999. Un Rembrandt vient d’être dérobé. L’expert en assurance Virginia « Gin » Baker déduit rapidement que l'auteur du cambriolage n'est autre que le légendaire Robert McDougal, dit « Mac ». Elle obtient de son employeur l'autorisation de sortir des sentiers battus pour le piéger...

La critique

Publiée le 30 avril 2019

Depuis des générations, le gentleman cambrioleur et la femme fatale font l’objet des fantasmes les plus fous. Malgré leurs activités peu recommandables - mélangeant subtilement luxe, charme et danger - vol qualifié et espionnage alimentent avec succès la littérature et le cinéma. Le Faucon Maltais avec Humphrey Bogart et Mary Astor (1941), La Main au Collet d’Alfred Hitchcock avec Cary Grant et Grace Kelly (1955), Comment Voler un Million de Dollars avec Peter O'Toole et Audrey Hepburn (1966), Bonnie et Clyde avec Warren Beatty et Faye Dunaway ainsi que L’Affaire Thomas Crown avec Steeve McQueen et Faye Dunaway (tous deux en 1968), sont les parfaits exemples de ce bel héritage cinématographique hollywoodien. Si Hudson Hawk, Gentleman et Cambrioleur avec Bruce Willis tente sans succès de remettre le genre au goût du jour en 1991, dans son style, Mission : Impossible avec Tom Cruise y parvient en 1996. À la fin de la décennie, deux nouveaux projets sont sur les rails pour une sortie en 1999 : Thomas Crown, remake du film de 1968 avec cette fois-ci Pierce Brosnan et Rene Russo, et, donc, Haute Voltige, avec un autre James Bond en la personne de Sean Connery et la tout juste révélée Catherine Zeta-Jones. Son scénario, validé par le studio 20th Century Fox, est alors signé Ronald Bass (Rain Man, Les Nuits avec mon Ennemi, Esprits Rebelles) et William Broyles (Apollo 13, Seul au Monde, La Planète des Singes de Tim Burton), insistant sur l’élégance et le glamour... so british !

Au départ, Haute Voltige doit être dirigé par le réalisateur américain Antoine Fuqua, autant à l’aise sur les thrillers que les films d’action (Training Day en 2001, Le Roi Arthur pour Touchstone Pictures en 2004, Shooter, Tireur d’Élite en 2007, La Chute de la Maison-Blanche en 2013, Equalizer en 2014 et Les Sept Mercenaires en 2016). Mais il est vite remercié pour vouloir insuffler au film beaucoup trop d’actions incluant une longue course-poursuite en voiture, une évasion spectaculaire et de nombreux gadgets superflus. Sean Connery - également producteur du long-métrage - n’est en effet pas satisfait de la direction prise par le metteur en scène. Souhaitant une approche beaucoup plus simple et plus sobre, le projet revient à son compatriote britannique Jon Amiel.
Né en 1968, il débute à la télévision et signe son premier film au cinéma : La Dame de Coeur en 1989. Après avoir transposé le roman autobiographique de l’écrivain Mario Vargas Llosa dans la comédie Tante Julia et le Scribouillard en 1990 et s’être essayé au drame avec Sommersby en 1993 (remake du film français Le Retour de Martin Guerre de 1982), Amiel signe le drame Copycat en 1995, puis assure l’adaptation d’un autre livre avec L’Homme qui en Savait Trop… Peu en 1997. Après Haute Voltige, il réalise le film catastrophe Fusion en 2003 et le biopic britannique sur Darwin nommé Création en 2010. De retour à la télévision, il travaille sur de nombreuses séries telles que Les Tudors (2008), Borgia (2012 et 2013) ou encore Once Upon a Time - Il Était une Fois (2013 et 2015).

C’est donc tout en finesse qu’Haute Voltige préfère sagement et intelligemment mettre en avant ses personnages et plus particulièrement son duo de choc et de charme. Pour incarner le tandem emblématique du cambrioleur expérimenté et de sa jeune moitié, qui de mieux que l’un des plus grands acteurs de sa génération et ancien 007 (souvent considéré comme le plus classe de tous), accompagné d’une étoile montante du cinéma, remarquée dès son premier grand rôle au cinéma et déjà auréolée du statut de sex-symbol ? Sean Connery offre donc à Mac - pour ce dernier rôle romantique avant sa retraite suite à l’échec de La Ligue des Gentlemen Extraordinaires (2003) - sa prestance incomparable, accompagnée d’un humour cabotin qui le caractérise si bien.
Après ses débuts avec Voyage en Birmanie (1955) pour lequel il n’est même pas crédité et Darby O'Gill et les Farfadets (1959) pour Disney notamment, l’acteur écossais né en 1930 est avant tout le premier James Bond du cinéma, qu’il interprète six fois entre 1962 et 1971 (en dehors de l’indépendant Jamais Plus Jamais). Il est également connu pour être le père d’Harrison Ford (de 12 ans seulement son cadet) dans Indiana Jones et la Dernière Croisade (1989), le troisième volet de la saga culte de Lucasfilm. Sa filmographie contient, pour ne citer qu’eux : À la Poursuite d'Octobre Rouge (1990), Soleil Levant (1993) pour 20th Century Fox et Rock (1996) pour Hollywood Pictures. Sa longue et belle carrière est récompensée du BAFTA du Meilleur Acteur pour Le Nom de la Rose (1986) et de l’Oscar du Meilleur Acteur dans un Second Rôle pour Les Incorruptibles (1987).

Raflant le rôle à Nicole Kidman et Angela Basset, Catherine Zeta-Jones est choisie par l’acteur/producteur en personne. Galloise née en 1969, son premier film est pourtant franco-germano-italien ! À tout juste 20 ans, elle incarne, en effet, Shéhérazade dans Les Mille et Une Nuits de Philippe de Broca (1990). Repérée par Steven Spielberg dans le téléfilm Le Titanic en 1996, elle est immédiatement propulsée au rang de star avec Le Masque de Zorro (1998) que le célèbre réalisateur produit. S’ensuit une carrière concise et sélective parmi les plus grands acteurs et réalisateurs, dont l’encensé Traffic de Steven Soderbergh (2000), le multi-récompensé Chicago de Rob Marshall (2003), pour lequel elle remporte le BAFTA et l’Oscar et de la Meilleure Actrice dans un Second Rôle - remis en main propre par Sean Connery - ou encore Le Terminal de Steven Spielberg (2004). Son partenaire à l’écran a décidément fait le bon choix. Considérée comme l’une des actrices les plus belle et influente de sa génération, elle est désignée Plus Belle Femme du Monde par les magazines américains People en 2001 et Esquire en 2003. C’est donc avec sa beauté et son charme légendaire, ainsi que son professionnalisme naissant à l'époque, que Catherine Zeta-Jones incarne à la perfection la confiante et déterminée Gin, avec un soupçon de suffisance - toutefois attirante - qui ne rend cependant jamais son personnage hautain. Le seul regret de Sean Connery sera ne pouvoir faire chanter et danser sa partenaire aux multiples talents, également actrice de théâtre confirmée comme peut en témoigner son Tony Award reçu en 2010.

Haute Voltige met donc en scène un couple au raffinement certain et presque royal (tous deux sont de futurs membres de l'Ordre de l'Empire britannique, Sir Sean Connery étant anobli en 2000 et Catherine Zeta-Jones en 2011) dont l’alchimie irradie l’écran malgré les 39 ans qui les séparent. Un duo pas si invraisemblable que cela sachant que Catherine Zeta-Jones est mariée à Michael Douglas, de 25 ans son aîné. L'actrice se doit alors d’en imposer face au monstre du cinéma et réussit ce tour de force ! À l’image comme à la ville, tous deux se complètent merveilleusement et ne tarissent pas d’éloges réciproques. Mais avant cela - les nombreux champs/contrechamps et gros plans des acteurs en phase d'observation le soulignant - Mac et Gin doivent apprendre à se connaître. Comme le dit si bien Mac : « d'abord on teste, ensuite on fait confiance ». Si le titre original du film - Entrapment - peut se traduire par « prendre au piège » ou « traquenard », cette notion juridique américaine est, en effet, une pratique plus ou moins controversée qui consiste à pousser une personne à commettre un crime qu’elle n’aurait pas forcement commis. Gin doit donc se montrer suffisamment convaincante pour amadouer Mac et le convaincre de commettre ensemble un larcin. Si le professionnel se montre intéressé, il prend tout de même des mesures pour assurer ses arrières et coincer sa nouvelle partenaire si elle ne se montrait pas de bonne foi. Une fois les bases et les règles du jeu posées, le tandem peut apprendre à faire connaissance. Dès lors, Haute-Voltige peut donc entrer dans le vif du sujet pour son deuxième acte.

Si Sean Connery n’a rien perdu de son goût pour les cascades malgré son âge avancé - il a presque 70 ans au moment du tournage - il s’autorise quelques légers moments d’adrénaline dès que le sage scénario lui en donne l’occasion. Le script contenait en effet dans sa première version beaucoup plus de scènes d’action, avec un cambriolage dans un train de luxe lancé à grande vitesse qui aurait considérablement fait exploser le budget. Le film rend cependant hommage au comédien à travers de multiples clins d’oeil : tel le fichier de renseignements de Mac qui coïncident avec ceux de son interprète et du fameux espion qu’il interprète au début de sa carrière, ou encore le code de sécurité « 1007 » dévoilé aux spectateurs, correspondant au 1er 007 du cinéma qu’il représente.
Mais c’est véritablement Catherine Zeta-Jones qui tire son épingle du jeu, réalisant elle-même la plupart des cascades et assurant à elle seule la majeure partie du spectacle. Mettant à profit ses dons de gymnaste pour faire ses preuves auprès de son partenaire et assurer une partie du vol conjoint d’un masque précieux lors d’une soirée de gala, la comédienne pluridisciplinaire témoigne d’un équilibre solide, d'une souplesse à toute épreuve et d’une précision redoutable. Elle n'hésite d'ailleurs pas à faire la démonstration de figures périlleuses comme un grand écart et une roue arrière, et ce, à plusieurs mètres du sol et en direct face caméra. Acrobaties aériennes et infiltrations chorégraphiées l’emportent en effet sur l’action survitaminée et les explosions vrombissantes.

Tout spectateur sensible au charme de l’actrice se rappelle encore la fameuse scène de préparation au labyrinthe de lasers, durant laquelle Gin se faufile telle une anguille entre les mailles du filet, dans un ballet d’une concentration intense mêlée à un soupçon d’érotisme chaste qui ne peut laisser indifférent. Le corps de la cambrioleuse est son instrument de prédilection et Gin avoue en toute simplicité qu’aucun homme ne lui résiste. Mais Haute Voltige sait davantage mettre son héroïne en valeur. La belle est également athlétique, vive d’esprit et intelligente, surprenant son aîné ainsi que tous ceux qui l’entourent.
À côté de cet atout féminin et de la figure inébranlable que représente Mac, trois autres acteurs complètent harmonieusement le casting pour compliquer la donne et brouiller les pistes.
Will Patton, déjà dirigé par Jon Amiel sur Copycat et vu dans Armageddon (1998), joue Hector Cruz, le supérieur hiérarchique très encombrant de Gin, avant de faire un retour au sein de la filiale Touchstone Pictures pour 60 Secondes Chrono et jouer dans le Disney Le Plus Beau des Combats en 2000. Vu dans le dernier film de Disney Channel Premiere Films nommé Les Chemins du Cœur (1997), le discret Maury Chaykin, qui a déjà croisé Catherine Zeta-Zones sur le plateau du (Le) Masque de Zorro, incarne ici son « contact » Conrad Greene. Enfin, Ving Rhames, au casting de Pulp Fiction (1994) pour Miramax et de la saga Mission : Impossible, campe, lui, Aaron Thibadeaux, le solide bras droit de Mac. Il prête ensuite sa voix à Cobra Bubbles de Lilo & Stitch (à partir de 2002) et apparaît dans Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 (2017) du Marvel Cinematic Universe.

Les personnages - en apparence bien définis - et le scénario du film sont en réalité bien plus complexes que ne peut laisser penser son point de départ. Haute Voltige aime, en effet, brouiller les pistes, le jeu du chat et de la souris laissant vite place à une partie de poker, où le bluff est omniprésent et celui qui tire les ficelles n’est pas forcément le maître du jeu. La trame paraît somme toute classique mais réserve néanmoins son petit lot de surprises et d’interrogations... Si Mac n’était pas si dupe ? Si Gin commençait à tomber sous le charme de sa proie ? Ou bien alors, si Gin visait plus grand pour faire tomber Mac d’encore plus haut ? Ou bien encore, si le véritable but de cette histoire était de voler 10 petites secondes lors du bug de l'an 2000 pour empocher la modique somme de huit milliards de dollars ?
Plaçant le début de l’histoire seize jours avant le second millénaire (qui commence en réalité au 1er janvier 2001) pour surfer sur le passage fatidique à l’an 2000 et son fameux bogue, Haute Voltige décide de s’inscrire dans un contexte bien spécifique pour sa dernière partie, à travers une occasion précise et inespérée au compte à rebours unique en son genre. Défi dans le temps mais également dans l’espace, quoi de mieux que situer l’action finale sur le plus haut building de l'époque. Les nouvelles tours Petronas situées en Malaisie - avec ses 88 étages pour une hauteur de 452 mètres (dépassées depuis, mais toujours recensées comme les plus hautes tours jumelles du monde) - offrent un dénouement aérien et vertigineux, qui donne tout son sens au titre français.

Qui dit glamour dit paysages de rêve… et l’occasion parfaite pour le spectateur de voyager avec le couple. Si tout débute furtivement aux États-Unis par le vol du Rembrandt du haut d’un gratte-ciel new-yorkais, le cadre est posé au Royaume-Uni. En Angleterre pour commencer et à Londres plus précisément, où des scènes sont tournées au sein même du marché de l’assurance britannique Lloyd’s of London, ainsi qu’à Borough Market et à l’hôtel Savoy. Le palais de Blenheim situé dans le comté d’Oxfordshire et mainte fois théâtre de diverses aventures cinématographiques (Greystoke, Hamlet, Chapeau Melon et Bottes de Cuir, Harry Potter et l’Ordre du Phénix, Mission Impossible : Rogue Nation, 007 Spectre) devient, quant à lui, la seconde scène de crime.
Non loin de la frontière anglaise, le repaire de Mac est bien entendu situé en Écosse - terre natale de son interprète - dans le château de Duart sur l’Île de Mull. Puis bâtisses prestigieuses et riches en histoire laissent place aux édifices exotiques et empreints de modernité, se succédant non sans surprise avec un dépaysement certain. Le clou du spectacle se déroule alors à Kuala Lumpur, capitale historique de la Malaisie, qui inaugure l’année précédant la sortie de Haute Voltige les impressionnantes tours jumelles Petronas. Pour l’occasion, les fameux Pinewood Studios - fiefs des sagas James Bond et Star Wars - accueillent bien entendu le plateau du film pour les besoins de la reconstitution d’un tronçon du building et du pont reliant les deux tours.

Telle une danse de salon, les exploits de Mac et Gin - aux pas millimétrés et aux temps bien précis - nécessitent le timing parfait. L'investissement des deux acteurs est certain tandis que le rythme, lui, est donné par le compositeur américain Christopher Young. Né en 1958, il commence son travail au début des années 80 et s'impose très vite comme le chef d’orchestre des films d'horreur. Cela ne l’empêche cependant pas de changer de registre durant sa longue filmographie, comme en témoigne notamment sa collaboration pour Marvel avec Ghost Rider et Spider-Man 3 en 2007. Après avoir travaillé une première fois avec le réalisateur sur Copycat, Young propose pour Haute Voltige une partition toute en nuances, aussi sobre et distinguée que l'ensemble de l’œuvre qu'elle illustre.
Enregistrées au sein de l'Orchestre Philarmonia de Londres, quelques notes de piano suffisent à poser un cadre romantique et lancinant pour illustrer les échanges facétieux du couple star, offrant également une très belle mélodie à la hauteur de la sensualité de Gin lors de son mémorable ballet. Mais ces quelques notes accélérées et accompagnées de cordes stridentes, permettent également de poser un cadre beaucoup plus menaçant, quand Mac notamment, en plein doute, invite Gin à le rejoindre sur les hauteurs lugubres de sa demeure... De même, pour accompagner les changements de lieux et marquer l'espace, sonorités plus contemporaines s'invitent aux instruments classiques, quand l'aventure prend notamment place en Malaisie, pour un réveillon high-tech et mémorable.

Après avoir bravé les hauteurs américaines, les pluies anglaises, le vent écossais et la chaleur humide malaisienne, Haute Voltige - vu son contexte et sa temporalité - doit sortir avant le passage à l'an 2000. Le duo de voleurs infiltre donc les salles de cinéma lors d'une première confidentielle à Los Angeles le 15 avril 1999, avant de se dévoiler au grand jour lors de la première mondiale organisée en Malaisie le 29 avril 1999 et dès le lendemain aux États-Unis. Sélection officielle hors-compétition du Festival de Cannes 1999 qui se déroule du 12 au 23 mai, le long-métrage sort en France le 1er juin 1999 suivant où il enregistre plus de 2,6 millions d'entrées. Si certains professionnels encensent son élégance et sa dynamique, d’autres critiquent son intrigue alambiquée et le duo, qui sera nommé aux Razzie Awards du Pire Couple à l’Écran en 2000. Avec un budget estimé à 66 millions de dollars (dont deux économisés par Sean Connery en tant que producteur), le casse est réussi ! Mac et Gin dérobent près de 88 millions de recettes sur le sol américain et le butin mondial monte à plus de 212,4 millions de dollars (exploit que ne réalisera pas Thomas Crown quelques mois plus tard avec 124,3 millions de recettes mondiales). Qui sait, Haute Voltige a-t-il permis de remettre au goût du jour un genre oublié et permettre la sortie d'autres œuvres telles que 60 Secondes Chrono en 2000, Operation Espadon en 2001, la saga Ocean’s entre 2002 et 2007 (dans laquelle Catherine Zeta-Jones récidive pour le second volet et retrouve Soderbergh), le français Arsène Lupin en 2004 ou encore Insaisissables en 2013.

Il est parfois bon de se laisser prendre au piège... Parfait mélange de thriller et de romance avec une pointe d'humour, Haute Voltige peut se vanter d'être le genre de film à tiroir palpitant et trépident, qui offre moult rebondissements permettant de tenir en haleine le public jusqu’à la dernière minute. Un véritable jeu de dupe mené comme il se doit par les figures emblématiques du gentleman cambrioleur dangereusement charmant et de la femme fatale à la grâce innée mais tout autant vénéneuse. La relève est assurée ! Haute Voltige clôt la fin du XXème siècle en beauté avec un couple phare à la complicité communicative qui restera dans les annales, offrant à Sean Connery l’un de ses derniers grands rôles et à Catherine Zeta-Jones la reconnaissance et le début d’une belle carrière.

Rendant hommage comme il se doit aux grands classiques du genre et élégamment mis en scène, Haute Voltige est un film à voir et à revoir avec toujours autant de plaisir ou à découvrir sans plus attendre, rappelant le charme d’antan lorsque simplicité rimait avec qualité, voleur avec honneur et glamour avec toujours.

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