Man-Thing

Titre original :
Man-Thing
Production :
Marvel
Fierce Entertainment
Date de diffusion USA :
Le 30 avril 2005
Distribution :
Lions Gate Films
Genre :
Horreur
Réalisation :
Brett Leonard
Musique :
Roger Mason
Durée :
97 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Proche de la ville isolée de Bywater en Louisiane, les disparitions inquiétantes se multiplient ; de temps à autre, des corps affreusement mutilés émergent des eaux boueuses du marais et plongent les autorités dans une profonde perplexité. Quand le chef de la police est à son tour porté disparu, le shérif Kyle Williams est envoyé pour mener l'enquête, mais les locaux voient d'un mauvais œil l'arrivée d'un étranger au sein de leur communauté. Sur place, le nouveau shérif découvre que les activités du magnat du pétrole Frederick Schist attisent elles aussi la colère des habitants de Bywater. Après avoir racheté une terre sacrée auprès du chaman Ted Sallis, Schist s'est empressé d'y construire son exploitation sans se soucier du tort causé aux natifs américains qui vénèrent le lieu. Pour ne rien arranger, Kyle Williams découvre au fil de son enquête qu'une effroyable créature végétale hante le marais, et personne n'est à l'abri...

La critique

rédigée par
Publiée le 28 octobre 2023

Marvel n'a évidemment pas attendu le Marvel Cinematic Universe pour faire passer ses héros des pages de comics à l'écran. Et si pour les Mutants, Blade ou encore Spider-Man, les choses se sont bien passées, d'autres ont été plus malchanceux : entre les multiples films des Quatre Fantastiques, les premières aventures de Captain America à la télévision ou encore les débuts de l'Homme-Chose en « live action », certaines adaptations ne sont pas parvenues à capturer la magie des comics. Très éloigné du matériau d'origine en plus d'être mauvais sur presque tous les points, Man-Thing pourrait tout de même être plus important qu'il n'y parait. Et si ce petit film d'horreur de série B avait, bien malgré lui, permis à Marvel Studios de tirer de précieuses leçons juste avant le lancement du gigantesque MCU ?

Dès les années 70, Marvel tente de distribuer à droite et à gauche les droits de ses personnages à divers studios de cinéma. Outre la très étrange adaptation de Captain America en film à épisodes dans les années 40, les personnages Marvel se sont en effet contentés jusqu'à présent de briller à la télévision dans quelques programmes animés et, bien sûr, grâce à la mythique série L'Incroyable Hulk (1978-1982, CBS). Le grand écran reste donc encore à conquérir pour les héros de la Maison des Idées. En 1986, c'est un canard déjanté qui, curieusement, a le premier droit à son propre film, dans Howard... Une Nouvelle Race de Héros. Le succès à l'époque est, c'est peu de le dire, mitigé.
En 1993, Marvel s'offre de larges parts de la société de jouets ToyBiz, ce qui confère à cette dernière une exclusivité sur la création de produits dérivés. Plus intéressant encore, Avi Arad, l'un des personnages clés de ToyBiz, débarque à la tête de Marvel Films, qui deviendra rapidement Marvel Studios. Sous sa coupe, les droits des personnages de la Maison des Idées vont plus que jamais se balader de studio en studio.

20th Century Studios s'offre ainsi les droits des Quatre Fantastiques et des Mutants quand Sony Pictures, de son côté, jette son dévolu sur Spider-Man. Pour garder un certain contrôle sur les personnages et s'assurer de la qualité des futurs longs-métrages, Avi Arad va mettre en place un système de paquets clés en main pour plusieurs films. Marvel Studios s'occupe ainsi de la pré-production, de dégoter un réalisateur et des acteurs et de faire rédiger les scénarios des futurs films, tandis que les studios n'ont plus qu'à gérer la production et la distribution. Alors que le film X-Men s'apprête à sortir, Marvel Studios passe à la vitesse supérieure et souhaite mettre à l'épreuve son système de production. Pour ce faire, la société s'associe en 2000 à Artisan Entertainment, laquelle a récemment rencontré un succès inattendu suite à la distribution du fameux (Le) Projet Blair Witch l'année précédente. Avi Arad voit les choses en grand : ensemble, les deux studios co-produiront de multiples projets au cinéma, à la télévision, en vidéo et sur internet. Au total, ces productions s'articuleront autour d'une quinzaine de personnages, notamment Captain America, Thor, le Punisher... Mais aussi l'Homme-Chose.

Les années passent et ces grands projets ne se développent pas aussi vite que prévu. Si Iron Fist devait être le premier à obtenir son film, les studios changent finalement leur fusil d'épaule et entament la production de Punisher, moins gourmand en effets spéciaux, ainsi que Man-Thing. Pendant ce temps, Avi Arad continue de courtiser d'éventuels distributeurs ; il lorgne même du côté de la petite lucarne, signant un énième contrat avec la chaîne Syfy dans le but de développer des projets autour de Frère Vaudou et de la série Strikeforce : Morituri. Coup de théâtre cependant : Artisan Entertainment annonce chercher un acquéreur en 2003. Marvel se montre intéressée, de même que Miramax Films, alors détenue par The Walt Disney Company. En fin de compte, c'est Lions Gate Entertainment Corporation qui remporte la mise. Au même moment, en coulisses, un certain David Maisel va esquisser un plan économique qui va changer la face du cinéma super-héroïque à jamais : et si, plutôt que de confier la production à des studios tiers, Marvel Studios s'occupait en personne de la création de ses longs-métrages ? Le plan va continuer d'évoluer au fil des années, mais déjà les premières graines du MCU sont plantées. Un seul problème reste encore à régler : Punisher et Man-Thing sont enfin terminés, mais avec leurs faibles budgets et des ambitions plus que modestes, impossible de s'en servir pour rassurer de potentiels investisseurs, pas plus que le public d'ailleurs... Il va falloir s'en débarrasser, si possible discrètement.

Pour Punisher, le problème est réglé, sa sortie au cinéma est déjà prévue et il est impensable de le sortir en vidéo ; l'air de rien, le film a tout de même coûté quelques deniers. Proposé au cinéma le 16 avril 2004, le film reçoit des critiques plus que médiocres en plus de se faire annihiler au box-office par Kill Bill : Volume 2, sorti le même jour. L'année suivante, il faut bien se décider à faire quelque chose de Man-Thing. Prévu à l'origine pour débarquer au cinéma en 2004 afin de profiter de l'attrait du public pour les films d'horreur, Marvel n'a eu de cesse d'en repousser la sortie dans son calendrier. Au final, ce petit cadeau empoisonné est refilé à la chaîne Syfy qui le diffuse le 30 avril 2005. Dans de rares territoires, le film a tout de même reçu les honneurs d'une sortie dans quelques salles ; c'est par exemple le cas en Russie ou en Espagne. Saboté tout au long de sa production, ce « Marvel de la honte » ne peut même pas prétendre au statut de nanar culte tant le film se révèle ennuyeux et pétri de clichés de bout en bout. Mais alors, la faute à qui ?

Man-Thing est réalisé par Brett Leonard. Né le 14 mai 1959 à Toledo, dans l'État de l'Ohio, le jeune artiste se passionne vite pour la science-fiction, l'horreur et les nouvelles technologies. En 1989, il sort son premier film d'horreur, Re-Animator Hospital, une histoire de morts-vivants. Trois ans plus tard, le long-métrage Le Cobaye, une lointaine adaptation de la nouvelle La Pastorale de Stephen King, lui permet de mêler ensemble ses passions. Bourré d'effets visuels en 3D pas très jolis, le film offre cependant à son réalisateur l'expérience nécessaire pour produire en 1998 T-Rex 3D, un long-métrage semi-éducatif intégralement pensé pour le format IMAX 3D. Après s'être vu confier la direction de Man-Thing, Brett Leonard réalise en 2007 Highlander : Le Gardien de l'Immortalité, le cinquième film de la saga.

Lorsque la réalisation de Man-Thing est confiée à Brett Leonard, il est encore question pour Marvel de développer aux côtés d'Artisan Entertainment une sorte de proto-univers partagé entre plusieurs héros. En plus de cela, et comme Blade (1998) l'a prouvé, le public a une certaine appétence pour les films de super-héros qui tendent vers l'épouvante. C'est donc tout naturellement que Man-Thing est fièrement pensé pour sortir au cinéma. Un petit univers horrifique est même brièvement envisagé, avec l'apparition de Frère Vaudou et du Loup-Garou dans divers projets ! Mais pour l'heure, Brett Leonard est loin de toutes ces considérations financières, sa seule préoccupation est de faire son film. Délocalisée en Australie, la production suit son cours durant l'année 2003, et le réalisateur reçoit l'assurance que son bébé se verra sublimé par l'ajout de nombreux effets numériques. Pourtant, à mesure que le temps passe, les équipes voient le budget fondre comme neige au soleil. Accouché dans la douleur, le long-métrage a donné des sueurs froides à Avi Arad qui a avoué être très frustré de n'avoir jamais pu en gérer sa production, en témoigne une entrevue de 2005 dans Wizard : The Comics Magazine :

Le souci que nous avons eu avec ce projet, c'est que nous n'avons pas pu faire de microgestion. Nous ne sommes pas allés en Australie. Nous ne ferons plus jamais cela. Nous n'aurions jamais dû faire confiance à qui que ce soit si loin sans notre supervision. Heureusement, c'était un petit film, ce n'est pas un désastre. Si nous avions été présents pour veiller dessus, cela aurait été un film incroyable. […] Nous avons appris la leçon.

Man-Thing débute pendant qu'une fête bat son plein dans le marais. Alors qu'un couple s'éclipse pour aller faire des galipettes à l'abri des regards, le jeune homme est soudainement attaqué par une créature cachée dans la végétation dense. Son amoureuse, la poitrine dénudée, est aspergée de sang et hurle à la mort devant ce qu'il reste de son petit ami pendant que le titre du film apparaît à l'écran dans une police douteuse. À cet instant, le spectateur se dit peut-être qu'il va assister à une parodie des codes horrifiques à la sauce Marvel. Il aurait tort. Le film aligne les poncifs en effet, mais il n'a ni la volonté (ni l'intelligence, il faut être bien honnête) de les détourner pour proposer à son spectateur autre chose qu'un film paresseux et parfois même gênant. Dans le registre de l'horreur pure, Man-Thing ne s'en sort pas beaucoup mieux ; malgré les nombreuses scènes où les personnages tournent en rond dans le marécage, la réalisation balourde ne permet jamais au spectateur de ressentir ne serait-ce qu'une pointe d'angoisse.

Il faut dire qu'en reprenant le concept de l'Homme-Chose pour le dépouiller de toute sa substance, le film fonçait dans le mur dès sa conception. Le personnage de comics apparaît pour la première fois dans Savage Tales #1 en 1971, sous la plume de Gerry Conway et Roy Thomas et le crayon de Gray Morrow. À l'origine, le Docteur Ted Sallis travaillait aux côtés de l'armée pour recréer le sérum du Super-Soldat quand, acculé, le scientifique a été forcé de fuir avec la seule et unique dose existante. Au volant de sa voiture, Ted s'injecte le sérum juste avant d'avoir un accident qui le propulse dans les eaux d'un marais ; lorsqu'il regagne le rivage, Ted est devenu l'Homme-Chose, une créature végétale qui suscite l'effroi chez ceux qui croisent son chemin. Empathe, le gardien du marais ressent de l'inconfort face aux émotions négatives et notamment la peur, le seul sentiment qui lui est insupportable. Or, tout ce qui éprouve la peur brûle au contact de l'Homme-Chose, c'est bien là l'une des caractéristiques les plus connues des comics, une constante dans toutes les aventures de la créature... Oui, mais pas celle du film ! Le monstre sème la peur chez tous ceux qui croisent sa route, mais contrairement au comics, il trouve dans Man-Thing un nouveau mode opératoire, préférant transformer ses victimes en brochettes ; il tue d'ailleurs tous ceux qui s'aventurent sur son territoire (scénario de film de monstre oblige), là où la créature d'origine tient davantage de l'anti-héros en punissant en priorité ceux qui le méritent.

Présentant de nombreuses similitudes avec le comics Adventure Into Fear with The Man-Thing #16 (1973) dans lequel le marais est menacé par la construction imminente d'un aéroport, le film conserve l'un des antagonistes principaux du magazine : Franklin Armstrong Schist, ou F.A. Schist pour les intimes – personne n'a dit que les comics sont toujours subtils. Renommé Frederick Schist dans le film, le vilain est ici réinventé en un bourru sudiste magnat du pétrole incarné par Jack Thompson, un acteur ayant décroché de petits rôles dans Star Wars : L'Attaque des Clones (2002) et Gatsby le Magnifique (2013). Avec son accent à couper au couteau, son rire diabolique qui ferait trembler même les plus grands méchants Disney et le logo de son entreprise, qui reprend l'iconographie des symboles nazis, l'antagoniste est un cliché sur pattes qui n'est jamais intimidant, à l'inverse du vilain de comics. Il en va de même pour ses mignons, les frères Wayne et Rodney Thibadeaux, deux frères qui sont des caricatures ambulantes de "rednecks" – des "ploucs", faute d'un meilleur terme en français. L'âme aussi viciée que leurs chicots, les Thibadeaux sont présentés comme les petites frappes du marais, deux frangins aussi stupides l'un que l'autre qui vivent péniblement du braconnage. John Batchelor (Inspecteur Gadget 2, 2003) et Ian Bliss (Matrix Reloaded et Matrix Revolutions, 2003) composent avec ce que le scénario leur offre, c'est-à-dire pas grand-chose... Le casting du gang de vilains est complété par Jake Schist (Patrick Thompson), le fils du méchant principal.

Face à eux se dresse le protagoniste de ce micmac, le stoïque mais gentil Kyle Williams joué par Matthew Le Nevez, un acteur surtout connu pour ses rôles à la télévision au pays des kangourous. Plutôt fade en comparaison de ses antagonistes – c'est un compliment –, le héros débarque dans la petite ville de Bywater au début du film, mais son arrivée est loin de faire l'unanimité auprès des habitants. Récemment envoyé en qualité de nouveau shérif de la ville, Kyle va vite trouver une alliée (et un peu plus que ça) en la personne de Teri Elizabeth Richards, une jeune institutrice qui va l'aider à naviguer dans les eaux troubles du marais. Les fans reconnaîtront sans mal la toute jeune actrice Rachael Taylor qui fait ici ses débuts dans le Multivers Marvel ! Dix ans après la débâcle Man-Thing, l'actrice rejoindra cette fois le bon univers, en incarnant Trish Walker, la meilleure amie de Jessica Jones dans la saga des Defenders. Malgré une romance forcée et sans grande alchimie entre les deux tourtereaux, le personnage de Teri se démarque au moins pour son engagement écologique et les liens qu'elle entretient avec sa communauté qui font d'elle une jeune femme crédible dans cet amas de personnages qui frôlent le cartoonesque. Carton rouge pour son accent en revanche ; car oui, si le film se déroule en Louisiane, les acteurs, eux, sont tous sans exception natifs de l'Australie ! Chacun y va donc de sa meilleure imitation de l'accent sudiste, mais la pauvre Rachael Taylor n'a vraisemblablement pas beaucoup voyagé en Louisiane avant la production du film ; l'actrice passe même d'un accent à l'autre au détour d'une seule réplique !

Forcément, avec une créature végétale comme l'Homme-Chose, la tentation d'appuyer le propos du film sur l'écologie est grande. Centré sur l'éternel conflit qui oppose l'Homme à la Nature, Man-Thing est un (très) timide plaidoyer en faveur de la protection de l'environnement. Le film aurait même pu reposer sur ces seules prémices ; après tout, dans la continuité Marvel, l'Homme-Chose protège son marais et surtout le Nexus des Réalités qui réside en son sein, un élément des comics difficile à adapter pour le public néophyte de l'époque. Malheureusement, un film d'horreur médiocre ne saurait être tout à fait complet sans une bonne vieille malédiction indienne... Le scénario, ne sachant trop que faire des trente-cinq ans d'histoires de la créature, préfère donc établir à la place une mythologie qui n'a rien d'original en plus d'être peu passionnante. Tout l'enjeu du film repose dès lors sur les conditions de vente d'une terre sacrée pour les natifs américains du coin. Reste alors seulement à éclaircir le mystère de la disparition de Ted Sallis, le chaman qui aurait cédé cette parcelle mystique au méchant du film...
Au bout d'une heure, un personnage réussit tout de même à lâcher les mots « Nexus des Réalités » et le fan de Marvel tiré de sa torpeur s'attend presque à voir enfin l'histoire décoller, mais ses espoirs sont rapidement douchés ; il ne s'agissait-là que d'un clin d'œil. Il n'y a de toute façon plus vraiment le temps, il faut que le film avance et le scénario a préféré privilégier une longue scène sur les troubles gastriques de l'un des frères rednecks en plein milieu du marais. Un ragoût d'opossum maudit par les indiens qui sera mal passé, sans doute.

Seule agréable surprise du film, la créature est visuellement très réussie. Ce n'était pourtant pas gagné, Marvel ayant promis que toutes les scènes avec l'Homme-Chose seraient améliorées numériquement avant de sucrer petit à petit le budget du film. Il faut donc saluer le travail des artistes de Make-up Effects Group, la société australienne approchée par le réalisateur pour fabriquer les effets pratiques du film, et surtout le costume de l'Homme-Chose. Si le scénario prévoyait à l'origine de montrer plus souvent la créature et de la faire interagir avec son environnement au moyen d'effets numériques, ses apparitions ont été en fin de compte drastiquement réduites, jusqu'à la révéler pour la première fois dans les quinze dernières minutes du film. Au final, les seuls effets alloués par le budget consistent à faire briller les yeux du monstre et à animer ses tentacules ; tout le reste est à mettre au crédit de Make-up Effects Group et de l'acteur et ancien catcheur Conan Stevens qui a enfilé le costume.
Même si le film n'a pas été soutenu par Marvel Studios qui avait d'autres chats à fouetter à cette période, un petit comics préquel a tout de même été publié en 2004. Écrite par Hans Rodionoff, le scénariste du film et illustrée par Kyle Hotz et Lee Loughridge, la mini-série est ironiquement beaucoup plus intéressante que le film ! L'Homme-Chose apparaîtra ensuite dans quelques productions animées et jeux vidéo avant d'avoir enfin l'honneur d'être adapté parfaitement dans Werewolf by Night en 2022, un téléfilm disponible sur la plateforme Disney+.

Pas assez fun pour être qualifié de nanar ni assez bon pour être redécouvert et considéré comme un film injustement oublié, Man-Thing se situe pile entre ces deux extrémités : il est un navet de la pire espèce. Entre ses tentatives d'humour médiocres, ses personnages caricaturaux au possible et sa réalisation ennuyeuse comme la pluie, le film n'a à peu près rien pour lui, à l'exception d'une créature réussie... Mais qui joue à cache-cache pendant plus d'une heure. Allez, les amoureux des mauvais films d'horreur lui trouveront peut-être un certain intérêt pour quelques scènes un peu sanglantes, mais c'est bien tout.

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