Le Journal de Bridget Jones

Le Journal de Bridget Jones
L'affiche du film
Titre original :
Bridget Jones’s Diary
Production :
StudioCanal
Working Title Films
Date de sortie USA :
Le 13 avril 2001
L 4 avril 2001 (Avant-première en Grande-Bretagne)
Distribution :
Miramax Films
Genre :
Comédie romantique
Réalisation :
Sharon Maguire
Musique :
Patrick Doyle
Durée :
97 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Trentenaire maladroite et spontanée, Bridget Jones semble être célibataire depuis toujours. Assistante du séduisant Daniel Cleaver dans la maison d’édition Pemberley Publishing, elle tombe naturellement amoureuse de lui. Le flirt ne dure qu’un temps tandis que la jeune femme ne cesse de croiser la route du réservé Marc Darcy, rencontré au repas du Nouvel An organisé par ses parents…

La critique

rédigée par
Publiée le 02 avril 2018

Co-produit par Working Title Films et StudioCanal puis distribué par Miramax Films, ancienne filiale de The Walt Disney Company, Le Journal de Bridget Jones est LA comédie romantique par excellence entamant le XXIème siècle sur les chapeaux de roues ! Immense succès commercial et critique, Renée Zellweger interprète avec justesse et émotion la trentenaire gaffeuse et croyant au Prince Charmant, adaptée magistralement du best-seller éponyme de Helen Fielding. Retour sur le premier opus d’une franchise lucrative, l’une des seules surfant – et avec brio – sur le thème de l’Amour avec un grand A…

Usant d’humour et d’impertinence, Le Journal de Bridget Jones est avant tout une idée originale de l’écrivaine Helen Fielding. Née en 1958 dans le Yorkshire en Angleterre, elle commence sa carrière à la BBC pour le magazine Nationwide. Après diverses expériences dans les médias, comme chargé de production d’émissions pour enfants ou scénariste de documentaires en Afrique, elle est approchée par le journal londonien The Independent pour animer une colonne traitant de sa vie de célibataire dans la capitale britannique. D’abord refroidie par l’idée d’exposer sa vie privée au grand jour, elle prend le contre-pied du sujet en créant un personnage caricaturale décrivant les déboires de femmes trentenaires célibataires. Bridget Jones est née ! Ou du moins les premiers contours du personnage se dessinent… Le succès est au rendez-vous et ses colonnes sont également reprises dans un autre journal britannique The Daily Telegraph. En 1996, elle décide tout naturellement d’écrire son premier livre basé sur cette singleton anglaise désespérément à la recherche de l’amour : Le Journal de Bridget Jones (Bridget Jones’s Diary en version originale) n’est alors pas le best-seller attendu. Pourtant, une ressortie en livre de poche place le roman en tête des ventes avec plus de quatre millions d’exemplaires vendus dans le monde entier, le Royaume-Uni cumulant à lui seul un million et demi de ventes ! Fielding enchaîne ensuite les succès en développant son personnage dans un second roman, Bridget Jones : L’Âge de Raison en 1999 puis Bridget Jones : Folle de Lui des années plus tard en 2013, issu des aventures narrées dans ses colonnes, et enfin Bridget Jones Baby : Le Journal en 2016. Entre-temps, le phénomène s’installe au cinéma avec le premier opus sorti en 2001 produit par la société de production britannique Working Title Films ayant acquis les droits dès la sortie du premier roman. Fielding est évidemment partie intégrante du projet afin d’adapter le plus fidèlement possible à l’écran les aventures de son personnage imaginaire, tout comme elle le sera pour les deux suites de la franchise : Bridget Jones : L’Âge de Raison en 2004 et Bridget Jones Baby en 2016. Elle s'écarte de son personnage-phare, le temps d'un roman, pour publier en 2004 une parodie de livre d'espionnages intitulée Olivia Joules ou l'Imagination Hyperactive. Ayant délaissé un moment sa colonne qui l’avait fait connaître, elle la reprend en 2005 au sein du The Independent.

Dès mai 2000, le tournage du (Le) Journal de Bridget Jones démarre sous la supervision de Sharon Maguire. Né au Pays de Galles en 1960, elle fait ses premiers pas dans le monde télévisuel en travaillant à la BBC sur le programme de nuit The Late Show dès 1991. En 1996, elle réalise les documentaires H.G. Wells : The Panther and the Jaguar et H.G. Wells : Bromley Boy, tous deux destinés à la télévision. Amie dans la vie de Helen Fielding, elle inspire à l’écrivaine les personnages de Shazza et Jude. C’est donc avec logique qu’elle réalise en 2001 Le Journal de Bridget Jones, premier épisode de la saga. Très à l’aise dans cet univers qu’elle considère « comme le sien », elle met en scène le troisième volet de l’héroïne, en 2016, Bridget Jones Baby. Enfin, en 2008, elle dirige Ewan McGregor dans le drame Incendiary, adapté du roman éponyme de Chris Cleave.

Héroïne de romans adulée dans le monde entier, Bridget Jones résonne dans le cœur de toutes les femmes. Fantastique succès de littérature, sa transposition au cinéma était alors davantage risquée car il n’est pas si aisé de convertir un univers si personnel sur le papier à l'écran. Avec l’aide de la créatrice du personnage, l’équipe de production met alors plus de deux ans pour trouver la comédienne idéale pour camper le rôle-titre. Mais voilà... Lorsque le nom d’une actrice américaine est dévoilée pour jouer un personnage profondément britannique, c’est la consternation générale : quelle idée saugrenue de choisir Zellweger à l’accent texan si prononcé ! Mais la jeune femme démontre, avec son potentiel comique et fédérateur, qu’elle peut incarner Bridget Jones ; plus que ça, elle EST Bridget Jones ! Il faut cependant gommer certains aspects et en rajouter, à commencer par cet accent loin de ressembler à l’anglaise du roman. Pour cela, l’actrice travaille d’arrache-pied avec Barbara Berkery, spécialiste dans le coaching d’acteurs américains voulant se muer en personnages anglais, un travail qu’elle fit précédemment avec Gwyneth Paltrow dans Shakespeare in Love en 1998 ou encore Johnny Depp dans Neverland (2004). Renée passe alors le plus clair de son temps à Londres répétant avec ardeur des exercices de langages pour acquérir au final un accent anglais des plus fluides. Cet aspect gommé, l’actrice continue sa métamorphose en prenant plus de dix kilos, enchaînant régimes ultra-caloriques, son personnage ayant quelques formes faisant évidemment partie de son charme. La dernière étape pour l’actrice était de pénétrer l’univers de l’édition. Pour cela, elle est engagée comme stagiaire chez la maison d’édition Picador et pendant quelques semaines, sous le nom de Bridget Cavendish, s’adonne aux tâches de son personnage - photocopies et tasses de cafés incluses ! Là où le talent de l’actrice transparaît, c'est dans sa capacité à ne pas se faire repérer comme la star hollywoodienne qu’elle est : personne dans le département publicité de l’éditeur ne soupçonne sa présence ! Après cet entraînement drastique sur tous les tableaux, il s’agit de construire autour de ce personnage central, toute une galerie de rôles tous tenus magistralement par un casting des plus savoureux…

Pour le rôle-titre, Renée Zellweger est donc la romantique et maladroite Bridget Jones. Née en 1969 au Texas, elle découvre la comédie en jouant dans le théâtre de son lycée. Peu après, elle décroche un diplôme de Radio Télévision Film et enchaîne les petits rôles dans des séries télévisées texanes. Sa première aventure cinématographique se fait dans le thriller A Taste for Killing en 1992. Elle est ensuite la victime du jeune Matthew McConaughey, ami d’enfance, dans Massacre à la Tronçonneuse : La Nouvelle Génération en 1994 puis livre une interprétation remarquée la même année dans L’Amour et un 45, auréolée d’une nomination aux Independent Spirit Awards. En 1996, elle s’affiche aux côtés de Tom Cruise dans Jerry Maguire de Cameron Crowe qui lui offre alors son premier grand rôle. Fiancée à Jim Carrey, elle tourne avec lui dans la comédie délirante Fous d’Irène (2000). L’année suivante, Le Journal de Bridget Jones la place définitivement dans les talents à suivre, le film étant un succès mondial incontesté et lui permet de décrocher une nomination à l’Oscar de la Meilleure Actrice raflé par Halle Berry cette année-là. Elle continue d’éblouir en démontrant ses talents dans le music-hall dans son interprétation acrobatique dans le film Chicago (2002). Elle reprend son rôle de la plus célèbre des célibataires anglaises en 2004 dans le second opus Bridget Jones : L’Âge de Raison, une fois de plus un immense succès. La même année, elle obtient enfin l’Oscar de la Meilleure Actrice dans un second rôle pour son interprétation dans Retour à Cold Mountain (2003). Elle produit son premier film, Miss Potter, en 2006, où elle interprète le rôle de la célèbre écrivaine, maman de Jeannot Lapin. En 2016, elle reprend son mémorable rôle de Bridget Jones dans le troisième épisode de la saga, Bridget Jones Baby.

Le trio amoureux du (Le) Journal de Bridget Jones se compose du fringant et dragueur Daniel Cleaver interprété par Hugh Grant et du guindé so british Marc Darcy joué par Colin Firth. Le premier, né en 1960 en Angleterre, se fait remarquer dès son premier rôle au cinéma, dans le film Maurice, pour lequel il reçoit la récompense du Meilleur Acteur à la Mostra de Venise en 1987. Il enchaîne les succès, côtoyant les plus grands acteurs et actrices comme Kristin Scott Thomas dans Lune de Fiel (1992) ou Sir Anthony Hopkins dans Les Vestiges du Jour (1993). Sa célébrité part en flèche avec le film Quatre Mariages et un Enterrement, sorti en 1994, au succès commercial et critique fulgurant. Excellant dans les comédies romantiques dont il est dès lors un ambassadeur de choix, il décroche le rôle masculin de Coup de Foudre à Notting Hill (1999) avec Julia Roberts, l’un des plus grands succès commerciaux de sa carrière d’acteur. Continuant son parcours pavé de succès, il interprète un patron arrogant dans Le Journal de Bridget Jones en 2001 puis rejoint en 2003 le casting de Love Actually aux côtés d’Alan Rickman (Alice de l’Autre Côté du Miroir), Bill Nighy (Saga Pirates des Caraïbes) ou encore Emma Thompson (Dans l’Ombre de Mary – La Promesse de Walt Disney). L’année suivante, il est encore à l’affiche du second opus de la saga Bridget Jones. En 2016, il joue dans le biopic Florence Foster Jenkins avec Meryl Streep.

Colin Firth prend les traits de Marc Darcy, rival de Daniel Cleaver, tous deux diamétralement opposés. Né en 1960 en Angleterre, il suit des cours de théâtre au Drama Centre de Londres et joue pour la première fois sur scène dans Another Country, pièce de Julian Mitchell. Des années plus tard, en 1995, son rôle de Mr Darcy dans la mini-série télévisée de la BBC Orgueil et Préjugés, adaptée du roman de Jane Austen, lui apporte une certaine célébrité. En 1996, aux côtés de Juliette Binoche et Ralph Fiennes, il excelle dans le multi-oscarisés (Le) Patient Anglais. En 2001, il joue un autre Darcy dans Le Journal de Bridget Jones, un rôle qui lui permet de faire oublier son homologue de la série de la BBC et qu’il reprendra dans les deux opus suivants. Il s’impose comme l’un des prétendants de Meryl Streep dans le film comédie musicale Mamma Mia! en 2008 puis s’aventure dans l’expérience 3D Disney Le Drôle de Noël de Scrooge l’année suivante. Son rôle du roi Georges VI dans Le Discours d’un Roi (2010) lui fait décrocher, très justement, l’Oscar du Meilleur Acteur. En 2015, il est un agent secret britannique classieux dans Kingsman : Services Secrets, rôle repris également dans sa suite de 2017 : Kingsman : Le Cercle d’Or. En 2018, il fait partie du casting de la suite du Classique Disney de 1964, Le Retour de Mary Poppins.

Pour interpréter les parents de Bridget, quoi de mieux que le visage polisson de Jim Broadbent et la fraîcheur de Gemma Jones ! Acteur britannique né en 1949, Jim Broadbent est révélé par son interprétation de l’écrivain John Bayley dans le film Iris aux côtés de Judi Dench en 2001, pour lequel il obtient l’Oscar du Meilleur Acteur dans un Second Rôle. En homme de spectacle excentrique dans le film de la 20th Century Fox, filiale de The Walt Disney CompanyMoulin Rouge ! (2001) à Professeur de potions dans la saga Harry Potter, d’époux de Margaret Thatcher dans La Dame de Fer à Professeur Kirke dans Le Monde de Narnia - Chapitre 1 : Le Lion, La Sorcière Blanche et l’Armoire Magique (2005), il est un interprète de génie et un père de Bridget, aimant et rassurant. Gemma Jones joue, elle, la mère de Bridget : elle partage d’ailleurs avec son rôle, le même patronyme ! Actrice anglaise née en 1942, elle est majoritairement connue comme Pamela Jones dans la saga Bridget Jones mais également en tant qu’infirmière de Poudlard, Madame Pomfresh, dans la saga Harry Potter. Superficielle et jeune dans sa tête dans Le Journal de Bridget Jones, elle forme avec Jim Broadbent un couple sincère et touchant.

Afin de supporter Bridget dans sa croisade pour trouver l’Amour, un trio d’amis, avec leur personnalité et leurs névroses propres, l’entoure. Shirley Henderson est l’inconsolable Jude. Actrice écossaise née en 1965, elle est l’interprète de Mimi Geignarde dans la saga Harry Potter. Sally Philips est, quant à elle, la vulgaire Shazza, ne manquant aucune occasion pour jurer tandis que James Callis, dans sa première apparition au cinéma, joue Tom, la star déchue au succès aussitôt né, aussitôt enterré. Ce trio déjanté construit autour du personnage de Bridget constitue une bulle d’humour et de soutien essentiels dans la vie de l’héroïne.

D’autres personnages secondaires jalonnent l’opus avec des interprétations plus ou moins remarquées. C’est le cas de l’Oncle pervers Geoffrey interprété par James Faulkner (X-Men - Le Commencement, Game of Thrones - Le Trône de Fer), le lourdeau libidineux Mr Fitzherbert joué par Paul Brooke (Greystoke, la Légende de Tarzan, Oliver Twist), la star du télé-achat et amant de Madame Jones, Julian, joué par Patrick Barlow (Shakespeare in Love) ou encore Lisa Barbuscia (Sex Drive) apparaissant sous les traits de la séduisante Lara. À noter également la présence de réels écrivains jouant leur propre rôle à la première de l’œuvre fictive Kafka’s Motorbike à l’instar de Salman Rushdie auteur des (Les) Versets Sataniques et amie de Helen Fielding ou encore Jeffrey Archer (Sons of Fortune) qui se sont prêtés au jeu avec beaucoup d’humour et d’auto-dérision.

Côté scénario, il est depuis longtemps admis la relation évidente entre Le Journal de Bridget Jones et l’œuvre de Jane Austen, Orgueil et Préjugés, un lien expliqué par Helen Fielding lorsqu’elle commence le scénario de son roman : en 1995, passait à la télévision l’adaptation du roman d’Austen sur la BBC avec Firth dans le rôle de Mr Darcy ! La romancière avoue d’ailleurs qu’elle vola le scénario d’Austen tout en précisant qu’ « elle ne s’en soucierait pas car de toute façon, elle est morte ! » À ce titre, les clins d’œil dans le film sont légions. Le plus flagrant est donc le rôle de Mark Darcy, faisant référence au personnage de Fitzwilliam Darcy dans le roman, joué en effet par Colin Firth dans l’adaptation télévisée de la BBC. Il vit d’ailleurs dans la demeure Pemberley, un nom repris dans la maison d’édition du film, Pemberley Publishing. De même, le personnage de Daniel Cleaver est influencé par le séduisant Lieutenant George Wickham poussant la ressemblance à son paroxysme en rejouant une scène commune aux deux œuvres ; celle du plongeon dans le lac suivi du haut mouillé ayant fait tant jasé en 1995 lorsque Firth joua cette scène. Anecdotiquement, Crispin Bonham-Carter, l’acteur ayant joué le personnage de Mr Bingley dans le téléfilm de 1995 se retrouve dans le film, pour une simple apparition, comme un énième lien entre les deux.

Mais le succès de l’adaptation du scénario ne réside pas seulement dans l’originalité de celui-ci usant d’une Bridget en voix off délivrant des répliques marquantes et parsemées de mots nouvellement inventées, pour certains entrés dans le vocabulaire courant anglais (singleton, smug-married couple, etc.). Le succès commercial et critique qui permet à l’opus d’engranger plus de 280 millions de dollars au box-office mondial, pour un budget initial de vingt-cinq millions de dollars (et par la même occasion booster les ventes de culottes grand-mère, tout en faisant chuter celle de Chardonnay !), ce même succès qui offre à Renée Zellweger une nomination à l’Oscar de la Meilleure Actrice et plusieurs BAFTAs, est, en effet, à attribuer également à une bande-son indubitablement liée à l’œuvre cinématographique. Ainsi, les titres Out of Reach de Gabrielle ou It’s Raining Men (reprise du hit des Weather Girls en 1982) de la Spice Girl Geri Halliwell remportent un succès phénoménal, ce dernier restant numéro 1 durant deux semaines consécutives au Royaume-Uni ! En France, le single se vend à plus de huit-cent mille exemplaires, permettant à Halliwell de décrocher, en 2002, un NRJ Music Award dans la catégorie Chanson Internationale de l’Année. Il suffit d’ajouter à cela des mélodies classiques adaptées au genre à l’instar de Don’t Get me Wrong de The Pretenders, du puissant Respect d’Aretha Franklin, de l’énergique I’m Every Woman de Chaka Khan, du duo envoûtant Marvin Gaye et Diana Ross et leur Stop, Look, Listen (Toy Your Heart) ou encore un transcendant All By Myself interprété par Jamie O’Neal donnant envie de suivre Bridget et de pousser la chansonnette et il est ainsi obtenu l’une des plus belles bandes-originales, si ce n’est la meilleure, de comédie romantique !

Premier volet de la plus célèbre des sagas romantiques, Le Journal de Bridget Jones fait un sans faute sur tous les tableaux : scénario riche et respectueux de l’œuvre originale, casting en tous points parfaits servant une galerie de personnages irrésistibles à la bande-originale intemporelle et follement entraînante, il est de ces films cultes inoubliables à l’héroïne remarquable par ses défauts, à voir et à revoir un bon verre de Chardonnay à la main !

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