Titre original :
Hamilton
Production :
Walt Disney Pictures
5000 Broadway Productions
RadicalMedia
Date de mise en ligne USA :
Le 3 juillet 2020 (Disney+)
Genre :
Comédie musicale
Réalisation :
Thomas Kail
Musique :
Lin-Manuel Miranda
Durée :
160 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

La vie militaire, politique et personnelle d'Alexander Hamilton, l'un des pères fondateurs des États-Unis d'Amérique...

La critique

rédigée par
Publiée le 23 juillet 2020

Hamilton est la captation de l'un des plus grands succès public et critique de Broadway des années 2010. Il faut dire que le musical est particulièrement unique, narrant l'histoire de l'un des pères fondateurs les moins connus des États-Unis avec une musique audacieuse mélange de rap, de hip-hop et de R&B le tout porté par un casting promouvant la diversité. L'arrivée du film sur Disney+ permet ainsi au plus grand nombre d'avoir accès à ce spectacle unique, même si pour le public français il est difficile d'accès à plus d'un titre.

Né dans les Antilles britanniques le 11 janvier 1757, Alexander Hamilton, après avoir servi lors de la guerre d'Indépendance auprès du général Washington, est pris par le virus de la politique et se fait notamment le champion du renforcement du pouvoir fédéral. Il participe ainsi à la convention de Philadelphie (1787), qui voit la rédaction et l'adoption de la Constitution des États-Unis d'Amérique toujours en vigueur aujourd'hui. Il entre au cabinet du Président Washington où il occupe le poste de Secrétaire au Trésor. Son objectif primordial est alors de développer l'économie de la jeune République, notamment en augmentant les droits de douane qui donneront au gouvernement de véritables ressources mais aussi en créant une banque centrale qui assainira la pratique du crédit ou encore en permettant l'essor de l'industrie et de l'agriculture. Ce programme est aussitôt farouchement combattu par les partisans de Thomas Jefferson, qui craignent un gouvernement fédéral trop fort et une société industrielle. Hamilton bénéficie pourtant du soutien du président Washington ; le Parti Fédéraliste remportant sous sa direction de notables succès. John Adams, qui succède à Washington, s'entend en revanche mal avec Hamilton, lequel retourne à ses affaires privées, tout en conservant un rôle dans la vie politique de New York. Il s'emploie alors à défaire aussi bien Adams que Jefferson aux élections de 1800 tandis que lors du blocage de la Chambre des Représentants, il aide finalement à sécuriser l'élection de Jefferson contre Aaron Burr, un de ses autres adversaires.

La vie personnelle d'Alexander Hamilton a été aussi compliquée que sa vie publique. Hamilton est, en effet, né hors mariage, ayant pour mère Rachel Faucette, une femme mariée d'origine huguenote mi-Britannique et mi-Française, et pour père James A. Hamilton, un Écossais. Son père abandonne alors sa famille, sous prétexte de protéger la mère de ses deux fils d'accusation de bigamie, après avoir découvert que Faucette était encore mariée et que son premier mari comptait divorcer sous la loi danoise pour adultère et désertion. Elle élève finalement seule ses deux enfants mais meurt de la fièvre jaune en 1768, laissant Alexander orphelin à l'âge de 11 ans. En 1772, il immigre vers New York afin de parfaire son éducation. Grâce à une ambition assumée, une maturité étonnante et une envie d'étude intellectuelle, il rentre au King's College (désormais l'Université de Columbia) mais ne termine malheureusement pas son cursus à cause de la Guerre d'Indépendance. Il se marie avec Elizabeth Schuyler en 1780, avec laquelle il a huit enfants. L'aîné, Philip, meurt à 19 ans dans un duel au pistolet dans le but de défendre l'honneur de son père. Alexander Hamilton doit également faire face à un scandale sexuel, le premier de la classe politique américaine. Il s'est en effet laisser séduire par une femme mariée dont le mari le fait chanter pour lui soutirer une rente contre son silence. L'accord secret dure un temps mais quand son intégrité vis-à-vis de son pays est mis en cause et que des accusations prétendent que l'argent pour payer le chantage vient du contribuable, il préfère publier sa version des faits, lavant son honneur mais mettant en danger son propre mariage. Sa femme Elizabeth finit toutefois par lui pardonner au moment de la mort de leur fils ; cette tragédie les rapprochant et sauvant leur mariage. Malheureusement, Alexander Hamilton subit le même sort que son aîné. Il est, en effet, provoqué en duel à son tour par son ennemi politique Aaron Burr, et il meurt dans les mêmes circonstances que son fils le 12 juillet 1804 à l'âge de 49 ans. Sa veuve lui survit durant cinquante ans et s'efforce de défendre l'héritage politique de son mari vis-à-vis de la nation américaine.

L'idée d'adapter en musical la biographie d'Alexander Hamilton vient de l'auteur, compositeur et acteur américain, Lin-Manuel Miranda. D'origine portoricaine, né le 16 janvier 1980 à New York d’un père conseiller politique de la ville et d’une mère psychologue clinicienne, il écrit et réalise plusieurs comédies musicales tout au long de sa scolarité dont In The Heights comprenant des numéros inspirés de la musique urbaine (rap, hip-hop) et latina (bodégas, salsa …). Le musical est ainsi joué à Broadway de 2008 à 2011. Le compositeur s'essaye ensuite au cinéma en devenant acteur. Il arrive chez Disney par la petite porte en 2012 en décrochant un rôle secondaire dans le film La Drôle de Vie de Timothy Green. La consécration cinématographique arrive en 2016 quand il compose les chansons de Vaiana, la Légende du Bout du Monde, le 56e long métrage des Walt Disney Animation Studios, réalisé par John Musker et Ron Clements. Deux ans plus tard, il obtient le rôle de Jack dans la comédie musicale Le Retour de Mary Poppins, tandis qu'il fait la voix anglaise de Robotik dans la nouvelle version de La Bande à Picsou. Il est également choisi pour composer la musique du prochain film des Walt Disney Animation Studios, prévu pour 2022 et réalisé par Byron Howard (Zootopie).

L'origine du musical Hamilton remonte à 2008 quand Lin-Manuel Miranda lit durant ses vacances la biographie du personnage historique écrit par Ron Chernow. Inspiré par le livre, il écrit un rap sur le personnage qu'il interprète, accompagné par Alex Lacamoire, le 12 mai 2009 à la Maison Blanche devant Barack Obama durant le White House Evening of Poetry, Music, and the Spoken Word. Le compositeur se met alors activement à l'élaboration de son prochain spectacle et met un an à écrire uniquement la chanson centrale de ce qui deviendra son musical, My Shot, afin qu'elle soit parfaite et reflète bien l'esprit du père fondateur. En 2012, Miranda joue avec une partie du casting choisi pour être dans la pièce, un extrait composé du premier acte et de quelques chansons du second, qu'il nomme The Hamilton Mixtape. Le musical, Hamilton : An American Musical, se voit ensuite finalement proposé Off-Broadway au Public Theater en janvier 2015 et crée alors l’événement ovationné par la critique et plébiscité par le public, ses premières séances étant rapidement complètes. Le spectacle est alors transféré dès juillet 2015 à Broadway au Richard Rodgers Theater. Lors de la première, pas moins de 700 personnes font la queue pour gagner des places à la loterie afin d'assister à l'ouverture. Hamilton croule vite sous les récompenses : il remporte sept Drama Desk Awards en 2015 et pas moins de onze Tony Awards en 2016, dont celui de la meilleure comédie musicale, pour seize nominations, un record ! Lin-Manuel Miranda gagne également le Pulitzer Prize for Drama. Hamilton est ainsi l'un des dix musicals à avoir obtenu cet honneur depuis la création du prix en 1917.

Il faut dire qu'Hamilton propose un livret extraordinaire. Il arrive en effet à vulgariser la révolution américaine ainsi que les premières années de cette jeune république avec un talent étonnant. D'un point de vue historique, le spectacle est passionnant, arrivant à jongler avec des personnages historiques aussi importants que le militaire français Gilbert du Motier connu en tant que Marquis de Lafayette, l'homme politique Aaron Burr, et les présidents George Washington, James Madison ou Thomas Jefferson. Bien sûr, Lin-Manuel Miranda prend des libertés, romance certaines parties et en élude d'autres mais globalement son spectacle suit les événements en se basant sur le livre de Ron Chernow. Dans la pièce, la biographie d'Alexander Hamilton se voit contée par son ennemi, Aaron Burr, celui même qui finira pas le tuer lors d'un duel. Fort d'un texte riche et particulièrement bien écrit, le musical se découpe alors en deux actes bien distincts. Le premier se concentre sur la Guerre d'Indépendance des États-Unis avec un discours très révolutionnaire et militaire tandis que le second aborde la carrière politique d'Hamilton ainsi que sa vie privée. Le ton des deux est totalement opposé et la préférence se fera en fonction des intérêts de chaque spectateur : le premier acte étant inspirant pour ceux qui cherchent à s'émanciper d'un oppresseur tandis que le second est plus fascinant par son discours et ses joutes politiques mais aussi plus émouvant et mature en analysant le mariage, l'adultère et les peines de la figure historique qu'était Hamilton. Pour un Français, cette partie de l'histoire américaine reste néanmoins très obscure ; sa connaissance se limitant souvent à la date de 1776 correspondant à la déclaration d'indépendance, à la participation de Lafayette à la Révolution Américaine et au nom du premier président américain, George Washington. Pour autant, la réussite d'Hamilton est de donner envie de plonger dans des encyclopédies pour en apprendre plus sur cette période. Autre difficulté pour un Français, le texte est très élaboré, dense et déclamé de façon rapide en raison de son style musical mélange de rap, de hip-hop et de R&B : même avec des sous ou sur-titres anglais, le spectacle reste difficile à suivre. L'humour notamment mérite une bonne connaissance pour être appréhendé à l'exception peut-être des répartis du Roi George III du Royaume-Uni dont le discours est particulièrement drôle de par son côté hautain et déplacé.

Au delà de son incroyable livret, ce qui a fait la popularité d'Hamilton sont ses chansons et sa musique. Lin-Manuel Miranda a, en effet, l'idée un peu folle de proposer un spectacle historique et en costume sur les pères fondateurs en s'inspirant fortement du rap et du hip hop, ainsi que des airs de R&B, pop, soul, utilisant à peine le style traditionnel de Broadway. Ceci fera d'ailleurs dire aux critiques que le musical permet à Broadway de rentrer dans le XXIe Siècle. Parmi les chansons, certaines sont ainsi devenues particulièrement populaires comme Alexander Hamilton qui entame le musical et présente le personnage principal, My Shot le chant révolutionnaire d'Alexander Hamilton qui sera le leitmotiv du spectacle, Satisfied où Angelica porte un toast au mariage de sa sœur Eliza et d'Alexander Hamilton ou encore The Room Where It Happens qui voit Aaron Burr se désoler d'être écarté des décisions importantes de son pays. Hamilton est en outre, à l'image du musical Les Misérables, composé uniquement de chansons sans parties parlées, même si dans le cas du spectacle de Lin-Manuel Miranda, la frontière est plus floue vu l'intensive utilisation du parler / chanter du rap. Après, la force et l'originalité d'Hamilton sont aussi sa plus grande faiblesse. Il faut, il est vrai, aimer le style de musique pour véritablement apprécier et embrasser totalement l'expérience du spectacle. Si comme le rédacteur de cette critique, les spectateurs sont hermétiques aux genres musicaux que sont le rap et le hip-hop, ils auront l'impression d'une certaine redondance dans les mélodies et auront du mal à accrocher. Le premier acte devient alors laborieux tandis que l'intérêt remonte uniquement dans le second acte grâce à une partition légèrement plus classique et variée, et surtout bien plus émouvante.

L'autre surprise et excellente idée d'Hamilton est d'avoir opté pour un casting principal venant uniquement des minorités pour jouer les pères fondateurs et leur entourage. En réalité, les seuls membres de la troupe à être blancs sont parmi les danseurs ainsi que l'acteur qui tient le rôle de Roi George III. En faisant ce choix, Lin-Manuel Miranda ambitionne de raconter l'Amérique d'alors par l'Amérique d'aujourd'hui. De plus, de par son style musical, proposer à des Afro-Américains d'interpréter les chansons est d'une logique implacable. Pour la captation filmée du spectacle, les acteurs originels de la version de Broadway sont d'ailleurs revenus spécialement.
Lin-Manuel Miranda joue le rôle-titre et propose dessus une prestation impressionnante. Il a avoué depuis qu'il était particulièrement fatigué lors de la captation et que cela se voit à ses cernes sous les yeux tout en rajoutant aussitôt qu'elles collent parfaitement au personnage. Il incarne en fait à merveille le personnage en lui donnant une prestance imposante.
Malgré sa performance, étonnamment, le compositeur n'est pas l'acteur qui brille le plus dans le musical. Daveed Diggs qui campe le Marquis de Lafayette dans le premier acte et Thomas Jefferson dans le second est lui tout simplement électrisant. C'est bien simple : dès qu'il entre sur scène, il vole la vedette à toute la troupe grâce à son énergie incroyable.
Anthony Ramos interprète, quant à lui, de façon émouvante deux rôles dramatiques : John Laurens, l'ami d'Hamilton, dans le premier acte et Philip Hamilton, le fils du Père Fondateur, dans le second.
Christopher Jackson est, pour sa part, un George Washington incroyablement charismatique arrivant à retranscrire une autorité, un calme et une sagesse palpables tandis que Leslie Odom Jr. joue un Aaron Burr parfait.
Les rôles féminins ne sont pas en reste avec une Phillipa Soo totalement déchirante en Eliza Hamilton, la femme du personnage principal, et une Renée Elise Goldsberry à la voix cristalline excellente pour camper Angelica Schuyler, la sœur d'Eliza.
Enfin, il faut saluer Jonathan Groff (que les fans Disney connaissent pour être la voix anglaise de Kristoff dans La Reine des Neiges) dans le rôle de Roi George III. L'acteur est tout simplement hilarant.

La mise en scène de Thomas Kail est, quant à elle, assez classique mais globalement efficace. Dans l'ensemble, elle n'est pas forcément impressionnante même si certains numéros ressortent du lot dont Satisfied où un joli effet montrant un retour dans le temps est mis en place. La chanson Hurricane est aussi incroyable avec une simulation d'un ouragan avec Hamilton en son cœur tandis que la troupe tourne autour de lui en tenant les meubles de son bureau. Les chorégraphies d'Andy Blankenbuehler sont elles sympathiques mais là aussi loin d'être ce qui a été vu de mieux à Broadway. En fait, comme le musical contient beaucoup de texte, il y a au final peu de places pour des numéros dansés d'ampleur. Les décors épousent pour leur part le style de l'époque tout en offrant un balcon sur le fond et le côté, une astuce devenue habituelle dans les musicals, permettant de placer quelques acteurs en hauteur tandis que le principal de l'action se déroule en bas au centre de la scène. La bonne idée, par contre, qui autorise notamment les meilleurs effets, vient du double plateau circulaire qui se trouve au milieu de la scène, permettant aux acteurs d'avoir une vitesse différente en fonction de l'endroit où ils se trouvent.

En juin 2016, la société de production RadicalMedia filme le musical en se basant sur trois représentations d'Hamilton au Richard Rodgers Theatre. Le casting original était là, y compris Jonathan Groff qui reprend son rôle du Roi George III pour ces trois shows alors qu'il avait quitté le spectacle un peu plus tôt en avril. Il se charge aussi de faire le message hilarant sur les portables avant le lever de rideau. En plus de ces représentations en présence du public, des prises de vues et des gros plans ont été également faits durant le lundi de relâche du musical. La captation en elle-même est particulièrement réussie et permet de profiter du spectacle de façon optimale. Pour un spectateur, il serait, en effet, impossible de profiter depuis son siège de tels gros plans sur les acteurs qui offrent l'opportunité de s'imprégner encore plus de leurs jeux. Néanmoins, aussi beau que soit le film, rien ne peut remplacer la magie d'être présent dans une salle de théâtre et de profiter de la performance en direct, tout en étant entouré d'un public qui réagit au spectacle.

La captation est ensuite mise aux enchères en 2018 avec une mise de départ de 50 millions de dollars. Plusieurs studios se déclarent intéressés dont Warner Bros. Pictures ou Netflix, mais c'est finalement The Walt Disney Company qui obtient les droits mondiaux en février 2020 pour la coquette somme de 75 millions de dollars, un prix important surtout pour une captation de musical forcément moins populaire qu'un film de fiction et donc difficilement rentabilisable. Pour qu'elle ne soit pas interdite aux moins de 17 ans selon la classification américaine, Lin-Manuel Miranda accepte alors de changer deux mots en remplaçant deux des trois « fuck » prononcés dans les chansons En effet, aux États-Unis, si un film, quel qu'il soit, fait entendre ce mot une seule et unique fois, il est classé comme PG-13, c'est-à-dire interdit au moins de treize ans sans l'accord des parents. À partir de deux fois, il est automatiquement interdit au moins de 17 ans. Il est alors amusant de noter que le « fuck » qui est gardé est le seul des trois à avoir une connotation sexuelle.

Prévu pour sortir au cinéma le 15 octobre 2021 aux États-Unis puis partout dans le monde, le tout via le label Disney, le film est finalement proposé le 3 juillet 2020 directement sur la plateforme Disney+. Le changement de mode diffusion et le rapprochement de la date ont plusieurs raisons. D'abord, il permet d'apporter un programme phare à la nouvelle plateforme qui, si elle est un indéniable succès, manque tout de même de produits originaux. Ensuite, sortir la captation la veille du 4 juillet, fête nationale américaine, est idéal vu la thématique du spectacle, afin d'attirer encore plus le public américain, très patriotique. Enfin, cette décision permet aussi d'offrir un peu de Broadway aux spectateurs en manque depuis la fermeture de tous les théâtres new-yorkais pour l'année 2020 suite au confinement dû à la pandémie liée à la maladie infectieuse émergente Covid-19 provoquée par le virus SARS-CoV-2. D'abord réticents, les producteurs du spectacle se laissent finalement convaincre par Bob Iger, le Président de The Walt Disney Company, quand il leur propose ce changement de diffusion. En ces temps difficiles, ils sont finalement persuadés que le film apportera un peu de joie et d'espoir, en particulier pour les familles qui n'ont pas les moyens d'assister souvent à ce genre artistique forcément moins abordable que le cinéma.
Et Bob Iger a vu juste : Disney+ frappe un grand coup, et fait l'événement alors que son dernier succès d'ampleur était la série Star Wars : The Mandalorian. Le week-end de la sortie du film, l'application Disney+ a ainsi été téléchargée plus de 250 000 fois, soit une augmentation de 72% par rapport au total des quatre dernières précédentes, sachant que cela ne prend en compte que les téléchargements mobile et non ceux sur les télévisions connectées ou sur les ordinateurs. Lors de la mise en ligne sur la plateforme, le film est aussi accompagné d'une émission, The Undefeated Presents : Hamilton In-Depth, où la journaliste Kelley Carter propose une interview en vidéoconférence avec les membres du casting.

Hamilton est une captation magnifique qui permet de profiter au mieux d'un spectacle difficilement accessible. Le musical en lui-même impressionne par son livret et son casting. La musique, elle, dépend du goût des spectateurs pour le rap ou le hip-hop. Enfin, spécifiquement pour les spectateurs français, le manque de sous-titres dans la langue de Molière, annoncés disponibles seulement dans un deuxième temps, ainsi que le sujet historique peu connu de ce côté de l'Atlantique, rendent le spectacle difficilement abordable.

L'équipe du film

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