Le Petit Chat Voleur

Le Petit Chat Voleur
L'écran titre
Titre original :
The Robber Kitten
Production :
Walt Disney Animation Studios
Date de sortie USA :
Le 20 avril 1935
Genre :
Animation 2D
Réalisation :
Dave Hand
Musique :
Franck Churchill
Durée :
7 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Un chaton quitte son foyer pour réaliser son rêve : devenir un voleur de grand chemin...

La critique

rédigée par
Publiée le 28 octobre 2020

Le Petit Chat Voleur est un cartoon des Silly Symphonies qui montre comment un chaton qui veut devenir un vaurien revient sur le droit chemin.

Le cartoon adapte un livre jeunesse éponyme, publié au milieu du XIXe siècle par l'auteur écossais Robert Michael Ballantyne sous le pseudonyme de Comus. Le court-métrage est alors surtout intéressant dans son choix de se focaliser principalement sur ses personnages qu'il caractérise parfaitement bien. Le récit, lui, est tout simple : l'action se contentant dans la majorité des cas de dialogues entre les protagonistes. Ainsi, Le Petit Chat Voleur commence tandis qu'un petit chat, Ambrose, déguisé en bandit avec des bottes, un chapeau, des gants, une ceinture et une épée en bois, s'amuse à jouer au voleur de grand chemin en dévalisant une diligence dont les occupants sont ses peluches. Le spectateur, lors de cette première scène, doit absolument s'attarder à admirer les décors de la chambre qui sont de toute beauté. Ensuite, le chaton pourfend ses jouets avec son épée, et dans sa fougue se cogne contre le miroir, contrariant quelque peu sa volonté de passer pour un caïd. Et c'est d'ailleurs à ce moment-là qu'un cri résonne au loin : sa mère l'appelle.

La mère d'Ambrose veut qu'il prenne un bain. Pour le chaton, il s'agit là d'une double humiliation. D'abord, il n'a pas du tout l'intention de le faire et ensuite, il déteste par dessus tout le nom d'Ambrose, préférant se faire dénommer Butch. Visuellement, le design de la mère est assez étonnant. Elle dispose en effet d'un corps d'humain, en particulier ses bras, surmonté d'une tête de chat. Malheureusement, cette apparence ne fonctionne pas vraiment et constitue l'une des rares fausses notes du court-métrage. Ambrose, pardon Butch, décide lui de fuguer pour devenir un bandit de grand chemin sans mère ni bain. Avant de partir, il passe tout de même par la réserve de cookies afin de faire des provisions. Un joli gag se produit alors : le chaton proclame, en se mettant sur le rebord de la fenêtre avant de sauter au dehors, qu'il ne prendra plus jamais de bain : pas de chance, il tombe directement dans un tonneau rempli d'eau ! Il parvient toutefois à s'en extirper puis à s'enfuir... sur son cheval manche à balai.

Pendant ce temps, l'infâme voleur Dirty Bill, dont la tête est mise à prix, admire son avis de recherche indiquant qu'il doit être arrêté mort ou vivant. Arborant une tête de bouledogue, les crocs en avant, il est tout de vert vêtu et possède des pistolets et de l'argent volé qu'il garde à sa ceinture. Ne reconnaissant pas le bandit, Butch arrive par derrière et le menace : son argent ou la vie ? Dirty, plus amusé qu'effrayé, se montre en réalité fier de rencontrer un jeune qui veut prendre dans la vie le même chemin que lui. Après s'être présenté, il décide ainsi de discuter avec le chaton sur un tronc d'arbre. Butch, impressionné, n'arrête alors pas de l'imiter tandis que son nouveau mentor lui explique sa philosophie de vie en chanson, proclamant notamment qu'il dérobe aux gens et ne prend jamais de bains.

Dirty Bill demande ensuite à Butch quel est son dernier coup. Gêné aux entournures, le chaton invente une histoire en romançant son jeu du matin. Le cartoon propose alors un flashback où Butch rejoue le vol de la diligence, sauf que les peluches sont remplacées par des humains et les pistolets à bouchons par de vraies armes à feu. Une fois le récit terminé, le cupide bandit lui demande où il a mis son butin. Butch lui fait croire qu'il s'agit de son sac de cookies. Dirty Bill redevient alors le méchant qu'il a toujours été et entend détrousser le chaton qu'il pense riche. Butch redevient lui Ambrose, et prenant peur, s'enfuit en laissant sur place sa tenue de malfrat. Il rentre séance tenante chez sa mère, plonge dans son bain ; le spectateur remarquant dans la maison une maxime affichée qui prône l'honnêteté.

Outre sa carrière au cinéma, Le Petit Chat Voleur a droit aussi à un peu de promotion en dehors, en particulier avec son adaptation en rimes illustrées dans le magazine Good Housekeeping en avril 1935 mais également en comic strips sur un scénario de Ted Osborne et un dessin d'Al Taliaferro du 24 février au 21 avril 1935. La bande dessinée est intéressante car elle change un peu la relation entre Ambrose et Dirty Bill. Le bandit fait, en effet, passer un test au chaton en lui demandant de voler sa mère. Mais quand au final le malfrat est arrêté par les gardes du roi, il demande à son jeune ami de ne pas faire la même erreur que lui et de revenir sur le bon chemin !

Le Petit Chat Voleur est un cartoon sympathique surtout pour la magnifique personnification des personnages d'Ambrose et de Dirty Bill.

L'équipe du film

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