Profondeurs de l'Océan
Titre original : Part of Your World Éditeur : Hachette Heroes Date de publication France : Le 11 septembre 2019 Genre : Twisted Tales |
Auteur(s) : Liz Braswell Autre(s) Date(s) de Publication : Disney•Hyperion (US) : Le 4 septembre 2018 Nombre de pages : 304 |
Le synopsis
La critique
Profondeurs de l'Océan est le cinquième roman de la collection des Twisted Tales. Il offre une réinterprétation extrêmement riche du long-métrage d'animation des Walt Disney Animation Studios, La Petite Sirène, fournie en références mythologiques et au conte original, traversée d'un message profondément environnemental et conférant une nouvelle dimension aux personnages, à l'histoire et à la relation d'Ariel et d'Eric, ainsi qu'à celle d'Ariel et de Triton.
Liz Braswell est l'auteure principale des Twisted Tales, ayant signé Ce Rêve Bleu (Disney•Hyperion, 2015 (US), Hachette Heroes, 2019), Il Était un Rêve (Disney•Hyperion 2016 (US), Hachette Romans, 2016), Histoire Éternelle (Disney•Hyperion, 2016 (US), Hachette Heroes, 2019) et Tout Droit Jusqu'au Matin (Disney•Hyperion, 2020 (US), Hachette Heroes, 2020). Avant cela, elle s'est fait connaître grâce à sa série de romans de type surnaturel The Nine Lives of Chloe King, écrite sous le pseudonyme de Celia Thomson, dont le premier tome paraît en 2004 chez Simon Pulse et qui a été adaptée à la télévision en 2011 et diffusée sur Freeform (anciennement ABC Family).
L'intrigue de Profondeurs de l'Océan se déroule cinq ans après la fin du film. Ainsi, le lecteur a le plaisir de retrouver les personnages du long-métrage plus âgés, ce qui pour des poissons et des goélands est un saut dans le temps conséquent, et n'est pas sans rappeler La Petite Sirène 2 : Retour à l'Océan. Certains personnages secondaires de La Petite Sirène, tels que l'hippocampe Hermès et le dauphin Klios, se voient d'ailleurs conférer un rôle bien plus important pour le plus grand plaisir du lectorat. Tout comme dans Histoire Éternelle et Ce Rêve Bleu, l'auteure choisit en outre d'expliquer certains éléments de La Petite Sirène pour les rendre plus réalistes. Jona le goéland demande par exemple à Ariel comment elle fait pour respirer sous l'eau sans ouïes et pour alterner avec la surface avec autant d'aisance. Il est également expliqué de manière réaliste et très amusante pourquoi Eric n'a pas reconnu Ariel sans sa voix, ce qui a pu en surprendre plus d'un en regardant le film d'animation. La manière dont l'étrange grotte verticale dans laquelle Ariel garde sa collection de bibelots humains a pu se former est également analysée de manière scientifique, révélant ainsi davantage d'informations sur un lieu culte de La Petite Sirène. Enfin, la mort de la mère d'Ariel, abordée dans La Secret de la Petite Sirène, est elle aussi évoquée dans le récit et à travers les péripéties, la petite sirène commençant à comprendre certaines des réactions de son père au vu de l'effet qu'a dû avoir cette tragédie sur Triton.
Tout comme dans Renouveau de Jen Calonita (paru en 2019 aux États-Unis chez Disney•Hyperion et la même année en France chez Hachette Heroes), chaque chapitre se place d'un point de vue différent, indiquant par son intitulé quel personnage est au centre de l'action : Ariel, Eric, Ursula, ou encore Polochon. Si l'atmosphère du récit est plus sombre que celle du long-métrage d'animation, le lectorat retrouve aisément l'humour propre au conte de Disney dans les dialogues entre Ariel et ses amis, mais également dans l'aspect parfois cocasse des situations, sans oublier l'humour noir d'Ursula. Cependant, il est conféré à l'histoire les deux aspects du mot « twisted » de la collection : le « twisted » propre à la version alternative dans laquelle l'altération d'un seul détail vient bouleverser tout le récit, et l'aspect inédit « twisted » au sens littéral du mot anglais qui désigne quelque chose de tordu et bizarre. Nonobstant, le lectorat n'aura aucune difficulté à réconcilier les deux versions, car cette interprétation s'inscrit de manière absolument cohérente dans l'univers de La Petite Sirène.
Dans son récit, l'auteure inclut de nombreux détails faisant écho au conte original de Hans Christian Andersen, qu'il écrit en 1837. Ce dernier, beaucoup plus sombre et triste que l'interprétation qu’en fait Disney, raconte ainsi l'histoire d'une petite sirène qui sauve un prince du naufrage et s'éclipse avant que celui-ci ne se réveille. Une jeune femme apparaît au moment où le prince reprend conscience, et ce dernier pense que c'est elle qui l'a sauvé. Il en tombe éperdument amoureux. La petite sirène, surprise de la fragilité de la vie humaine, va voir sa grand-mère, qui lui explique que si les sirènes vivent beaucoup plus longtemps que les humains, trois-cents ans, à leur mort elles se transforment en écume, alors que l'âme humaine est immortelle. Elle lui confie aussi que la seule manière d'en acquérir une est de se faire aimer d'un humain et de l'épouser. La petite sirène se rend alors chez la sorcière des mers pour conquérir le prince et obtenir une âme éternelle. La sorcière exauce son vœu, mais la met en garde, en la prévenant que dans sa nouvelle forme humaine elle aura l'impression à chacun de ses pas que des lames de couteaux lui rentrent dans les pieds, et que si le prince venait à en épouser une autre, elle se transformerait en écume.
Ayant accepté, la petite sirène est retrouvée inconsciente par son prince sur la berge, qui l'accueille dans son palais. Jour après jour, il tombe un peu plus amoureux d'elle, mais il ne peut oublier la jeune fille qui l'a sauvé. Ses sentiments n'ont que peu d'intérêt pour ses parents, qui décident de le faire épouser une princesse. Mais, au comble de la joie, le prince découvre que sa promise n'est autre que sa prétendue sauveuse. Ils célèbrent leurs noces sur un navire, auxquelles la petite sirène est conviée. Désespérée, elle plonge son regard dans les eaux et découvre ses sœurs qui lui tendent une dague. Elles lui confient que tuer le prince est la seule façon d'éviter la mort. Incapable de commettre un tel acte, la petite sirène préfère se jeter dans les flots, mais au lieu de devenir écume, elle se transforme en fille des airs. Ses nouvelles sœurs lui expliquent que sa bonté lui a permis d'échapper à la mort et qu'un jour, elle sera récompensée par une âme éternelle. Dans Profondeurs de l’Océan, Liz Braswell reprend de manière ironique la fameuse douleur de la petite sirène du conte en l'évoquant à travers Ariel qui, souffrant de ses nouvelles jambes, se réjouit que la douleur ne soit pas telle qu'elle ait la sensation d'avoir des lames s'enfonçant dans ses pieds. Aussi, dans le courant de l'histoire, Ariel trouve un poignard et hésite à l'enfoncer dans le cœur d'Ursula - une fin alternative tardive du conte d'Andersen. Plongée dans ses pensées, Ariel songe que les sirènes peuvent vivre très longtemps, mais qu'à leur mort leur corps se transforme en écume ; autant de détails qui n'étaient pas présents dans le long-métrage de 1989.
Dans son ouvrage, Liz Braswell offre à ses lecteurs une multitude d'informations concernant le monde d'Ariel. Il est en effet beaucoup plus défini que dans les films d'animation, ainsi que le permet la littérature, établissant un nouveau champ lexical de la mer très étudié, lié aux habitudes du peuple des sirènes (par exemple, le temps se compte en marées) et à leur vision du monde de la terre ferme, appelé le « Dry World » en version originale et ses habitants les « Dry-Worlders ». Il est évoqué plusieurs fois que le monde d'Ariel et le Dry World ont un pacte permettant aux humains de pêcher pour satisfaire leur faim, mais seulement dans la mesure de leurs besoins. De la même façon, les Dry-Worlders ont des droits de passage impliquant l'interdiction de circuler dans certains endroits de la mer. Liz Braswell offre dès lors un approfondissement de l'univers de La Petite Sirène intéressant, qui s'insère parfaitement dans le monde du long-métrage d'animation.
L'accent est également mis sur la mythologie grecque, en détaillant les origines divines des sirènes et de Triton. Ainsi, le père d'Ariel est bel et bien le dieu de la mer, fils de Poséidon et d'Amphitrite, tandis qu'Ariel et ses sœurs sont de nature divine de manière partielle. Ayant choisi de prendre cette tangente, Ariel est donc en partie « immortelle », selon le vocabulaire employé par l'auteure, même si en réalité elle ne l'est pas au sens propre, sa vie étant seulement beaucoup plus longue que celle des humains, et un jour, elle aussi sera amenée à mourir de vieillesse. Ariel n'a pas non plus l'aura divine de son père, mentionnée clairement dans le livre. Aussi dans le récit, il est établi que les dieux peuvent mourir, ce qui quoiqu'antinomique est en concordance avec la mythologie grecque et bien d'autres. Une incohérence que le lectorat pourrait reprocher au livre est la tendance de l'auteure à mélanger les dieux romains et grecs. S'il est clairement établi qu'Ariel a une connaissance du grec, du latin et des deux religions païennes de ces cultures, qu'elle sait être basées sur de vraies divinités auxquelles elle est affiliée, il est très improbable qu'elle mélange les dénominations romaines et grecques des dieux et déesses dans le courant de la même phrase et sans explication ; cette erreur contraste avec l'impeccabilité et la richesse du roman.
L'auteure explore aussi l'origine mythologique du thème de la voix dans le conte de La Petite Sirène, si important à la trame du film d’animation de Disney car c'est de celle-ci que tombe amoureux Eric. Dans la mythologie grecque, la voix enchanteresse des sirènes mène en effet souvent les humains à leur mort. Contrairement au long-métrage, les personnages du roman mentionnent la réputation funèbre et dangereuse des sirènes. Pour ces derniers, elles sont une source d'enchantement, une preuve que la magie existe, une forme de séduction irrésistible et une réelle crainte. Dans cette version, Ariel insiste sur le fait que les « mermaids » ne sont pas comme les « sirens », elles sont bienveillantes. Le français n'offre pas cette distinction bien particulière, mais en anglais, « mermaid » désigne sans équivoque la créature mi-femme, mi-poisson, tandis que la seconde désigne la créature mi-femme, mi-oiseau. Cette distinction est également établie de manière intéressante dans un roman récent de Louise O'Neill, The Surface Breaks : A Reimagining of the Little Mermaid (paru au Royaume-Uni en 2018 chez Scholastic Children's Books), un livre de teneur féministe, et qui fait écho au conte original d'Andersen, ainsi qu'aux versions adultes des contes de Grimm de par son aspect profondément sombre et réaliste.
Dans Profondeurs de L'Océan, il semblerait que le récit se déroule en Italie, car l'immense majorité des noms ont des sonorités et une orthographe italiennes : Garhaggio (un village voisin), Tirulia (le royaume d'Eric), Ibria (un royaume voisin, qui fait penser à la péninsule ibérique), Emelita (prénom latin féminin), Francese (« français » en italien) et Carlotta (prénom d'origine italienne, quoique présente dans le film d’origine). Aussi, l'opéra La Sirenetta est écrit en italien, lesquels, particulièrement au XIXe siècle étaient écrits et chantés dans la langue du pays en raison d'une poussée nationaliste - c'est d'ailleurs le nom du long-métrage en italien. Les noms des dieux, connus des villageois, sont de plus romains et non pas scandinaves ou encore celtes. Le monde de la mer quant à lui est très clairement situé en Méditerranée avec des noms tels que le Mont de Sartops, Dendros et la Crevasse de Neptune. Une ambiguïté de l'auteure encore une fois est d'appeler la France « Gaulica » en référence à la Gaule tout en mentionnant que Vanessa aime beaucoup la baguette de pain, pour évoquer Versailles plus tard dans le livre. Le roman est de fait façonné autour d'une géographie et d'une Histoire semi-réaliste, semi-imaginaire.
En plus de situer l'histoire géographiquement, les relations de Tirulia avec les pays voisins et la géopolitique du pays tiennent une part importante dans le roman, conférant au récit de multiples facettes et élargissant grandement le monde de La Petite Sirène. À celles-ci s'ajoutent les relations de commerce symbolisées par les mets dégustés par le peuple et ses dirigeants : la baguette de pain, du thé à la cannelle et la cardamome, ou bien des calçots (spécialité catalane d'oignons tendres grillés sur un feu de bois). Des petites touches de folklore méditerranéen viennent en outre étoffer le récit, tels que les « olphtalmoi » : une tradition grecque de peindre des yeux sur la proue des embarcations, qui a perduré jusqu'au XXIe siècle dans le bassin méditerranéen, et serait devenue une forme de superstition visant à protéger du mauvais œil.
À travers Profondeurs de l'Océan, l'auteure fait également passer un message puissant de teneur environnementale, qui s'intègre à la perfection dans l'histoire de La Petite Sirène. Tout d'abord, le livre débute par un message de Liz Braswell qui remercie d'une part toutes les personnes contribuant à la protection des océans, et d'autre part les organisations militant pour cette cause, telles que le Mass Audubon's Wellfleet Bay Wildlife Sanctuary. Par la suite, dans le récit, le monde d'Ariel s'indigne de tout ce que les humains peuvent jeter à la mer des balcons du château d'Eric, que ce soit les restes de nourriture, le tabac et même des objets. L'incompréhension des personnages du livre reflète de manière intelligente le monde du XXIe siècle, établissant un portrait fidèle du système de consommation contemporain et de rejet des déchets dans l'océan. Plus tard, alors qu'Ariel nage aux alentours du château, elle tombe dans un courant d'égouts rejetés dans les eaux, qui lui brûlent les écailles comme l'encre d'une pieuvre. Elle voit les serviteurs battre les tapis contre les parois de la demeure, et faire retomber toute la poussière et les différentes particules dans la mer, où réside une grande diversité de petites créatures, pour lesquelles cela aura l'effet d'un vrai poison. Aussi, Ariel s'indigne et désespère à plusieurs reprises de la mort des coraux blanchis, causés par les activités humaines polluantes. Pour Ariel, la dernière goutte sera d'être témoin de la surpêche, dont la cause ne sera rien de plus que la bêtise humaine alliée à l'avarice. Elle sortira de ses gonds, voyant tous ces poissons morts inutilement, pourrissants, ce qui pour elle est tout autant choquant, attristant et nauséabond qu'un cadavre humain. L'auteure inclut également une critique de la chasse à travers les requins qui veulent toujours chasser davantage - une critique également avancée dans Le Roi Lion à travers la gestion mortifère et abusive de Scar et des hyènes -, sans oublier la construction infinie de nouvelles habitations sur des terrains jadis appréciés tels quels par les locaux, l'usage de la fourrure dans les vêtements et le non-respect des animaux, la démographie humaine grandissant de manière effrayante et ahurissante pour les habitants de l'océan, et le fait que le peuple de la mer ne mange que quand il a faim contrairement aux humains.
Un autre aspect ô combien intéressant de l'histoire démontrant encore une fois l'originalité et la volonté progressiste de Disney (comme Christian Chelebourg le note dans son essai Disney ou l'Avenir en Couleur) est le fait d'avoir pour personnage principal une reine muette, en la personne d'Ariel. À travers le prisme de ses pensées, le lecteur découvre la vision du monde, des autres et les peines d'une personne qui n'a pas la capacité de s'exprimer par la parole. Le lecteur a ainsi le plaisir de lire les pensées d'Ariel, auxquelles les autres personnages n'ont pas accès, car par souci pratique elle se doit de toujours résumer ce qu'elle veut dire dans la langue des signes des sirènes. En tant que jeune reine, c'est un vrai défi pour elle que de s'imposer, car peu de ses sujets connaissent la langue des signes, rarement employée. Mais heureusement, ses fidèles amis l'ont apprise et traduisent pour elle lors des discours officiels. Cependant, ils ne sont pas à ses côtés en permanence et lorsque dans la sphère privée, Ariel a une discussion avec l'une de ses sœurs et que celle-ci choisit de lui tourner le dos, estimant la discussion terminée, elle se trouve dans l'incapacité de se faire entendre, complètement impuissante. Ce handicap lui permet aussi de comprendre les implications du pacte qu'elle a passé avec la sorcière au-delà de sa déception amoureuse - un autre élément qui l'a vite fait passer à l'âge adulte. Sa maturité contraste alors avec ses sœurs, qui refusent de prendre part à la gestion du royaume, et laissent absolument tout faire à Ariel et ses conseillers.
Cette réinterprétation de l'histoire confère à Ariel un rôle bien plus affirmé que dans La Petite Sirène et établit souvent des comparaisons entre l'Ariel adolescente impulsive et l'Ariel adulte qui a vu ses rêves s'écrouler et a dû devenir reine après avoir perdu son père. Fort heureusement, la jeune Ariel refait souvent surface pour le plus grand bonheur des lecteurs et de cette dernière. C'est aussi le cas des autres personnages, tout autant assombris qu'elle par les événements du passé, tels que Polochon, Sébastien et Eurêka. Sans qu'il en soit fait le sujet principal, la thématique de la position et des droits des femmes est abordée à travers l'évolution professionnelle d'Ariel, ainsi que la condition des femmes au XIXe siècle - époque à laquelle se déroule le récit. Si la période à laquelle se déroulent les contes Disney peut souvent susciter des interrogations, ici, il n'y a absolument aucun doute grâce au marqueur temporel de la dynamite, considérée comme une nouvelle invention par les personnages, et découverte officiellement en 1844 par le suédois Alfred Nobel.
Un autre indicateur intéressant faisant référence à l'Histoire est la mention faite par le prince Eric et Ursula à des rois et reines perdant leur pouvoir décisionnel par le monde, sans parler de ceux qui se font décapiter. Cependant, une autre erreur de chronologie vient ternir l'excellence du livre avec la référence pourtant amusante faite à Jonathan Livingston. En effet, le livre Jonathan Livingston le Goéland de Richard Bach paraît pour la première fois aux États-Unis en 1970, bien après l'histoire de La Petite Sirène. Si l'hommage au livre à travers le personnage de Jona, également impétueux et amoureux du vol, est brillante, il s'agit tout de même d'un anachronisme qui ne peut pas être justifié en l'absence d'un personnage tel que le Génie d'Aladdin, expert en la matière. Nonobstant, à travers cette référence littéraire, l'auteure fait à nouveau preuve de son amour pour la littérature, réminiscence de la mention faite au Nécronomicon dans Ce Rêve Bleu. Une dernière erreur de l'auteure aura été de faire faire la bise à ses personnages, qui si elle avait été introduite par les Romains - et qui est sans doute sa source d'inspiration - n'a plus été employée après le XIVe siècle du fait de la peste et seulement remise à la mode au XXe siècle.
Malgré des erreurs, Profondeurs de l'Océan est un excellent roman, peut-être le meilleur des premiers Twisted Tales, tant il est constitué d'une profusion de détails en rapport avec la mythologie, d'un tout nouveau champ lexical en rapport avec la mer, d'un message puissant en faveur de la sauvegarde de l'environnement et d'une histoire qui donne une nouvelle profondeur à la relation d'Ariel et Eric.
S'il faut commencer par, ou ne choisir qu'un roman de la collection des Twisted Tales, c'est Profondeurs de l'Océan qu'il faut lire sans hésitation.