Titre original :
Artemis Fowl
Production :
Walt Disney Pictures
Date de mise en ligne USA :
Le 12 juin 2020 (Disney+)
Genre :
Fantastique
Réalisation :
Kenneth Branagh
Musique :
Patrick Doyle
Durée :
95 minutes

Le synopsis

Descendant d’une longue lignée de criminels, le jeune et richissime Artemis Fowl, âgé de 12 ans et doté d’une intelligence hors du commun, s’apprête à livrer un éprouvant combat contre le peuple des fées, des créatures puissantes et mystérieuses qui vivent dans un monde souterrain et qui pourraient bien être à l’origine de la disparition de son père...

La critique

rédigée par
Publiée le 18 juin 2020

Artemis Fowl est un film accouché dans la douleur. Gestation longue, sortie cinéma repoussée puis annulée se voyant finalement relégué sur Disney+, il affiche finalement un résultat final à la hauteur de son parcours chaotique : décevant. Si le long-métrage n'est pas la catastrophe annoncée, comme le disent la majorité des critiques et des spectateurs, il n'en demeure pas moins bancal, avec un problème de montage et de définition de personnages. L'opus arrive tout de même à se rendre relativement divertissant en proposant un univers original et dépaysant, venu de beaux décors et d'une musique aux sonorités irlandaises envoûtantes.

Artemis Fowl se base sur la série de roman d'Eoin Colfer. Né le 14 mai 1965 à Wexford en Irlande, il s'essaie à l'écriture assez jeune mais se dirige plutôt vers le métier d'enseignant. Voyageant beaucoup, il travaille au Maghreb, au Moyen-Orient et en Italie avant de revenir s'installer dans son pays natal. Il continue tout de même à écrire, développant une certaine notoriété dans son pays en tant qu'auteur pour enfants avant qu'Artemis Fowl ne le propulse en 2001 au rang d'écrivain de best-seller. Il arrête ainsi un temps l'enseignement pour se consacrer à ses romans. Au delà de sa série phare, l'auteur trouve le succès avec d'autres ouvrages dont Airman, un roman historique à propos d'une évasion en deltaplane. Il est aussi choisi en 2009 pour écrire un sixième tome, Encore une Chose.., à la fameuse « trilogie en cinq tomes » de Douglas Adams, Le Guide du Voyageur Galactique. De même, Marvel fait appel à lui en 2016 pour écrire le roman Iron Man : The Gauntlet.

Artemis Fowl, le premier tome de la série, se voit publié en 2001. Il raconte comment un jeune garçon de douze ans, Artemis Fowl, impitoyable génie du crime, a pour objectif de rétablir la fortune de sa famille depuis la mystérieuse disparition de son père deux ans plus tôt. Il découvre alors l'existence du peuple des fées et, avec l'aide de Butler, son majordome, kidnappe l'une des leurs, la capitaine Holly Short pour exiger une rançon. Le roman deviendra tellement populaire que l'auteur va proposer de nombreuses suites ou livres dérivés au fil des années : Mission Polaire (2002), Code Éternité (2003), Opération Opale (2005), Colonie Perdue (2006), Le Paradoxe du Temps (2008), Le Complexe d'Atlantis (2010) et Le Dernier Gardien (2012) ainsi qu'un livre compagnon Le Dossier Artemis Fowl (2004) et un spin-off The Fowl Twins (2019). La série se voit également adaptée en jeux vidéo ainsi qu'en comics. Il est à noter que les livres sont publiés aux États-Unis par Disney-Hyperion, la société d'édition jeunesse de The Walt Disney Company.

L'adaptation du roman s'est faite dans la douleur. Les premiers échos d'une transposition sur grand écran remontent ainsi à 2001, soit à peine après la sortie du premier tome. Miramax Films, à l'époque où la filiale appartenait à The Walt Disney Company, achète les droits du livre et envisage de confier la réalisation à Lawrence Guterman qui venait de tourner Comme Chiens et Chats pour Warner. En 2003, un script est finalisé mais ne convainc pas le studio. Le projet de film tombe alors dans les limbes pendant près de dix ans jusqu'à ce que les studios Disney associés à The Weinstein Company annoncent travailler conjointement à une adaptation qui s'inspirera des deux premiers romans. Mais le partenariat de production avec la société d'Harvey Weinstein est rompu en 2017 à la suite du scandale sexuel entourant son fondateur. Disney continue alors seul le projet tandis qu'entretemps Conor McPherson en écrit le script.

La réalisation d'Artemis Fowl se voit confiée, quant à elle, à Kenneth Branagh. Né le 10 décembre 1960 à Belfast, Branagh goutte pour la première fois au théâtre alors qu’il étudie à la Meadway School. Instantanément passionné, il rejoint bientôt la Royal Academy of Dramatic Art de Londres. Montant sur les planches pour la première fois en 1982 dans la pièce Another Country de Julian Mitchell, il décroche le SWET (Society of West End Theatre) Award du meilleur espoir et entame ainsi une belle carrière de comédien qui l’amène à jouer dans de nombreux classiques comme Henry V, Roméo et Juliette, Beaucoup de Bruit pour Rien, Hamlet ou encore La Nuit des Rois. Branagh mène en parallèle une prolifique carrière d’acteur au cinéma et se voit crédité au générique de films et de téléfilms aussi variés qu’Othello, Celebrity, Wild Wild West, Harry Potter et la Chambre des Secrets, My Week With Marylin pour lequel il est nommé à l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle, Les Enquêtes de Wallander qui lui valent une nomination aux Golden Globes, ou Dunkerque. Il se lance également dans la réalisation et met en scène Henry V pour lequel il est nommé à l’Oscar du meilleur acteur et du meilleur réalisateur, Peter’s Friends, Frankenstein, Hamlet en lice pour l’Oscar du meilleur scénario, Le Limier, Thor, The Ryan Initiative, Cendrillon ou Le Crime de l’Orient-Express dont il proposera une suite en 2020 avec Mort sur le Nil.

Artemis Fowl se base donc sur une série de romans jeunesse mais part d'une idée de base assez incongrue. Alors que les sagas jeunes adultes retranscrites au cinéma actuellement ont tendance à être très fidèles au matériel littéraire, Disney a la mauvaise idée d'en proposer une adaptation générale piochant uniquement des idées du premier et second livre, et les mélangeant à sa sauce. Grosso modo, le film reprend les principaux événements du premier roman, saupoudrés de quelques éléments du second. Surtout, le long-métrage change complètement le contexte et les intentions des personnages, faisant que les fans du livre seront complètement décontenancés, voire en colère contre les libertés prises par rapport à l'original. Ce genre de procédé était certes courant il y a deux décennies, mais voilà, depuis la saga Harry Potter qui a décrété que les aventures audiovisuelles se doivent d'être le plus fidèles possibles pour obtenir le consentement des fans, prendre de telles libertés ne peut s'avérer que contreproductif. En réalité, quand les changements sont analysés, ce qui frappe le plus ici est peut-être la volonté folle d'avoir voulu changer la personnalité d'Artemis Fowl ! Le film donne, en effet, l'impression de ne pas vouloir rendre le personnage principal aussi voleur que dans le livre, et surtout ne pas avoir assumé qu'il s'agissait d'un anti-héros qui commence sa carrière dans le premier livre en tant que criminel, antipathique et immoral. Disney semble avoir voulu tout simplement rendre le personnage et ses intentions plus louables, d'où le fait d'avoir ramené le père du second livre et d'avoir gommé la mère pour appuyer encore plus la relation particulière qu'entretient Artemis Fowl Junior avec Artemis Fowl Senior. Le long-métrage invente, pour cela, l'artefact magique, l'Aculos, en en faisant un élément central du film. Il sert alors de fil rouge non seulement à l'enlèvement du père d'Artemis Fowl mais aussi aux quêtes des fées, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Cet artefact, qui appartient au peuple magique et leur a été justement dérobé, sert ainsi d'objet de convoitise pour tous les protagonistes.

Pour le néophyte, ignorant tout des romans, le récit d'Artemis Fowl se laisse suivre sans déplaisir et globalement sans ennui. Il apprécie de découvrir un univers assez original avec cet enfant surdoué vivant avec son père dans un magnifique manoir irlandais et surtout avec ce monde des fées caché sous terre mélangeant technologie et magie. Il passe un bon moment même s'il ne peut s'empêcher de penser que le scénario est bien trop complexe et le montage trop ramassé pour laisser à l'histoire les moyens d'installer son univers, de creuser ses personnages et de distiller ses émotions. Le film dure, il est vrai, à peine 95 minutes, générique inclus. C'est à l'évidence bien trop court pour un récit si dense qui veut trop en raconter. Le montage est ainsi par trop haché et semble avoir été travaillé au scalpel, faisant que les scènes s'enchaînent presque sans transition tandis que l'ensemble manque de fluidité ; le pire étant que Disney, persuadé d'avoir une franchise lucrative, perd vingt minutes à teaser une future suite qui ne viendra probablement jamais ! La décision de recentrer les intentions du personnage principal n'est-elle pas à l'origine de cette impression de récit accéléré ? Une projection-test aurait-elle convaincu Disney de revoir sa copie et de repousser sa sortie d'août 2019 à mai 2020 ? Difficile à dire, mais une scène de la première bande-annonce, proposée bien avant que la sortie du film ne soit repoussée de près de dix mois, offre une séquence avec la fée cachée à Hô-Chi-Minh-Ville, présente au début du livre mais qui ne se retrouve finalement pas dans le montage final du film mais uniquement en scène coupée. Cela semble valider l'hypothèse d'un changement de direction pris par le projet Artemis Fowl entre les deux sorties prévues au cinéma.

Le souci d'Artemis Fowl vient peut-être de son choix de narration. Le réalisateur Kenneth Branagh et le scénariste Conor McPherson décident en effet de raconter l'histoire du point de vue du personnage Mulch Diggums. Nain géant, comme ses congénères, il a la capacité de creuser la terre et de pénétrer là où il veut. Kleptomane, il est aussi un voleur incroyablement habile pouvant fracturer n'importe quel coffre. Il s'agit sûrement du personnage le plus burlesque du film, ce qui ne le rend pas forcément le plus apte à être le narrateur de l'histoire surtout qu'avec son bagou, il a tendance à accélérer les faits ou les exagérer. Le spectateur ne comprend pas forcément non plus pourquoi et à qui le nain raconte cette histoire. Même l'explication à la fin de l'opus n'est pas très claire sur ce sujet. Le public a alors surtout la fâcheuse impression que la narration du nain, vraie paresse éditoriale, est là pour insister sur l'intelligence, supposée incroyable, d'Artemis Fowl et pour accélérer, inutilement, le rythme de l'opus. Tout ceci étant, il n'en demeure pas moins que Mulch Diggums est surement l'un des personnages les plus réussis du film grâce à son interprète Josh Gad. Connu pour être la voix d'Olaf dans La Reine des Neiges mais ayant aussi joué dans La Belle et la Bête ou Le Crime de l’Orient-Express, l'acteur s'amuse vraiment dans ce rôle et devient la vraie (et certains diront la seule) bonne surprise du casting.

Car le vrai souci du film vient - paradoxe suprême - de son personnage principal : Artemis Fowl. Censé être un génie du crime, comme il le clame à la fin du long-métrage, l'adolescent n'a rien d'un jeune Arsène Lupin. Certes, il est très intelligent mais en voulant le rendre plus "présentable", le réalisateur et le scénariste le font surtout beaucoup plus (trop !) lisse. Le jeune garçon est certes un peu hautain mais malheureusement toutes les autres caractéristiques du personnage sont davantage affirmées par le narrateur que véritablement démontrées dans les actes par le jeune Artemis. Son plan infaillible est ainsi toujours mis en avant mais, dans les faits, il est difficile de voir où il veut exactement en venir. Surtout, le spectateur ne comprend pas ses vraies motivations mis à part qu'il veuille sauver à tout prix son père. Certaines de ses actions sont même carrément incompréhensibles : en quoi le fait de changer de tenue en enfilant un costume noir et une chemise blanche à la Men in Black a la moindre importance pour son plan ? Le public ne croit alors ni à son intelligence, ni à son honnêteté ni à l'amitié qu'il est censé éprouver pour son entourage et encore moins au fait qu'il soit un être froid et calculateur. Ce manque indéniable de charisme relève de la responsabilité du jeune acteur, Ferdia Shaw, qui tient ici son premier rôle dans un long-métrage mais manque incroyablement de présence et surtout d'expressions dans son jeu. L'origine de l'échec d'Artemis Fowl prend manifestement source dans cette erreur de casting : si le public ne s'attache pas et ne croit pas à son personnage principal, c'est toute l'ossature du film qui s'écroule.

Heureusement, le personnage de la capitaine Holly Short est bien plus réussi. Jeune elfe faisant partie de l'armée des fées LEPrecon (Lutins et Elfes des Patrouilles de RECONnaissance), elle cherche à réhabiliter la mémoire de son père qui est considéré comme un traitre depuis qu'il est soupçonné d'avoir volé l'Aculos, le trésor séculaire des fées. Intrépide et courageuse, elle n'hésite pas à prendre des risques pour aller au bout de son objectif. Elle se fait alors capturer par Artemis Fowl et, tandis qu'elle est d'abord hostile au garçon, elle s'attache de plus en plus à lui. Holly Short est alors l'un des personnages aux motivations les plus travaillées et les plus crédibles du film, même si elle s'éloigne en cela un peu du livre. C'est aussi le seul personnage à arriver à faire passer le peu d'émotions présentes dans l'opus. Le spectateur croit à son histoire et s'attache à elle : l'actrice Lara McDonnell rend son personnage vraiment sympathique, à la fois déterminée et chaleureuse.

Nonso Anozie campe, quant à lui, Domovoi "Dom" Butler, le garde du corps et le serviteur dévoué de la famille Fowl. Comme son protégé, le personnage est affreusement mal défini, ce qui le rend antipathique au possible. Là encore, ses caractéristiques sont listées par le narrateur sans que les images ne permettent une seconde d'y croire. Le spectateur est obligé de se convaincre que ce gros bras est dangereux pour ceux qui menaceraient le fils de son employeur. Sa mauvaise caractérisation fait qu'une indifférence totale s'installe vis-à-vis de lui au point que toutes les péripéties qui lui arrivent n'impliquent jamais le public.
Il en est de même, en pire, pour la nièce de Butler, Juliet (interprétée par Tamara Smart), qui est totalement invisible et dont le rôle ne sert strictement à rien.

Parmi le reste du casting, il sera toutefois apprécié Judi Dench (Miss Peregrine et les Enfants Particuliers, Le Crime de l’Orient-Express) dans le rôle de la Commandante Julius Root, une elfe de 802 ans et chef de l'armée des fées. Fatiguée, cette militaire s'efforce de toujours assumer sa mission même si elle sent que son monde est de plus en plus en danger. Il s'agit peut-être du personnage qui a le plus changé par rapport au livre puisque dans les aventures littéraires, Julius Root est un homme qui a la fâcheuse habitude de toujours fumer un gros cigare.
Colin Farrell (Minority Report, Phone Game, Dans l'Ombre de Mary - La Promesse de Walt Disney) est quant à lui, Artemis Fowl Senior. Passionné par le mythe des fées, il cherche à protéger à la fois le monde magique et le monde des humains des dangers mutuels qui les menacent. Si l'acteur s'en sort plutôt bien, surtout dans sa relation avec son fils, il n'est malheureusement pas assez présent pour apporter une touche positive à l'ensemble et son ambivalence entre sauveur et voleur n'est, là encore, pas assez mise en avant.

Si le scénario et les personnages laissent à désirer, les visuels, les décors et les effets spéciaux sont eux plutôt réussis. Le manoir des Fowl, situé sur les côtes irlandaises, est particulièrement beau et offre un parfait champ de bataille durant le cœur du film. Il est juste dommage que ses passages secrets et ses salles dissimulées ne soient pas mieux exploités. Mais là où le film arrive (enfin) à émerveiller le spectateur, c'est surement dans sa représentation du monde des fées. Haven-Ville, capitale du peuple des fées, est en effet particulièrement dépaysante. Même si elle est réalisée quasiment en CGI, la cité invite au voyage et donne envie d'être explorée. Le spectateur voudrait alors en voir plus et explorer ce lieu mélangeant magie et technologie, empli d'elfes, de nains, de gobelins ou de trolls. Mais le timing retenu par le film ne le lui permettra jamais...
Une autre - rare - réussite du film est la superbe musique de Patrick Doyle (Rebelle, Thor, Le Crime de l’Orient-Express). Le compositeur propose ici des sonorités irlandaises qui donnent un cachet incroyable à l'opus tout en mettant en place par ailleurs des mélodies épiques qui épousent à merveille les scènes d'action.

Initialement, Artemis Fowl était prévu pour arriver au cinéma le 9 août 2019 mais trois mois avant sa sortie, Disney annonce que le long-métrage est repoussé au 29 mai 2020. Dans cette année cinématographique Disney 2019, faite de remakes ou de suites, il s'agissait à l'époque du seul film à être une nouvelle franchise pour le studio aux grandes oreilles. Mais par rapport au reste de son line-up, le long-métrage n'arrivait pas à enthousiasmer les foules. Le report semble donc logique, laissant au studio le temps de revoir sa copie. Mais le sort s'acharne décidément sur Artemis Fowl : la crise sanitaire que traverse le monde, une pandémie liée à la maladie infectieuse émergente Covid-19, provoquée par le virus SARS-CoV-2, force, en effet, les gouvernements de nombreux pays à confiner leurs populations pour essayer d'endiguer la propagation du virus. Les cinémas sont fermés et le line-up des studios complètement chamboulé. Disney décale alors certains films, surtout les plus grands blockbusters, et opte pour proposer les autres sur Disney+, sa nouvelle plateforme de vidéo à la demande. Malgré son budget conséquent de 125 millions de dollars, Artemis Fowl atterrit donc directement en ligne le 12 juin 2020. Crève-cœur plus financier qu'artistique, le studio a ici pris la bonne décision car le long-métrage s'est tout bonnement fait descendre par les critiques et le public. Dans les salles obscures, en période normale, il aurait subi un flop considérable à l'image des derniers films originaux du studios comme John Carter, Lone Ranger : Naissance d'un Héros, À la Poursuite de Demain ou Un Raccourci dans le Temps. En le sortant sur Disney+, le label évite ainsi un budget conséquent de promotion tout en offrant de la nouveauté à sa plateforme naissante qui souffre de l'arrêt des tournages suite à la pandémie. Le public est aussi plus indulgent pour un film de streaming par rapport à un long-métrage diffusé au cinéma pour lequel il veut en avoir pour son argent.

Artemis Fowl est un film médiocre qui souffre d'un scénario trop ramassé et de personnages mal définis et mal joués. Il n'est, en revanche, pas la catastrophe absolue décriée par tous. Il arrive en effet tout de même à se rendre relativement divertissant en proposant un univers suffisamment original pour intéresser les spectateurs, du moins dans le cadre d'un visionnage, sans enjeu véritable, sur Disney+. Il ne faut pas en attendre bien plus...

L'équipe du film

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