The Bird Store
L'écran titre
Titre original :
The Bird Store
Production :
Walt Disney Animation Studios
Date de sortie USA :
Le 16 janvier 1932
Genre :
Animation 2D
Réalisation :
Wilfred Jackson
Musique :
Frank Churchill
Durée :
7 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Un chat s'introduit dans un magasin d'oiseaux pour déjeuner...

La critique

rédigée par

The Bird Store est le premier cartoon des Silly Symphonies à proposer des caricatures. 

The Bird Store est marqué dans sa conception par la présence de quelques grands noms de l’animation tels que Dave Hand, Clyde Geronimi, Norm Ferguson, Dick Lundy, Jack King, Ben Sharpsteen ou Albert Hurter. La composition de la musique est confiée quant à elle à Frank Churchill. Le cartoon reprend, comme les précédents opus de la série des Silly Symphonies, de nombreux morceaux en guise d'accompagnement musical. Peuvent ainsi être reconnus des extraits de The Wedding of the Birds (1930) de Charles Tobias, de Valse Lucille (1916) de Rudolf Friml, de I'm Daffy over You également connue en tant que Sugar in the Morning (1930) de Chico Marx et Sol Violinsky.

Le cartoon commence dans une oisellerie où la caméra propose aux spectateurs une vue d'ensemble du magasin où de nombreux oiseaux gazouillent avant de se focaliser sur certains spécimens en particulier. Les deux premiers d'entre eux sont des oiseaux quasiment identiques mais curieusement dans des cages distinctes et avec des prix différents. L'un est ainsi dans une cage rectangulaire et coûte 8 dollars tandis que l'autre est dans une cage cylindrique à seulement 5 dollars. Le public assiste ensuite à un défilement d'oiseaux aux volières, tailles et comportements disparates. Certains sont notamment amusants comme par exemple les deux oiseaux qui ressemblent à des mégères portant un manteau de fourrure grâce à leur collerette et qui n'arrêtent pas de critiquer leurs congénères. La caméra passe également devant une grande cage où se trouvent plein de petits volatiles qui piaillent ; une promotion est faite sur eux avec un prix affiché de trois pour 25 cents

Les oiseaux suivants sont plutôt originaux. Il y en a d'abord un au long cou et au long bec qui, en tournant sa tête, fait de la musique en frôlant les barres de sa cage. Ensuite, à côté, se trouvent deux spécimens opposés, l'un gros et touffu et l'autre grand et maigre. Alors qu'ils se disputent, il se font déranger par un troisième tout petit qui passe devant eux. La caméra filme alors trois longues cages où trois oiseaux identiques avec un bec plat affichent un cou extrêmement long qui se rétracte ou s'allonge. Le petit oiseau repasse ensuite dans l'autre sens devant une cage où se délassent deux volatiles chevelus. La scène suivante propose un perroquet qui s'admire devant un miroir. Il s'agit là du seul oiseau de la boutique à ne pas être en cage mais juste posé sur son perchoir. Enfin, la caméra se focalise sur deux oiseaux arborant une immense mèche sur la tête et hurlant un cri qui ressemble à un « whoo », expliquant ainsi leur nom en anglais de « whooping birds ».

La cage suivante est la plus intéressante. Il est en effet marqué dessus « Four Marx Birds » et le spectateur peut alors y voir quatre oiseaux qui ressemblent aux comédiens américains Marx Brothers. Alias Groucho, Harpo, Zeppo et Chico Marx, ils étaient encore à l'époque quatre avant que Zeppo ne quitte le groupe deux ans plus tard. Animés par l'artiste Rudy Zamora, ils constituent les premières caricatures de personnalités réelles à apparaître dans la série des Silly Symphonies... Sans transition, la caméra revient sur le perroquet qui danse sur le comptoir. Le volatile se dirige ensuite vers une machine à écrire afin d'écraser, en appuyant sur les touches, des puces qui sautent de lui vers l'appareil. Mais au lieu de se débarrasser des insectes, il fait tomber le cylindre de la machine. Effrayé, il s'éloigne aussitôt non sans faire tomber le combiné d'un téléphone. Le perroquet lui tire la langue, si bien que le téléphone fait de même dans un joli gag de réciprocité.

Après une première moitié de récit faite uniquement d'exposition, la fin du cartoon va proposer une véritable histoire. Cette dernière raconte comment un chat entre dans la boutique dans l'espoir de manger un des oiseaux. Il porte d'ailleurs son dévolu sur un un petit canari qui est en train de faire ses gammes avec ses parents. L'oisillon ravi de ses progrès quitte alors la protection de sa cage pour aller manger des graines dans un sac en-dessous. Le félin en profite aussitôt pour essayer de l'attraper. Tous les habitants de l'oisellerie crient alors pour tenter d'effrayer le chat, en vain. Heureusement, certains oiseaux arrivent à quitter leurs volières et attaquent le félin pour protéger le jeune canari. La fin montre comment les sauveteurs ramènent dans une fin heureuse l'oisillon sain et sauf auprès de ses parents tandis qu'ils envoient le chat hors de la boutique. Le félin se retrouve en effet coincé dans une cage et grâce à l'aide d'un ressort, les oiseaux balancent la cage à l'extérieur en brisant la fenêtre de toit du magasin. Le matou est ainsi doublement puni puisqu'il est catapulté directement au milieu d'une fourrière remplie de chiens.

The Bird Store est un cartoon anecdotique qui ne vaut que pour la caricature des Marx Brothers.

L'équipe du film

1883 • 1942
1900 • 1986
1901 • 1966

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