La Juteuse Convention

De Disneyland Paris

Souvent, l'actualité Disney est riche au point qu'il est difficile de tout suivre, entre de très grosses annonces et d'autres informations bien plus discrètes.
Disneyland Paris épinglée par la Cour des Comptes, Disney attaquée une nouvelle fois pour plagiat, une nouvelle affiche pour Elio et un don exceptionnel pour Los Angeles : voici quatre actus Disney qui méritaient aussi attention...

La Cour des Comptes dénonce les conséquences de la convention qui unit Disney et l’État français conclue en 1987 et qui produit toujours ses effets dérogatoires au droit...
Mais pour bien comprendre la situation, encore faut-il se replacer dans le contexte de l’époque. La France se démène pour décrocher l’installation du Resort ; The Walt Disney Company faisant monter alors les enchères et négociant parallèlement avec l’Espagne et Barcelone. Et pour séduire Picsou, rien de tel que de promettre de belles et sures recettes financières. Ainsi, Disney a obtenu une flopée d’avantages touchant tous les domaines comme une bretelle d’autoroute gratuite, une desserte RER spécifique, des taux de TVA réduits, des dérogations au Code du Travail, etc. Or, parmi tous ses avantages, se trouvent des mécanismes concernant les terrains situés dans le périmètre immédiat du Resort sur lesquels Disneyland Paris a un droit de préemption, d’achat puis de revente exclusif. Et comme cela ne suffisait toujours pas, Disney bénéficie aussi d’un gel du prix d’achats à l’État des terrains en question : Picsou les achète peu ou prou au tarif de « Terre Agricole » fixé en… 1987. Autant dire une misère, 35 ans plus tard ! Et évidemment, la revente se fait elle au prix de 2025… Les plus-values opérées par Disney atteignent jusqu’à 10 fois la mise de départ : une véritable et implacable machine à cash !
La Cour des Comptes estime que si ces avantages se justifiaient avant le lancement du projet et dans les premières années, vu le risque pris lors des investissements initiaux, ce n’est plus le cas en 2025 : le Resort étant parfaitement établi et profitable…
Mais voilà, la convention court jusqu’en 2040 et n’est pas attaquable. Juridiquement, Disney est donc dans son bon droit et n’entend pas se priver de cette manne… À moins que la pression médiatique ne pousse Mickey à consentir quelques efforts… Mais que personne ne s’y trompe : ils seront surtout symboliques !

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Le scénariste et animateur américain Buck Woodall revient à la charge et attaque Disney une nouvelle fois pour plagiat, sachant qu’il avait été déjà débouté en novembre 2024 au motif que sa plainte était trop tardive. Il attaquait alors Disney pour avoir pillé ses idées pour Vaiana, La Légende du Bout du Monde.

Buck Woodall explique ainsi qu’il a proposé en 2003 un scénario et une bande-annonce d’un projet de film dénommé Bucky à Jenny Marchick, ancienne directrice de Mandeville Films, une société travaillant à l’époque avec Disney. Il estime depuis que des éléments entiers lui ont été volés pas Disney en 2016 puis en 2024, avec la sortie de Vaiana 2.
Ron Clements, qui a réalisé avec John Musker le premier volet des aventures de Vaiana, conteste fermement ses accusations affirmant avoir découvert l’existence du projet Bucky seulement à l’occasion des plaintes déposées…
L’enjeu est de taille puisque Buck Woodall réclame, entre autres, pour réparation la bagatelle de 10 milliards de dollars auxquels s'ajouteraient 2,5 % du chiffre d’affaires brut des films !

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Elio, le prochain film des Pixar Animation Studios, s’offre une nouvelle affiche. Il s’agit non pas d’une suite mais d’une histoire totalement originale. Annoncé en salles le 25 juin 2025, l’opus suit en effet les aventures loufoques du jeune Elio. Astronome en herbe et surtout convaincu de l’existence des extraterrestres, il se voit kidnappé par des aliens, et emmené dans le Communiverse où se côtoient de nombreuses formes de vie. Et c’est là que contre toute attente, Elio est pris pour le gouverneur de la planète Terre !

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Alors que la Cité des Anges est ravagée par des incendies hors-normes, The Walt Disney Company, par l'intermédiaire de son président Bob Iger, s'est engagée à verser 15 millions de dollars pour reconstruire Los Angeles mais aussi pour soutenir la Croix-Rouge américaine, les pompiers ainsi que la Los Angeles Regional Food Bank, la banque alimentaire locale. Disney rappelle pour l’occasion ses liens très étroits avec la ville où – précise la compagnie - Walt Disney a « poursuivi ses rêves et créé des histoires extraordinaires qui signifient tant pour tant de personnes à travers le monde ».

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