Atlantide, la Cité Perdue
Titre original : Atlantis Rising Production : National Geographic Associated Producers Camino Media Date de diffusion USA : Le 29 janvier 2017 Genre : Documentaire |
Réalisation : Simcha Jacobovici Musique : Greg Ryan Durée : 93 minutes |
Le synopsis
Dans le Timée, l’un de ses derniers Dialogues publié au IVe siècle av. J.-C., Platon évoque pour la première fois une mystérieuse civilisation engloutie sous les flots après avoir provoqué la colère de Zeus. Connue sous le nom d’Atlantide, celle-ci a depuis déchaîné les passions, occupé les esprits les plus brillants et surtout entretenu les plus grands fantasmes. Une équipe d’experts et de scientifiques réunie derrière le réalisateur Simcha Jacobovici et le producteur James Cameron se donne dès lors pour mission d’enquêter afin de localiser l’emplacement exact de l’antique cité supposément sacrifiée par le Maître de l’Olympe...
La critique
« En l’espace d’un seul jour et d’une nuit terribles, tout ce que vous aviez de combattants rassemblés fut englouti dans la terre, et l’île Atlantide de même fut engloutie dans la mer et disparut. Voilà pourquoi, aujourd'hui encore, cette mer-là est impraticable et inexplorable, la navigation étant gênée par les bas-fonds vaseux que l'île a formés en s'affaissant ».
Platon, Timée, 360 av. J-C.
Depuis des siècles, la légende l’Atlantide ne cesse d’alimenter les débats auprès des historiens et des archéologues qui s’interrogent sur la véracité des faits mentionnés par l’illustre auteur grec. Remontant près de 2 400 ans en arrière, le mythe a également investi la culture populaire qui, tant de fois, s’en est saisie pour produire des œuvres aussi innombrables qu’hétéroclites.
La première mention de l’Atlantide est inscrite dans le Timée, l’une des œuvres maîtresses de Platon. Écrite vers 360 av. J.-C., celle-ci vise à l’époque à décrire les origines du monde, de l’homme et des sociétés. Se présentant sous la forme d’une vaste cosmogonie, le récit met ainsi en scène un philosophe sans doute fictif nommé Timée de Locres qui présente sous la forme d’un dialogue sa propre vision de l’univers et de sa création en se basant sur les connaissances scientifiques et mathématiques du moment. Les dieux sont eux-mêmes évoqués afin de démontrer que l’homme cherche à imiter l’harmonie divine. Prenant souvent l’apparence d’un exposé délivré à des élèves, le texte fait au passage l’éloge de la cité idéale en dressant une histoire – elle aussi sans doute fictive – d’Athènes. Cette dernière est alors dépeinte comme une civilisation modèle qui, neuf-mille ans plus tôt, fut victorieuse de l’ennemi atlante, lui-même décrit comme orgueilleux et prédateur. Ayant accumulé les richesses, l’Atlantide s’est en effet livrée à la guerre pour accroître sa domination sur l’Europe et l’Asie. Mettant sous son jougs la plupart des territoires de la mer Méditerranée, le royaume est cependant repoussé par Athènes. Des tremblements de terres et des inondations provoqués par Zeus suivent bientôt la défaite de l’Atlantide qui, en seulement une journée et une nuit, est selon Platon totalement engloutie. Présente sur place au moment du cataclysme, l’armée athénienne est elle-même anéantie.
Plutôt évasive dans le Timée qui s’attarde sur sa chute, l’origine de l’Atlantide est davantage développée dans le Critias, un autre Dialogue de Platon dans lequel l’auteur offre une description plus poussée de la mythique civilisation. Précisant que les Égyptiens furent les premiers à relayer cette histoire, le philosophe présente le royaume de l’Atlantide comme le résultat d’un partage de la terre entre les dieux. Poséidon hérite ainsi d’une île grande comme un continent située par-delà les colonnes d’Héraclès et bordée par le royaume Cimmérien au nord et le Jardin des Hespérides au sud. Au centre, se trouve une gigantesque montagne où le dieu décide de placer les enfants qu’il a engendrés avec une femme mortelle prénommée Clitô. Il modifie ensuite le paysage en faisant jaillir deux sources d’eau, l’une chaude, l’autre froide, puis fortifie le site en édifiant des enceintes de mer et de terre, toutes de forme circulaire. Il fait par ailleurs pousser des plantes nourricières. L’île est bientôt divisée en dix royaumes donnés chacun à un fils de Poséidon. L’aîné d’entre eux, Atlas, donne son nom à la région, l’Atlantide, et à la mer qui l’entoure, l’Atlantique.
Platon précise que l’Atlantide ne tarde pas à accumuler des richesses incroyables. Les mines fournissent des quantités importantes de métaux. La forêt offre du bois. Les cultures sustentent largement la population. Partout, des temples recouverts d’or sont construits en plus des habitations, des palais des rois et des ports contenant une flotte immense. Forte de sa splendeur et de sa puissance, l’Atlantide est selon l’auteur la plus belle civilisation de son temps. Platon précise cependant que l’âge d’or des premiers rois est suivi par une période de profonde décadence. Les souverains qui se succèdent sont en effet pris de cette folie expansionniste. Le récit du Critias s’arrête alors là, sans apporter plus de détails que ceux évoqués dans le Timée au sujet de la destruction de l’île. Certains pensent que la partie du texte parlant de la guerre entre les Athéniens et les Atlantes n’a jamais été écrite par l’auteur. D’autres suggèrent qu’elle a peut-être été perdue au sortir de l’Antiquité…
Rarement évoquée par les autres auteurs antiques, l’Atlantide est brièvement reprise par quelques écrivains médiévaux qui l’utilisent comme décor pour certains récits chevaleresques. La légende redevient réellement un mythe populaire durant la Renaissance, une époque marquée par un goût prononcé pour l’Antiquité qui transparaît notamment dans l’architecture et l’art. Les élites redécouvrent au passage les grands auteurs, en particulier les écrits de Platon. Au XIXe siècle puis au XXe siècle, la littérature, le cinéma, la télévision ou bien encore les jeux vidéo s’emparent à leur tour de la légende. En 1869, Jules Verne la fait notamment apparaître dans 20 000 Lieurs Sous les Mers lors de la promenade sous-marine du Capitaine Nemo et de ses hôtes. Arthur Conan Doyle fait de même dans Le Monde Perdu Sous la Mer en 1926. En 1953, Carl Barks met en scène Donald et Picsou dans Les Mystères de l’Atlantide. Edgar P. Jacobs consacre de son côté le septième album des aventures de Blake et Mortimer à l’île disparue avec L’Énigme de l’Atlantide (1955-1956). Tolkien s’en inspire à son tour pour créer l’île de Númenor dans Le Silmarillion (1977). Sur les écrans, Jacques Feyder réalise entre autres le film L’Atlantide dès 1921. Près de quarante ans plus tard, George Pal dirige Atlantis, Terre Engloutie (1960). En 2001, les studios Disney entretiennent eux-mêmes le mythe avec Atlantide, l’Empire Perdu, leur quarante-et-unième grand classique animé.
Placé au centre de pléthore d’œuvres en tout genre, l’Atlantide conserve depuis plus de deux millénaires un caractère parfaitement énigmatique. La question se pose dès lors de savoir si une telle civilisation a réellement existé ou bien si Platon a imaginé une histoire fictive dans le simple but de glorifier Athènes et sa moralité politique. Le mystère est d’ailleurs entretenu depuis tout ce temps par les nombreuses traductions du Timée et du Critias qui, au fil des siècles, diffèrent parfois. Ainsi, « nesos », le mot grec utilisé par Platon pour parler de l’Atlantide, peut à la fois désigner un promontoire rocheux, une péninsule, un littoral, une terre entourée d’eau ou bien une île, cette dernière explication étant la plus souvent reprise dans l’imaginaire collectif. La localisation des fameuses colonnes d’Héraclès pose également question. S’agit-il du Détroit de Gibraltar, comme beaucoup le sous-entendent, où d’une autre partie de la mer Méditerranée ?
C’est à ce genre de questions que le réalisateur Simcha Jacobovici tente de répondre dans Atlantide, la Cité Perdue. Originaire de Petach Tikvah, en Israël, où il voit le jour le 4 avril 1953, il grandit à Montréal, au Canada, où il suit notamment des études en philosophie et en sciences politiques à l’Université McGill. Également diplômé en relations internationales à l’Université de Montréal, il sert durant les années 1980 comme consultant sur les criminels de guerre nazis auprès du Procureur général du Canada. Président-fondateur du Centre communautaire juif de Riverdale, Simcha Jacobovici parcourt le monde entier dans le cadre des tournages de ses différents documentaires parmi lesquels Le Tombeau de Jésus diffusé sur Discovery Channel (2007), et Atlantide, la Cité Perdue produit pour National Geographic (2017). Sa filmographie compte également des titres comme The Exodus Decoded (2006), The Naked Archaeologist (2005-2010), The Good Nazi (2018) et la mini-série à succès Enslaved (2020).
Auteur prolifique récompensé par, entre autres, trois Emmy Awards et un Gordon Sinclair Award, la plus haute distinction remise aux journalistes canadiens, Simcha Jacobovici travaille depuis des années sous le patronage de James Cameron. À l’origine de classiques du cinéma tels que Terminator (1984), Aliens, le Retour (1986), Titanic (1997) et Avatar (2009), le réalisateur canadien mêle ici ses deux grandes passions, la mythologie et surtout la mer déjà maintes fois explorée dans des documentaires comme Expédition : Bismarck (2002), Les Fantômes du Titanic (2003), Volcans des Abysses (2003), Aliens of the Deep (2005) et Titanic, 20 Ans Après avec James Cameron (2017). Également associé au documentaire Le Tombeau de Jésus, James Cameron endosse ici la casquette de producteur exécutif. À l’époque en pleine production d’Avatar, la Voie de l’Eau, il ne s'embarque en effet pas sur le navire d'expédition et n’apparaît dès lors que furtivement dans Atlantide, la Cité Perdue dont il suit le tournage de loin au gré des différentes visio-conférences organisées avec Simcha Jacobovici.
Le concept de ce nouveau documentaire est de mettre sur pied une équipe cosmopolite d’archéologues, d’historiens, de professeurs, de chercheurs, d’ingénieurs, de plongeurs et de spécialistes en imagerie spectrale afin de retrouver le fameux royaume perdu décrit par Platon dans les fragments du Timée et du Critias. Pour ce faire, la mer Méditerranée devient ainsi le cadre d’une enquête s’étendant des Cyclades jusqu’aux confins de l’Atlantique. Réunie derrière Simcha Jacobovici, l’équipe se met alors en quête non pas d’une simple île, mais bien d’une civilisation toute entière dont le territoire devait largement dépasser un simple fragment de terres émergées. Le réalisateur précise en effet que les lecteurs les plus attentifs de Platon s’attarderont sur le fait que l’auteur antique ne parle pas dans ses écrits d’un site précis, mais bel et bien d’un peuple et d’un empire ayant réalisé des conquêtes incroyables. Pour Jacobovici, beaucoup d’experts se sont jusqu’à présent fourvoyés en imaginant trouver des monuments en ruines et des colonnades dans le fond de la mer. Pour lui, rechercher une simple île serait une errance fort inutile. Ce serait comme si, dans le futur, des chercheurs se lançaient à la recherche de la civilisation américaine en se focalisant uniquement sur Manhattan.
Partant de ce principe, Simcha Jacobovici se lance à la recherche de toutes les traces envisageables de l’Atlantide en espérant, dans un scénario des plus optimistes, retrouver la métropole, la cité-mère à l’origine de cette civilisation. Pour mener à bien cette mission qu’il estime être plus difficile que la recherche d’une aiguille dans une botte de paille, il est entouré pour l’occasion de certains des meilleurs spécialistes dans leur domaine, notamment Georgeos Díaz-Montexano, un atlantologue de renom employé comme conseiller scientifique pour National Geographic, l’écrivain Charles Pellegrino, Robert Ishoy, l’un des directeurs de la Society for Historical Exploration, ou bien encore Richard Freund, archéologue et professeur à l’Université d’Hartford qui, durant toute sa vie, s’est en particulier penché sur de nombreux mystères historiques.
Le voyage pour retrouver les traces de l’Atlantide débute en Grèce, sur l’île de Santorin, berceau de la civilisation minoenne. C’est là, en effet, que l’archéologue grec Spyrídon Marinátos et le sismologue Angelos Galanopoulos ont suggéré, dans les années 1960, que se trouvait le cœur de l’Atlantide. Pour étayer cette « hypothèse minoenne », ces derniers se basaient sur la terrible éruption volcanique qui, vers 1 600 av. J.-C., détruisit l’île de Théra. Seuls quelques parties de ce territoire restèrent alors émergées à l’emplacement des actuelles Santorin, Thirassía et Asprónissi. Cet incroyable cataclysme, ressenti dans presque tout le bassin méditerranéen et dont parlent notamment les Égyptiens, aurait selon eux pu inspirer Platon, une théorie aujourd’hui largement remise en cause.
L’enquête se poursuit ensuite plus à l’ouest, à Malte, une autre île en partie submergée et dont les vestiges, incroyables, pourraient appartenir à une civilisation de l’Âge du Bronze. Simcha Jacobovici et son équipe enquêtent ensuite au niveau du Détroit de Gibraltar, là où beaucoup situent les Colonnes d’Héraclès évoquées par Platon. Les experts s’interrogent toutefois sur cette localisation peut-être erronées. Jacobovici suggère alors que les fameuses Colonnes pourraient tout aussi bien désigner le Détroit de Messine, entre le sud de l’Italie et la Sicile. L’équipée se met par conséquent en route vers la mer Ionienne. Plus au nord, la Sardaigne aurait pu, elle aussi, être l’Atlantide. C’est là qu’à l’Âge du Bronze et l’Âge du Fer, vécut jadis la civilisation nuragique dont le nom provient des nuraghes, des constructions préhistoriques constituées d’une tour ronde et conique. Ces monuments reprennent certaines des caractéristiques des temples mentionnés par Platon dans le Critias, en particulier le superbe temple de Su Nuraxi et le mystérieux sanctuaire de Santa Vittoria, tous les deux situés dans la partie sud de la Sardaigne. Leur forme circulaire correspond aux descriptions du philosophe grec. La frange sud de la Sardaigne ayant elle aussi été recouverte par la mer, il est possible de croire que les Atlantes y ont donc séjourné.
En supposant que le cœur de l’Atlantide était situé dans le sud de l’Italie, certains survivants du cataclysme se sont peut-être réfugiés ailleurs, notamment dans le sud de l’Espagne où l’enquête se poursuit. À Badajoz, dans le sud-ouest du pays, se trouvent des vestiges fascinants, notamment des signes gravés dans la roche et dont certains ressemblent à la forme de l’Atlantide telle que décrite par Platon, avec ses enceintes concentriques faites de terre et de mer. Plus au sud, dans la ville de Jaén, un site archéologique intrigue aussi les chercheurs. Le documentaire sensibilise d’ailleurs les spectateurs sur le fait que des promoteurs immobiliers sont sur le point de recouvrir de constructions modernes ces vestiges qui seront, de fait, perdus pour toujours. Partant du principe que l’Atlantide n’était peut-être pas une île, Jacobovici et son équipes étudient ensuite le Parc national de Doñana et Sancti Petri, en Andalousie, puis le site de la Motilla del Azuer, en Castille.
Pendant que l’enquête se poursuit sur la terre ferme, des fouilles ont lieu en mer avec les meilleurs radars destinés à retrouver de potentiels de vestiges et un possible éparpillement de décombres. Aussi aléatoires qu’infructueuses, ces recherches conduisent l’expédition hors de la mer Méditerranée, jusqu’au Açores, au cœur de l’océan Atlantique. Beaucoup ont longtemps cru que les civilisations antiques n’étaient jamais parvenues jusque-là. Les plongeurs se risquent malgré tout à observer le plancher océanique. Les découvertes qu’ils réalisent sont alors tout bonnement surprenantes.
Ponctué de très belles images aériennes qui laissent place à des plongées sous-marines impressionnantes, Atlantide, la Cité Perdue est un documentaire aussi intriguant que passionnant. Il permet en effet de remonter le temps à la (re)découverte de certaines les plus brillantes civilisations qui, souvent, ont été oubliées par le grand public. Le fait de remettre sur le devant de la scène la civilisation minoenne et la culture nuragique est notamment très intéressant. La simple vision, ne serait-ce que quelques secondes, des constructions anciennes laisse entrevoir avec curiosité la splendeur de ces peuples parfois violemment effacés de l’Histoire à la suite de catastrophes hors du commun. Les images des nuraghes, si méconnus bien que présents aux quatre coins de la Méditerranée, sont en particulier fascinantes. Les signes gravés dans la pierre sont eux aussi incroyables. Et que dire de ces ancres marines retrouvées dans la mer des Açores alors même que chacun pensait depuis des siècles que les anciennes civilisations n’étaient jamais parvenues jusque-là ?!
Pour permettre aux spectateurs de suivre l’expédition de Simcha Jacobici pendant 90 minutes, toutes les ficelles du genre sont utilisées. Le réalisateur se présente lui-même comme le guide de toute cette aventure. Il commente alors l’avancée des recherches et s’extasie lui-même de certaines découvertes. Les retournements de situation sont légion, avec notamment la traditionnelle mer déchaînée qui empêche de plonger et cette arrivée providentielle d’une accalmie permettant malgré tout de lancer l’exploration sous-marine. Les fausses pistes laissent place à des découvertes plus ou moins sensationnelles. Certaines théories fumeuses ponctuent le récit, notamment celle consistant à dire que la forme circulaire de l’Atlantide rappelle celle d’une Ménorah, le chandelier à sept branches du Temple de Jérusalem. La musique ne manque évidemment pas d’accompagner chaque moment avec sa partition anxiogène alternant avec des moments de gloire plus triomphants.
Bien entendu, il ne fait guère de mystère qu’il n’y aura aucune réponse quant à la localisation précise de l’Atlantide. Dès le départ, James Cameron suggère d’ailleurs que le texte de Platon relève davantage de la science-fiction que de la réalité historique. Bien conscient que le documentaire ne s’achèvera jamais avec une croix posée sur une carte, le spectateur ne boude malgré tout pas son plaisir de suivre l’équipe d’experts à la découverte de sites absolument grandioses.
Filmé et conçu telle une véritable chasse au trésor, Atlantide, la Cité Perdue est diffusé pour la première fois aux États-Unis le 29 janvier 2017 sur la chaîne National Geographic. Le public français le découvre à son tour le 12 mars 2017 sous le titre L'Atlantide a-t-elle vraiment existé ?. Multirediffusé, le documentaire est disponible sur Disney+. Fort d’un joli succès, Simcha Jacobovici produit une suite, toujours pour le compte de National Geographic. Réalisée par Graeme Ball et intitulée À La Recherche de l'Atlantide, elle est diffusée en mars 2010.
Au cours de ses 90 minutes, Atlantide, la Cité Perdue se présente au final sous la forme d’un très beau voyage à travers la mer Méditerranée à la recherche de l’une des civilisations les plus mystérieuses et fantastiques de la mythologie grecque.