Titre original : Goofy's Glider Production : Walt Disney Animation Studios Date de sortie USA : Le 22 novembre 1940 Série : Genre : Animation 2D |
Réalisation : Jack Kinney Durée : 8 minutes |
Disponibilité(s) en France : |
Le synopsis
Dingo tente, avec beaucoup de mal, de faire décoller un aéroplane... |
La critique
Pinto Colvig, la "voix" de Dingo, ayant quitté le studio de Mickey dès 1937, le personnage perd, jusqu'au retour de son doubleur attitré, en 1941, ses vocalises originales. Dans l'intervalle, Walt Disney tente plusieurs options pour faire vivre, à l'écran, son "chien fou". Décidé à sauver coûte que coûte son gaffeur attitré, il entend contourner la difficulté en le mettant en scène dans des aventures narrées par une voix-off. La technique de la narration, qui permet au personnage de rester aphone, est donc retenue. L'artiste John McLeish est ainsi mis à contribution pour servir le récit, à la manière des documentaires éducatifs. Toutes les péripéties de Dingo bénéficient désormais d'un contraste saisissant entre leurs loufoqueries intrinsèques et leur présentation voulue la plus sérieuse du monde. John McLeish, pensait d'ailleurs, à l'origine, avoir été engagé pour une vraie série de documentaires. Se rendant compte de sa méprise, il exprime à Walt Disney sa volonté de rectifier le tir en changeant de ton. Le Maître de l'animation le convainc du contraire et insiste sur la force comique de sa prestation. La série des "How to..." est née. Le court-métrage Dingo Fait de l'Équitation, surprenant d'humour décapant, l'inaugure de façon magistrale. RKO Pictures, le distributeur exclusif de Disney à l'époque, trouve le cartoon tellement réussi qu'il décide de l'inclure dans le long-métrage, Le Dragon Récalcitrant, pensant qu'il toucherait de la sorte un plus large public. Vrai premier de la série, il n'arrivera cependant sur les écrans qu'après Le planeur de Dingo, le second opus.
Le planeur de Dingo est l'occasion de mettre le personnage dans une situation inédite pour lui de pilote d'avion. Ses acrobaties peu spectaculaires et ses décors minimalistes ne sont malheureusement pas à la hauteur de l'enjeu. L'épisode n'est pas, en effet, et de loin, le plus drôle des "How To...".