L'Ange du Stade
L'affiche
Titre original :
Angels in the Infield
Production :
Walt Disney Television
Date de diffusion USA :
Le 9 avril 2000
Genre :
Sport
Réalisation :
Robert King
Musique :
Ira Newborn
Durée :
88 minutes
Disponibilité(s) aux États-Unis :

Le synopsis

Eddy Everett est un joueur de base-ball aux performances pitoyables évoluant dans l'équipe des Angels, une formation aux résultats catastrophiques. Alors qu'il termine tout juste un match, parmi ses plus mauvais, son ex-femme lui confit sa fille de 12 ans, Laurel, pour les deux mois à venir, alors même qu'ils ne se sont pas vus depuis six ans. La cohabitation avec l'enfant s'annonce dès lors particulièrement délicate. Mais c'est sans compter sur la détermination de l'adolescente qui, désireuse de retrouver une vraie vie de famille, prie chaque soir. Le ciel finit par l'entendre et lui envoie pour soutien l'ange Bob qui a, pour particularité, d'avoir vécu, peu ou prou, lors de son passage sur terre, le même parcours qu'Eddy ...

La critique

rédigée par

L'ange du stade est un téléfilm diffusé dans le cadre de l'émission de la chaîne américaine ABC, The Wonderful World of Disney (Le monde merveilleux de Disney). Il est, en fait, la suite, pour le petit écran, du film de cinéma Angels : Une équipe aux anges, lui même remake d'un long-métrage produit par la M.G.M. en 1951. Il n'a, en revanche, aucun lien scénaristique avec Les ailes de la victoire produit en 1997 pour la télévision, toujours dans la même émission, qui constituait alors la toute première suite d'Angels : Une équipe aux anges.

L'ange du stade, et c'est un euphémisme, ne se caractérise pas par l'unicité de son récit. Le téléfilm change, en effet, sans cesse de fusil d'épaule et passe d'émotions en émotions sans justification aucune, désarçonnant à l'excès le spectateur. Ce dernier se retrouve ainsi, bien malgré lui, plongé dans l'expectative, se demandant ce qu'il est finalement venu faire dans cette galère.
Les scènes se succèdent, en effet, passant d'un registre à un autre, sans véritable transition, malmenant le propos entre situations lourdingues et séquences réalistes. Certaines sont certes particulièrement réussies même ne parviennent pas, à elles seules, à relever l'ensemble, irrémédiablement entaché d'une sensation brouillonne. L'idée de revenir au base-ball est, ainsi, bien meilleure que celle de se consacrer au football américain retenue curieusement pour Les ailes de la victoire. En revanche, l'absence de Christopher Llyod au profit de David Alan Grier est préjudiciable à l'œuvre par la dérive qu'elle entraine dans le registre du jeu qui perd en émotion ce qu'il gagne en comique. Enfin, le récit se relève difficilement des interventions du diable qui, caricatural au possible, laisse pantois le spectateur.

Téléfilm brouillon, L'ange du stade n'est ni bon, ni mauvais, seulement non abouti.

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