Shérif Sam Brown
Date de création : Le 02 avril 2004 Nom Original : Sheriff Sam Brown Créateur(s) : Sandro Lucio Cleuzo (Superviseur de l’animation) Richard Hoppe |
Apparition : Cinéma Voix Originale(s) : Richard Riehle Voix Française(s) : André Chaumeau |
Le portrait
Apparaissant dans le Grand Classique La Ferme se Rebelle (2004), Sam Brown est le shérif d’une petite localité du Far West. L’homme de loi a pour charge de mettre sous les verrous les bandits les plus recherchés du Far West comme l’ennemi numéro un des éleveurs bovins, le voleur Alameda Slim.
Dans ses attributions se trouvent aussi celle moins exaltante du recouvrement des dettes : c’est donc lui qui apporte, l’âme en peine, une mise en demeure informant sa vieille amie, la fermière Pearl Gesner, de la vente imminente de sa propriété, le Coin de Paradis, si elle ne rembourse pas très rapidement ses créanciers.
Le vieil homme bedonnant a beau être professionnel, il semble quelque peu las de courir après les desperados et n’aspire qu’au calme et à la tranquillité. Si son chien policier Rusty semble parfaitement s’accommoder de cette vie de quiétude, ce n’est pas le cas de son cheval, le remuant Buck qui ne rêve lui qu’à une vie remplie d’aventures et d’exploits conduits au nom de la justice. Ainsi, quand le célèbre chasseur de primes Rico arrive en ville pour livrer à Sam Brown le bandit Joe-Mauvais-Œil et affirme chercher une nouvelle monture, Buck fait tout pour être l’élu… avec succès. C’est d'ailleurs avec une profonde tristesse que le shérif laisse partir son fidèle ami. Sa détresse est encore plus grande lorsque le vieil homme apprend que Buck a disparu dans le désert américain et qu’il le croit définitivement perdu.
Un peu tête en l’air, Sam ne reconnaît pas les vaches de Pearl, Miss Caloway, Grace et Maggie, et les prend pour des bêtes d’un convoi de bétail. Il les attache donc à une roulotte rejoignant l’un des plus importants cheptels bovins à ne pas avoir fait les frais des rapines d’Alameda Slim et de ses neveux, les Frères Trouillard. Grâce à cette étourderie, les trois vaches sont ainsi mises sur les traces de Slim qu’elles veulent arrêter dans le but de toucher la récompense promise pour sa capture et sauver le Coin de Paradis de la vente.
C’est ensuite à contrecœur que l’homme de loi fait son travail lorsqu’il s’agit de vendre aux enchères la ferme et les animaux de Pearl Gesner. Heureusement pour lui, le processus est interrompu par l’irruption de Maggie et ses comparses qui s’en prennent à Alameda Slim venu enchérir, légèrement grimé. Le bandit neutralisé par les animaux du Coin de Paradis, Sam Brown n’a alors plus qu’à le mettre sous les verrous !
Comblée de voir le Coin de Paradis définitivement sauvé de la vente, grâce à la récompense de 750 dollars pour la capture d’Alameda Slim qu'elle a encaissée au nom de ses trois vaches, Pearl Gesner est folle de joie au point d'entamer une danse endiablée avec le shérif Sam Brown qui, pour sa part, a enfin retrouvé Buck, son fidèle destrier. Sam est-il simplement venu fêter la sérénité retrouvée de sa vieille amie ? Pearl et Sam sont-ils unis par un sentiment plus profond que l’amitié ? Le shérif s’installe-t-il au Coin de Paradis ? Autant de questions que le spectateur peut se poser à la fin du film mais auxquelles le Grand Classique ne répond pas clairement, ni dans un sens, ni dans l'autre.
L’équipe d’animateurs dirigée par Sandro Lucio Cleuzo et en charge de l’animation du personnage de Sam Brown a aussi réalisé celle de Jeb, le bouc bougon.
En version originale, Sam Brown est interprété par Richard Riehle, un acteur américain ayant joué de nombreux rôles secondaires pour le cinéma et la télévision. En version française, le rôle du shérif est repris par André Chaumeau, un autre comédien spécialisé dans les seconds rôles au cinéma, au théâtre et à la télévision, jusqu’à sa mort en 2013.
Dépositaire de l’autorité publique dans le Far West, le Shérif Sam Brown croule sous la multiplication des affaires de vols de bétail. Le vieil homme fait de son mieux pour faire respecter la loi et traquer les bandits, et ce, malgré ses rêves de tranquillité.