Aladdin
Titre original : Disney's Aladdin Date de sortie USA : Le 12 août 1993 Pegi : Tout le monde Langue : Anglais Type de jeu : Plates-formes Multijoueur : Aucun |
Développeur : Virgin Interactive Entertainment Éditeur : Disney Interactive Studios Virgin Interactive Entertainment Musique : Donald Griffin Jeux testé sur : Megadrive Également disponible sur : PC Amiga |
Liste des niveaux
Agrabah Market The desert Agrabah Rooftops Abu in Agrabah Sultan's Dungeon Cave of Wonders Abu in Cave Escape from cave of wonders Rug ride Inside the lamp Sultan's Palace Jafar's Palace |
La critique
« Approchez, approchez, venez plus près ! Trop près, un peu trop près ! Voilà ! Bienvenue à Agrabah ! » : ainsi s’ouvre l'aventure de ce jeu inspiré d'Aladdin ! Ce titre débute, en effet, par une nuit noire sous des airs de Ce rêve bleu en version 16 bits. Un petit texte explicatif expose alors le synopsis avant d'entamer le périple qui commence au marché de cette fameuse ville d'Arabie.
Ici, la trame du film est très bien respectée. Le joueur incarne le jeune Aladdin qui doit échapper aux gardes du Sultan pour n’avoir chapardé qu'un simple morceau de pain. Le jeune voleur malgré lui doit alors faire preuve d'agilité pour sauter de bâtiment en bâtiment, sans oublier d’annihiler les poursuivants qui se trouvent sur son chemin. Il dispose pour se défendre d'un sabre ainsi que de pommes qu'il jette sur ses ennemis pour les étourdir. Sauter sur le dos des dromadaires, grimper des cordes de fakirs, tout est bon pour parvenir sain et sauf dans la cachette du héros.
L'animation des personnages est complète et réussie.
Le personnage, vrai diamant d’innocence, part ensuite à la recherche des deux fragments de scarabée qui ouvrent la caverne aux merveilles. Cette quête l'emmène tout naturellement dans un désert rempli encore une fois de gardes, mais aussi de serpents qui viennent pimenter un peu les combats, histoire de fournir des ennemis divers et variés.
Les deux fragments de scarabée réunis, Aladdin retourne ensuite sur les sommets d'Agrabah pour y retrouver la princesse Jasmine : lors de son parcours sur les toits des maisons, il devra ainsi récupérer de petites flutes pour parvenir à ses fins. C'est à ce moment que décide d'apparaître le premier boss du jeu. Un puissant garde, localisé tout en haut de sa tour, lance en effet des bombes et assène des coups d’une très grande puissance.
Le jeu comprend plusieurs mini-jeux entre les niveaux.
Malheureusement, les hommes de main de Jafar réussissent à capturer Aladdin qui finit dans les geôles du palais. Il devra faire particulièrement attention à lui ; les restes des anciens détenus reprenant vie et lui cherchant querelle. Le jeune héros doit également trouver le chemin de la liberté sans pouvoir compter sur l'aide du Grand Vizir qui se contente juste de l’attendre à la sortie de la prison pour l’accompagner ensuite vers la caverne aux merveilles.
Dans celle-ci, le joueur via Aladdin doit compléter un certain nombre d'énigmes et faire attention à ne pas se noyer dans les lacs en ébullition. Pour se faufiler dans la grotte, il est indispensable de faire appel à de très grands réflexes en matière de sauts. C'est logiquement dans ce décor que le deuxième boss du jeu décide de faire son apparition ! Il s'agit cette fois ci de la statue en or (celle qui détient le rubis rouge qu'Abu a voulu dérober) qui se téléporte de plateforme en plateforme en lançant des attaques. Le combat finit par une balade en tapis volant qui amènera le héros jusque la Lampe Magique.
Il y a de nombreux moyens de gagner des vies.
Tout le monde connait la suite : c'est à ce moment précis que la caverne décide de s'écrouler. La lave sera ainsi la pire menace pour Aladdin, et son échappée se déroulera en deux parties. D’abord, il s'agit pour lui de sauter de rocher en rocher en évitant de tomber dans les crachats du volcan. Ensuite seulement, il doit éviter, à dos de tapis volant, un tsunami de lave bien décidé à l’engloutir d’autant plus que de gros rochers tombant du plafond de la caverne s’invitent aussi dans cette lutte pour la survie.
« Dix millénaires, ça vous flanque un de ces torticolis ! Accroche-toi petit. Bon sang que c'est bon de prendre un peu l'air ! » Le génie a enfin été libéré : il faut maintenant progresser dans son univers où tout est sans dessus dessous, sous les airs de Je suis ton meilleur ami. Petit saut dans le temps néanmoins, la conquête du cœur de Jasmine est zappée : cette partie du scénario du film n'ayant pas été jugée nécessaire dans l'histoire du jeu.
Les développeurs ont placé de jolis clins d'œil.
Le joueur arrive directement au palais du Sultan, quand Iago décide de voler la Lampe Magique pour la remettre à Jafar. Qui dit palais, dit retour des gardes ! Mais cette fois-ci, accompagné du tapis volant, Aladdin va progresser plus aisément dans ce magnifique décor pour essayer d'empêcher le volatile de repartir avec l'objet tant convoité.
Le Grand Vizir n’attend pas de faire connaitre son souhait : il se proclame tout de go Sultan tandis que le palais prend les couleurs et le look du sinistre personnage, arborant du rouge et de l’or mais aussi de grosses statues de serpents. Jafar demande ensuite de devenir le sorcier le plus puissant sur terre. Une fois chose faite, il se transforme régulièrement en serpent pour la bataille finale qui promet d'être épique.
La balade risque de ne pas être un rêve bleu.
Aladdin (le jeu) excelle sur tous les points ! Il suffit de voir l'animation des personnages pour s'en convaincre, entre les gardes qui se brulent les pieds en courant sur du charbon, ou encore ceux qui perdent leur pantalon quand ils reçoivent des pommes au niveau de la ceinture, laissant alors apparaître de kitchissimes caleçons à pois. L’ensemble reste ainsi dans l'esprit du film avec son humour aussi appuyé que caractéristique ; exception faite, toutefois, sur le plan récit, du choix éditorial de Virgin Interactive de faire l’impasse sur l'histoire d'amour avec Jasmine. Rien de dommageable là-dedans ! Car, par ailleurs, les graphistes s’en sont donné à cœur joie et ont fait un excellent travail au point de véritablement combler le joueur, ajoutant de-ci de-là, quelques clins d'œil bienvenus comme des oreilles de Mickey constituant autant de bonus. La musique a, elle aussi, été très bien retranscrite tandis que des morceaux inédits, respectant la composition originale d’Alan Menken, ont été rajoutés pour certains niveaux. D'un point de vue jouabilité, Aladdin n'est, en revanche, pas très varié, entre plateformes et actions, même s’il convient de noter que des petits niveaux permettent au joueur d’incarner Abu au cours de mini-jeux. Il pourra aussi rejouer plusieurs fois pour le défi du score puisqu’il se doit de ramasser les rubis qui sont cachés un peu partout dans les niveaux. D'un point de vue de la difficulté, les développeurs ont également pensé à ajouter une sorte de slot machine entre les niveaux pour pouvoir gagner plus facilement des vies.
Aladdin est assurément un jeu réussi qui mérite de figurer dans toute bonne ludothèque de fans Disney qui se respectent !
Les Plus
• Les graphismes sont exemplaire et l’animation, la meilleure possible à l'époque.
• L'univers du film est parfaitement bien représenté. • La bande-son est très réussie. |
Les Moins
• Le jeu est somme toute assez difficile.
• Le Gameplay n’est pas assez varié. |