Dirt
Saison 1
Titre original : Dirt - Season 1 Production : Touchstone Television FX Productions Date de diffusion USA : 2 janvier 2007 - 27 mars 2007 Genre : Drame |
Création : Matthew Carnahan Musique : Richard Ziegler Durée : 602 minutes |
Dirt - Autre(s) saison(s) : Saison 01 Saison 02 |
Disponibilité(s) en France : |
Liste et résumés des épisodes
1. Pilot
Scandales à la Une
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 1 Date de diffusion USA : Le 02 janvier 07Réalisé par : Matthew Carnahan Durée : 55 minutes Lucy engage Holt comme informateur pour son magazine... |
2. Blogan
Blogan
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 2 Date de diffusion USA : Le 09 janvier 07Réalisé par : Chris Lang Durée : 47 minutes Lucy traque les secrets du couple phare d'Hollywood... |
3. Ovophagy
Ovophagie
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 3 Date de diffusion USA : Le 16 janvier 07Réalisé par : Paris Barclay Durée : 48 minutes Les magazines Dirt et Now sont fusionnés... |
4. What to Expect When You're Expecting
L'Esprit de Famille
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 4 Date de diffusion USA : Le 23 janvier 07Réalisé par : Paris Barclay Durée : 44 minutes Lucy fait chanter un champion de basket-ball... |
5. You Don't Know Jack
La Vengeance
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 5 Date de diffusion USA : Le 30 janvier 07Réalisé par : Chris Lang Durée : 47 minutes Lucy aide son frère à se venger de son petit-ami... |
6. The Secret Lives of Altar Girls
Une Petite Ville Si Tranquille
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 6 Date de diffusion USA : Le 06 février 07Réalisé par : James Bochco Durée : 44 minutes Willa enquête sur le meurtre d'une pom-pom girl... |
7. Come Together
Mensonges et Manipulations
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 7 Date de diffusion USA : Le 13 février 07Réalisé par : Adam Arkin Durée : 45 minutes La couverture de Willa semble compromise... |
8. The Thing Under the Bed
En Quête de Vérité
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 8 Date de diffusion USA : Le 20 février 07Réalisé par : Dean White Durée : 45 minutes Lucy est harcelée par un maître-chanteur... |
9. This Is Not Your Father's Hostage Situation
Prise D'Otages
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 9 Date de diffusion USA : Le 27 février 07Réalisé par : Elodie Keene Durée : 45 minutes Un ancien enfant-star prend en otage l'équipe de Lucy... |
10. The Sexxx Issue
Numéro Spécial Sexe
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 10 Date de diffusion USA : Le 06 mars 07Réalisé par : Lev L. Spiro Durée : 46 minutes Lucy s’apprête à sortir un numéro spécial sexe... |
11. Pap Smeared
Le Mentor
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 11 Date de diffusion USA : 13 mars 07Réalisé par : Chris Lang Durée : 46 minutes Don prend un jeune photographe sous son aile... |
12. Caught on Tape
Dans la Tourmente
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 12 Date de diffusion USA : Le 20 mars 07Réalisé par : Frederick King Keller Durée : 44 minutes La vidéo pornographique de Julia est rendue publique... |
13. Ita Missa Est
La Messe Est Dite
Genre : Épisode télé
Série : Dirt
Saison 1 Épisode 13 Date de diffusion USA : Le 27 mars 07Réalisé par : Matthew Carnahan Durée : 46 minutes Lucy sent que son poste est menacé par une ancienne rivale... |
La critique
Dirt est une série créée par Matthew Carnahan et coproduite par FX Productions, Touchstone Television (aujourd’hui devenue ABC Studios ) et Coquette Productions, la société de production de Courteney Cox et de son ex-mari, David Arquette. La première saison de Dirt est diffusée sur la chaîne américaine FX du 2 janvier 2007 au 27 mars 2007. En France, les téléspectateurs la découvrent sur la chaîne Jimmy entre le 19 novembre 2007 et le 28 décembre 2007. France 4 la rediffuse par la suite à partir du mois d'avril 2008.
Après avoir obtenu un diplôme de l'université de New York, Matthew Carnahan entame une formation dans la prestigieuse école new-yorkaise Neighborhood Playhouse School of the Theatre, un centre de formation pour les acteurs de théâtre en devenir. Après avoir décroché son diplôme, il se tourne vers la réalisation et l'écriture scénaristique, ses véritables passions. Il débute ainsi sa carrière en réalisant Mailman, un court-métrage coproduit par Sandra Bullock et nommé dans la catégorie du meilleur court-métrage du festival du film de Turin, en 1996.
En 1998, Carnahan crée, écrit et produit la série Trinity pour la chaîne NBC ; échec d’audience, sa diffusion est stoppée avant les deux derniers épisodes. Par la suite, il travaille comme scénariste et producteur sur quelques séries télévisées, dont Le Fugitif (un remake de la fameuse série éponyme de 1963) diffusée sur CBS, Thieves sur ABC et Fastlane sur FOX.
En 2007 Dirt débarque sur la chaîne FX. La série est importante pour Matthew Carnahan comme pour Courteney Cox, l'actrice principale de la série. Avec elle, il signe en effet son retour sur le petit écran après quatre ans d'absence, tandis que Courteney Cox récupère,
elle, un premier rôle consistant à la télévision depuis l'arrêt de Friends, en 2004.
Après Dirt, Matthew Carnahan crée, écrit et produit la série House of Lies, diffusée sur la chaîne Showtime de 2012 à 2016.
Dirt raconte donc l'histoire de Lucy Spiller, puissante rédactrice en chef de deux magazines à succès : Now, un magazine sur l'actualité des stars, et surtout Dirt, un tabloïd salace qui révèle les secrets les plus sombres des célébrités, en traitant des sujets les plus controversés. Pour vendre ses magazines, Lucy a évidemment besoin de photos chocs. Pour trouver les meilleurs clichés, elle emploie ainsi son meilleur ami, Don Konkey qui, s’il est le meilleur paparazzi de sa génération, souffre également de schizophrénie. De même, pour savoir précisément où débusquer les scandales, Lucy recrute des informateurs. Elle ne trouve ainsi rien de mieux que de faire chanter Holt McLaren, un acteur de série B, pour lui soutirer les derniers ragots.
Dirt est donc née de la rencontre fortuite entre Matthew Carnahan et Courteney Cox. Carnahan voulait, en effet, à la base créer une série centrée sur le personnage de Don Konkey. Le réalisateur souhaitait traiter des actions des gens et de leurs conséquences, avec des personnages qui devaient assumer la responsabilité de leurs actes par la suite. L'idée lui était alors venue de centrer son récit autour d'un personnage schizophrène, après qu'il ait entendu à la radio des scientifiques parlant d'un appareil de réalité virtuelle capable de faire vivre à ses utilisateurs les effets de la schizophrénie. Pour Carnahan, Don Konkey devrait représenter une sorte de messager en même temps qu'un instigateur d'une « apocalypse culturelle », en s'immiscant dans la vie privée des gens et en précipitant leur déclin.
De son côté, Courteney Cox souhaitait produire, elle, une série avec son mari de l'époque, David Arquette. Le couple voulait parler de l'impact de la célébrité sur les acteurs, et de leur relation complexe avec les paparazzis. Il faut dire que Courteney Cox connait le sujet pour le subir, l'actrice étant régulièrement traquée par les photographes depuis son rôle dans la série Friends. Elle a d’ailleurs l'idée de la série alors qu'elle est enceinte et que les photographes sont prêts à tout pour prendre des photos de la future maman. Pour autant, l'actrice n'est pas manichéenne : son but n'est pas de présenter les stars comme des victimes, mais plutôt de montrer les secrets pernicieux et les vices des deux côtés, ceux des tabloïds mais aussi ceux des célébrités.
Le président de la chaîne FX, John Landgraf, met alors Matthew Carnahan et Courteney Cox en contact. Landgraf était, il est vrai, séduit par les idées de Carnahan, mais cherchait à l'époque des programmes avec des personnages féminins forts ; c'est ainsi que le personnage de Lucy Spiller est écrit. Pour mieux
en comprendre et écrire la psychologie, Carnahan s'envole même pour Londres et rencontrer Rebekah Wade, la puissante éditrice de l'un des plus grands tabloïds du Royaume-Uni, The Sun…
Carnahan avoue cependant, après coup, ne pas avoir été enchanté de
devoir inclure le personnage de Lucy à sa série, seul résultat
de la pression opéré sur lui par John Landgraf. Il confie même que ce n’est là que le début d'une longue
suite de concessions sur la série qui l'éloignèrent petit à petit de son idée de départ, au point qu'il s'occupe d’en produire les épisodes de la seconde saison mais ne la visionne jamais en entier.
Et il est vrai que les dissensions entre le créateur et le patron de la chaîne se sentent véritablement à l'écran tant Lucy Spiller est un personnage sans profondeur aucune ! Interprétée pourtant par la très talentueuse Courteney Cox, auréolée de son rôle dans la saga Scream mais surtout de celui de Monica Galler dans la sitcom à succès Friends, Lucy est un personnage pour qui le téléspectateur n'éprouve aucun véritable attachement. Décrite par l’actrice comme
quelqu'un conçu pour être détesté, Lucy n'est pourtant qu'un personnage profondément creux. Certes, il y a quelques bonnes trouvailles sur elle, mais les raccourcis psychologiques pris par les scénaristes pour justifier certains traits de sa personnalité sont tellement gros qu'ils sont au pire agaçants, au mieux, inintéressants.
Lucy est ainsi une puissante rédactrice en chef, capable de tout pour obtenir un scoop, quitte pour cela à manipuler son entourage et les célébrités, pour
lesquelles elle n'a qu'un profond mépris. Carnahan tente bien par moments de la rendre attachante et vulnérable, mais il n'y a rien à faire : Lucy n'est ni assez garce, ni assez sympathique pour susciter une quelconque émotion chez le téléspectateur. Après la réécriture du scénario, Courteney Cox a elle-même insisté pour jouer le rôle de Lucy Spiller, dans la volonté de se débarrasser de son étiquette Friends et de prouver qu'elle était capable de jouer dans un registre complètement différent. Et le pari serait réussi si seulement Dirt lui avait donné le matériel adéquat. Il lui faudra malheureusement attendre le rôle principal dans la série Cougar Town, diffusée sur d'abord sur ABC, puis sur TBS, pour retrouver un rôle d'envergure. Dommage.
En revanche, là où le personnage de Lucy est inintéressant au possible, celui de Don Konkey est une complète réussite. À la fois meilleur ami de Lucy mais aussi sa meilleure arme pour traquer les scoops dans toute la ville, Don est une véritable merveille d'écriture alors même que le pari était loin d'être gagné. Traiter de la maladie mentale n'est, en effet, jamais chose facile à la télévision. Carnahan fait ici preuve d'une virtuosité certaine dans la création de son personnage. Don a donc régulièrement des hallucinations venues de sa schizophrénie. Non seulement, elles ne l'empêchent pas de mener à bien son travail, mais constituent bien souvent sa meilleure arme pour prendre le cliché idéal. Interprété par l'excellent et très juste Ian Hart, que le téléspectateur a aperçu dans Harry Potter à l'École des Sorciers, Don est un personnage qui est tout l'opposé de Lucy : profond, drôle et terriblement attachant.
De son côté, Josh Stewart est choisi pour interpréter le rôle de Holt McLaren. Holt est un acteur de série B sur le déclin qui donne des renseignements à Lucy sur l'une de ses amies, Kira Klay. Cette dernière se suicide par la suite lorsque ses secrets seront révélés dans la presse. Pour que le nom de Holt ne soit pas sali, Lucy lui propose de travailler pour elle, en échange de quoi, elle lui promet de ne pas révéler qu'il est la source et la cause du décès de son amie. Josh Stewart, connu pour ses rôles dans New York 911 (NBC) et No Ordinary Family (ABC) délivre ici une prestation honnête. Malheureusement, Holt McLaren est encore une fois un personnage creux : même si la série fait tout pour le rendre sympathique, le téléspectateur reste peu sensible à ses malheurs.
Quelques acteurs secondaires viennent grossir les rangs de cette galerie de personnages décidément bien peu intéressante. Laura Allen campe ainsi le rôle de Julia Mallory, la compagne de Holt McLaren. Actrice à succès contrairement à son petit-ami, Julia est un personnage complètement inintéressant et pénible au demeurant. Il faut dire que le jeu de Laura Allen n'arrange rien à l'affaire : l'actrice, habituée des rôles secondaires, voire tertiaires dans quelques épisodes de séries télévisées, ne brille vraiment pas à l'écran tant son jeu est inégal et son charisme, absent.
Jeffrey Nordling interprète de son côté le rôle de Brent Barrow, un collègue de Lucy qui rêve de prendre sa place. Nordling délivre une prestation de bonne facture dans le rôle d'un personnage assez drôle, qui rêve de s'assoir dans le fauteuil de
la boss. Ses répliques font souvent mouche et il se révèle par moments assez touchant. Jeffrey Nordling a tenu des rôles récurrents dans les séries à succès 24 heures chrono (FOX) et Desperate Housewives (ABC).
Finalement, Alexandra Breckenridge interprète le rôle de Willa McPherson, une jeune journaliste qui travaille dans l'équipe de Lucy et qui rêve de lui ressembler, allant jusqu'à adopter ses méthodes de travail peu reluisantes. Personnage sympathique sans être inoubliable, Willa s'affirme peu à peu durant la première saison de Dirt et réserve quelques scènes savoureuses. Le rôle de Willa est le premier rôle d'envergure pour Alexandra Breckenridge, auparavant habituée aux petites apparitions dans de nombreuses séries télévisées.
Outre ses personnages franchement inégaux, Dirt se révèle finalement être une série peu intéressante. Sans réelle intrigue, le show met en scène des personnages à la psychologie assez limitée qui, du coup, ne s'attirent aucunement les faveurs des téléspectateurs. Chaque épisode équivaut à un tirage des magazines où il s'agit pour Lucy et son équipe de trouver le scandale qui fera vendre. Autour de cela se greffent des intrigues secondaires, dont la plus aboutie, bien que peu passionnante, est celle du naufrage du couple que forment Julia et Holt. Certaines ficelles sont pourtant tellement grosses que la série ressemble parfois à une véritable parodie d'elle-même, un comble pour une satire sociale. Rien n'est vraiment subtil dans Dirt, à l'image de la maladie que développe Holt. La métaphore est claire, Lucy et la célébrité le rendent malade et le pourrissent de l'intérieur… Il y avait certainement moyen de rendre le tout plus crédible, ou en tout cas de le traiter de manière plus habile. Il n'en est rien, tout au contraire cela sert-il à insérer quelques séquences choc dans la série.
Les scènes avec Don sont en revanche bien plus intéressantes. Chacune de ses apparitions crève littéralement l'écran, même s'il faut bien avouer que les scénaristes utilisent parfois ses hallucinations de manière peu crédible, voire complètement surréaliste. Ces moments sont fort heureusement peu nombreux et la relation très particulière que Don entretient avec sa maladie mentale en fait un personnage extrêmement touchant.
Même dans son message, Dirt manque clairement sa cible. C'est bien simple, le téléspectateur ne comprend pas où la série veut le mener. Se voulant une pseudo critique sociétale, Dirt se perd complètement en chemin. L'une des bonnes idées au départ était de ne pas diaboliser les paparazzis, mais de montrer qu'au contraire, les célébrités travaillent souvent main dans la main avec les journalistes pour qu’ils fassent l’actualité. Mais l'idée n'est jamais suffisamment exploitée, voire quasiment abandonnée en cours de route, la série étant finalement un concentré de personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres. Côté représentation culturelle et ethnique, Dirt ne brille pas plus. La mention revient certainement au gang de latinos-américains, anciens dealers de drogues reconvertis en photographes qui ponctuent leurs phrases en anglais par des mots en espagnol. Quand Devious Maids se permet ce genre de scènes, c'est hilarant tant la série se moque d'elle-même et des clichés raciaux ; quand Dirt s'y essaye, c'est dérangeant, la série se prenant bien trop au sérieux.
Dirt était un pari osé pour Touchstone Television (devenu ABC Studios en 2007), un de ses coproducteurs. Sulfureuse, parfois dérangeante, la série regorge, il est vrai, de scènes de sexe, de drogues, de manipulations et de tout ce qui fait un bon magazine de potins mondains en général. Avec cette série, le studio entendait clairement s'éloigner un peu de son image sage et bon enfant qui lui colle décidément à la peau aujourd'hui encore. Et le pari est à moitié gagné : en proposant Dirt aux téléspectateurs, ABC Studios a bien réussi à prouver que le studio était capable de faire preuve d'audace. Mais quel dommage que ce soit pour un show de si piètre qualité ! Il faut dire que la série a été diffusée aux États-Unis sur FX, une chaîne de 21st Century Fox que Disney rachètera le 20 mars 2019, qui s'est faite une spécialité de diffuser des programmes chocs et audacieux, à l'image de Nip/Tuck ou même de l'anthologie d'horreur American Horror Story. Si Dirt avait été plus policée, nul doute qu'elle aurait eu plus de mal à trouver sa place au sein de la grille de diffusion d'FX ! Il n'empêche : il est tout à fait possible de donner dans le sensationnel tout en faisant preuve de goût ; or, malheureusement pour elle, Dirt est tout sauf un modèle de subtilité. Si la sauce a du mal à prendre, il convient pourtantde reconnaître que certaines scènes sont jouissives et que les dialogues, sarcastiques et grinçants à souhait, font parfois mouche. Ce n'est cependant pas suffisant sur la durée pour tenir en haleine les téléspectateurs durant les treize épisodes de la première saison. Le final est d'ailleurs prévisible et manque d'intérêt : il est à l'image de la série, mal mené et peu intéressant.
Diffusée le mardi soir sur FX, Dirt opère un excellent démarrage avec plus de quatre millions de téléspectateurs curieux. Rapidement pourtant, les audiences s'effondrent, et la série termine avec une moyenne sur la saison de deux millions de fidèles au rendez-vous chaque semaine. Le score n'est certes pas mauvais, mais il reste en deçà des moyennes de tous les autres drames, nouveaux ou déjà installés, diffusés sur FX sur la même période. La chaîne décide pourtant de commander une seconde et dernière saison de Dirt le 8 mai 2007.
Pseudo satire sociétale, Dirt est finalement à l'image de son objet : une série qui attire le regard comme une couverture de papier glacé, mais dont le contenu insipide ne tient pas ses promesses. Sans le personnage de Don Konkey, elle vaudrait à peine le coup d’œil. Dirt est véritablement comme les tabloïds qu'elle conspue : aussitôt vue, aussitôt oubliée.