The Amazing Spider-Man
Le Destin d'un Héros
Titre original : The Amazing Spider-Man 2 Production : Marvel Columbia Pictures Date de sortie USA : Le 02 mai 2014 Genre : Fantastique IMAX 3-D |
Réalisation : Marc Webb Musique : Pharrell Williams Hans Zimmer Durée : 141 minutes |
Disponibilité(s) en France : |
Le synopsis
Peter Parker trouve peu à peu son équilibre entre sa vie de héros, bondissant contre le crime d’un gratte-ciel à l’autre, et les doux moments passés aux côtés de Gwen ou la belle amitié retrouvée auprès de son ami d’enfance Harry Osborn. Mais être Spider-Man a un prix de plus en plus cher à payer, notamment quand les ennemis, Electro en tête, se font plus puissants que jamais. Ils présentent d’ailleurs tous un point commun : la société OsCorp... |
La critique
Cela a déjà été maintes fois dit mais il est bon de répéter que The Amazing Spider-Man a été lancé pour de mauvaises raisons : empêcher Marvel de récupérer l'entièreté des droits sur l'Homme Araignée et permettre à Sony - via sa filiale Columbia Pictures - de continuer à exploiter la juteuse franchise au cinéma du super-héros. Le reboot était, ainsi, moyen dans sa comparaison avec le film originel de Sam Raimi dont le souvenir était encore très - ou trop - frais dans les mémoires. Cette suite du reboot s'affranchit toutefois de son introduction explicative pour rentrer enfin dans le vif du sujet. Sauf que... Avec des méchants pathétiques, un héros insupportable quand il est en costume, un récit fourre-tout au découpage saccadé, The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros, toujours confié à la réalisation à Marc Webb, s'avère confirmer ce que le premier opus avait esquissé : la nouvelle saga s'adresse clairement aux adolescents avec un côté cartoon appuyé qui en devient grotesque. Ici, la vision restituée de Spidey donne plus l'impression d'être un dérivé de la série animée Ultimate Spider-Man, mélangée au ton de l'attraction de The Amazing Adventures of Spider-Man à Islands of Adventure à Universal Studios Florida d'Orlando, que celle d'un film à prises de vues réelles au propos exigeant et ambitieux. The Amazing Spider-Man apparait dès lors et plus que jamais comme le Twilight des Super-Héros : au secours !
Depuis la sortie de Spider-Man, remontant à une période où Marvel, non encore propriété de The Walt Disney Company, avait cédé les droits cinématographiques de l'Homme Araignée à Sony, les adaptations des super-héros de Comics au cinéma ont bien changé. A l'époque du film de Sam Raimi, tout est, en effet, à inventer ! Seul le X-Men de Bryan Singer chez la Fox, venait de tout juste bouleverser la vision de ce genre tombé un peu en désuétude durant les années 90 ; le dernier opus de qualité remontant ainsi à 1992 avec Batman Returns de Tim Burton basé sur le héros de DC Comics. Le reboot de 2012, The Amazing Spider-Man, sort lui dans un contexte totalement différent. La saga X-Men chez la Fox continue de bien fonctionner avec notamment un X-Men - Le Commencement salué par le public et les critiques. DC Comics a réussi son retour de Batman avec sa trilogie The Dark Knight, même si le label comics de la Warner a un peu de mal à faire vivre, par ailleurs, d'autres franchises à l'exemple du flop retentissant de Green Lantern. Marvel, devenu disneyen entre temps, a quant à lui repris la majorité des droits de ses personnages et se lance dans une aventure incroyable via Marvel Studios : le Marvel Cinematic Universe. Le label construit, il est vrai, une série de films liés les uns aux autres où les super-héros se croisent dans le même univers sans pour autant sacrifier la diversité tant des univers terrestres, cosmiques ou divins peuvent se mêler et s'entremêler pour le plus grand plaisir des spectateurs. Le méga succès de Marvel's Avengers, devenant le troisième plus gros box-office de l'histoire du cinéma, confirme d'ailleurs la stratégie marvelienne au point que les autres studios tentent d'emboiter le pas en empruntant une démarche similaire. DC Comics travaille, de la sorte, à la reconquête en relançant Superman avec Man of Steel même si le studio a toujours un train de retard par rapport à son concurrent de toujours. La Fox, elle, conservant les droits la franchise de X-Men auprés de Marvel, n'a pas le même problème puisqu'elle possède déjà une équipe de super-héros, sur laquelle le travail est bien accompli, notamment avec la sortie de X-Men : Days of Future Past.
Le but de reboot orchestré par Sony (au-delà de la sécurisation des droits) était aussi de rajeunir le public de Spider-Man. En puisant plutôt du côté de Ultimate Spider-Man au niveau des comics, le studio propose ainsi un héros plus cool, plus effronté et donc, plus à même d'attirer le public adolescent friand de sagas comme Twilight, Hunger Games ou Divergente. Mais voilà ! Le problème est que le reboot est trop récent, et que la première trilogie de l'Homme Araignée a été très aimée des spectateurs au contraire de la Fox qui ne devrait, elle, n'avoir aucun mal à faire accepter le reboot des Quatre Fantastiques tant l'adaptation de 2005 est mauvaise. Résultat, The Amazing Spider-Man devient l'opus rencontrant, dans la franchise de l'Homme Araignée, le moins de succès. La déception est grande dans les pays occidentaux où les box-office sont bien en dessous de ceux de la première trilogie. Au final, The Amazing Spider-Man termine à 752 millions de dollars, tout juste sauvé par les pays émergents. Là où le bas blesse vraiment, c'est qu'il n'arrive pas à battre les trois premiers malgré 10 ans d'inflation et le surcoût de prix engendré par la 3D. Ce n'est certes pas un échec mais bien un pétard mouillé ! Et quand en plus, il est su que Marvel a négocié avec Sony la reprise des droits du merchandising sur le personnage (faisant le bonheur de sa maison mère The Walt Disney Company), la moisson de revenus par Sony est chiche, envisagée bien évidemment à l'échelle du genre...
Comme revitaliser tout cela ? Les dirigeants de Sony pensent trouver la solution en suivant le modèle initié par Marvel Studios et son génial Marvel's Avengers. Sauf que... Là où Kevin Feige a mis six longs-métrages pour arriver à la réunion de ses super-héros en introduisant petit à petit des éléments dans chacun de leurs aventures en solo, ils entendent griller les étapes. The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros est donc déjà le film qui doit lancer la franchise ! Sony, via Columbia Pictures, se trouve alors bien embêté : le studio ne possède, en effet, que l'univers de Spider-Man, et se voit contraint de se débrouiller avec celui-là seul, certes riche, mais unique et cloisonné ! Que nenni : décision est prise, non seulement de lancer The Amazing Spider-Man 3 mais également deux spin-off en parallèle : Venom et Sinister Six. Autre contrainte et pas des moindres, pour rester dans la tête des jeunes spectateurs, il faut accélérer le mouvement en proposant un film tous les deux ans ! L'objectif en soi n'est pas forcément mauvais : Marvel Studios a, en effet, prouvé que si c'est bien fait, cela amène une richesse incroyable... Malheureusement, The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros est le parfait contre-exemple. Opus raté, il révèle surtout que lorsque la ficelle est trop grosse, le film devient un simple placement de franchise avec une histoire fourre-tout terriblement ennuyeuse.
Le premier des gros problèmes de The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros est ainsi qu'il est bien trop riche par rapport à la façon dont il veut raconter les choses : c'est un film qui a trop de choses à dire et ne sait pas comment les dire ! Le premier volet avait ainsi tendance à ouvrir les portes sans les refermer. Tout le monde se souvient, en effet, de la bande-annonce qui annonce le secret des parents de Peter Parker, alors que la scène dure à peine deux minutes sans que la solution ne soit donnée dans l'opus. Ici, c'est l'inverse ! Non seulement The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros ferme grossièrement les portes du premier volet mais s'efforce également de fermer les nombreuses et nouvelles qu'il ouvre au cours du film. Résultat, le second épisode est une succession de scènes, sur-découpées essayant péniblement de se lier les unes aux autres, allant trop vite et effleurant à peine le sujet. Un exemple flagrant est assurément le thème des parents. Rien que cet exemple souligne une surabondance de problèmes narratifs. Une bonne nouvelle toutefois : le mystère de la disparition des père et mère de Peter Parker est enfin révélé, et ce, dès le début du long-métrage, dans une séquence plutôt sympathique au demeurant. Le hic, c'est que, vue cette scène d'introduction, le spectateur pense qu'elle constitue le fil rouge du long-métrage. Ce ne sera alors qu'à moitié vrai. Elle comporte toutefois la première erreur de taille du récit : la globale indifférence du fils par rapport à sa mère dont le destin le laisse indifférent au possible ! Le jeune héros ne se réfère ainsi qu'à son père durant tout le long-métrage et encore, dans une démarche de défense de son patronyme. Et comme Peter ne pense qu'à son père, une autre figure très importante dans les comics est passée presque sous silence : la mort de son oncle Ben, dont il est pourtant censé éprouver une grande culpabilité toute sa vie, n'est, en effet, absolument pas restituée ici. Enfin, dernière lacune dans cet angle narratif, quand il retrouve la piste de leur secret, tout donne l'impression que le but est uniquement de montrer une preuve d'amour des parents de Peter. C'est à se demander à quoi sert le testament politico-scientifique du père : révélé, il est passé en pure perte et profit presqu'immédiatement tout comme la cachette - bluffante en soi mais aussitôt vue, aussitôt oubliée - qui regorge de secrets scientifiques que n'importe quel être normalement constitué aurait tout de même regardé de plus près... Mais voilà, pas le temps : tout cela est sacrifié sur l'autel du rythme à tout prix ! Ces exemples sont symptomatiques d'un film qui perd pied par son incapacité à gérer toutes les richesses qui s'offrent à lui : un nombre incroyable d'éléments est en effet traité de façon superficielle. Le summum du ratage se résume d'ailleurs dans pas moins que la fin de l'opus ! Tout est expédié d'un coup de cuillère à pot, en dix misérables minutes, pour revenir à un Spider-Man cool qui tape sur les méchants. La boucle est bouclée. Hors de question de se coltiner des états d'âmes émotionnels lors du prochain épisode : emballé c'est pesé ! Tout devait être réglé pour que Peter Parker soit le super-héros méga-cool... C'est le cas... Mais à quel prix ?!
The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros va, en effet, bien plus
loin que The Amazing Spider-Man
dans son positionnement adolescent. L'humour omniprésent se révèle alors d'une
lourdeur et pauvreté tout bonnement incroyables. C'est simple : lorsque Peter
Parker est en costume, Spider-Man n'arrête pas de faire son intéressant en
lançant une vanne à la minute. C'est tellement gros que cela devient
insupportable. Le spectateur n'attend vite qu'une chose : que l'Homme Araignée
enlève son masque et que Peter Parker redevienne le gamin un peu paumé dans la
vie et tourmenté par ses pouvoirs. Le décalage entre le héros et celui qui se
cache derrière est ici décidément trop grand, au contraire d'ailleurs de
l'épisode précédent où, même si ce n'était pas parfait, il y avait une certaine
cohérence entre Spider-Man et Peter Parker...
Un autre aspect qui montre le positionnement adolescent de la production est
assurément à rechercher du côté des méchants, et en particulier d'Electro. Ils
sont tellement caricaturaux que le spectateur, doué de quelques neurones, en est
presque gêné quand ils apparaissent à l'écran. Que cela soit Electro, Rhino ou
même le Bouffon Vert, leurs apparences - soit en humain (pour le premier), soit
en super-vilain (pour le troisième), soit les deux (pour le deuxième) - sont
ridicules. Et c'est d'ailleurs en les voyant, que le spectateur ressent le plus
fort cette impression navrante d'être devant le dessin animé de Disney XD
et non le film à prises de vues réelles qu'il est venu voir en salles : or, ce
qui marche (à peu-près) en animation se paye cash en "live".
Il y a tout de même un élément où The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros s'améliore par rapport à The Amazing Spider-Man : l'émotion est en effet bien mieux amenée ! Le problème est qu'elle se limite à seulement trois scènes (deux entre Gwen et Peter, la troisième entre Tante May et son neveu) qui constituent ces quelques moments où le film prend un peu de profondeur et d'exigence. Trop rare toutefois pour convaincre ! C'est d'autant plus vrai que les bonnes idées sont plombées par le montage et le surplus de thématiques qui viennent les balayer sans jamais laisser au spectateur le temps de se poser. La fin du film aurait ainsi pu (aurait dû !) être intense mais le dénouement, sans réelle surprise, est convenu à souhait si bien que, même sans connaitre les comics, le spectateur voit venir le dénouement sans lui accorder la moindre attention. Les tourments de Peter (ses parents, Gwen, Harry...) ou sa quête personnelle sont tellement survolés qu'il n'est plus question pour le public d'attendre quelque chose du récit : l'ennui est au bout du chemin...
S'inscrivant dans la surenchère, ce n'est pas un mais trois méchants qui sont
donc proposés dans The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros.
Le premier d'entre-eux - le plus impressionnant - est Electro. De son vrai nom
Maxwell Dillon, il a été créé par Stan Lee et Steve Ditko et apparait pour la
première fois dans The Amazing
Spider-Man #9 en février 1964. Dans le comics, abandonné par son père à
l'âge de huit ans et surprotégé par sa mère, il développe un fort complexe
d'infériorité. Devenu adulte, c'est en travaillant comme poseur de lignes
électriques pour la Consolidated Edison qu'il acquiert par accident ses
pouvoirs. Electrocuté par un éclair lors d'une intervention, il s'accroche à une
ligne électrique et voit les deux chocs électriques s'annuler mutuellement et
lui provoquer un changement génétique lui conférant le don de maîtriser et
produire l'électricité. Se surnommant lui-même Electro, il se lance tout de
suite dans le crime.
C'est Jamie Foxx qui prend ici les traits de ce super vilain. S'il est plutôt
convainquant une fois transformé, avec quelques effets plutôt sympathiques
rendant alors sa présence à l'écran bienvenue, il est complètement ridicule en
humain. L'acteur en fait, il est vrai, des tonnes pour se faire passer pour le
benêt de service, en donnant d'ailleurs l'impression d'être plus déguisé que
maquillé pour un film à grand budget ! Sa moumoute et ses dents font tellement
factices que tout cela est risible... ou désespérant !
Le second est Harry Osborn. Créé par le scénariste Stan Lee et le dessinateur
Steve Ditko, il apparait pour la première fois dans le comic book
Amazing Spider-Man #31 en
décembre 1965. Harry Osborn est donc le meilleur ami de Peter Parker. Ils
partagent même, durant un temps, un appartement. Harry ne connait rien de
l'identité secrète de Peter et ne comprend donc pas toujours ses subites
disparitions. Il file le parfait amour avec Mary-Jane Watson jusqu'à ce qu'il
devienne le Bouffon Vert deuxième du nom pour venger son père, Norman Osborn, le
Bouffon Vert, premier du nom. Il va alors tout faire pour se débarrasser de
l'Homme-Araignée sans se douter qu'il combat en réalité son ami d'enfance...
Dane DeHaan tient ici le rôle d'Harry Osborn. Même s'il ne s'en sort pas trop
mal, il n'a décidément pas la même prestance d'un James Franco (Le
Monde Fantastique d'Oz) qui avait campé le personnage dans la première
trilogie Spider-Man. En fait, le problème ne vient pas forcément de
l'acteur mais de l'écriture de son rôle. Tout va trop vite et il n'a pas assez
de temps pour poser les bases du personnage : son amitié avec Peter, sa maladie,
sa transformation en Bouffon Vert... Là où tout aurait du se faire
progressivement, la précipitation nuit indéniableblement à la force narrative d'Harry.
Et comme, pour couronner le tout, son apparence de super-vilain est ridicule, il
sombre vite avec le navire...
Le troisième méchant est le Rhino. Il apparait pour la première fois dans
The Amazing Spider-Man #41 en
octobre 1966, créé par Stan Lee et John Romita, Sr. De son vrai nom, Aleksei
Sytsevich, Alex O'Hirn est à la base un homme de main de la mafia russe de New
York. Il devient le Rhino, un super-criminel, après avoir reçu d'importantes
doses de radiations gamma (égales à celle de Hulk) et de substances chimiques,
lui donnant une force prodigieuse. Son costume de rhinocéros fusionne alors avec
son corps, l'empêchant de le retirer.
C'est Paul Giamatti (Dans l'Ombre de Mary - La
Promesse de Walt Disney) qui tient le rôle du colosse. Autant s'interroger
tout de suite : que vient faire ce méchant dans le film ? Il n'apparait en tout
et pour tout que l'espace de quelques minutes à la fin du long-métrage dans une
séquence expéditive où il est tout bonnement pathétique. C'est à se demander
pourquoi les producteurs ont voulu griller une cartouche aussi vite : dans son
costume à la Transformers, l'acteur est placé dans l'incapacité de se montrer
convaincant. Navrant !
Si les méchants sont tous ratés à des divers degrés, les héros du précédent
opus, en revanche, se bonifient clairement.
Andrew Garfield a manifestement pris de l'assurance tandis que le réalisateur
lui laisse - enfin ! - la possibilité de jouer. C'est d'ailleurs quand il est
simplement Peter Parker qu'il est le plus touchant. Dommage, en effet, qu'une
fois mué en Spider-Man, il devienne un super-héros insupportable toujours
bêtement sûr de lui, à faire des blagues idiotes toutes les minutes...
Emma Stone reprend également son rôle de Gwen Stacy. Sa relation avec Peter
gagne en complexité pour le plus grand plaisir du spectateur. Le seul vrai
problème est qu'elle semble être plus doué scientifiquement que Peter, voire
aussi, plus intelligente. Rien de bien grave en soi sauf à contredire
sérieusement le comics...
D'un point de vue technique, The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros
est correct. Les effets spéciaux affichent ainsi un rendu très (trop ?) coloré
et fluorescent qui appuie encore plus le côté cartoon / jeu vidéo de l'ensemble.
C'est certes assumé mais pas forcément très heureux. Pour autant, quelques
séquences sont vraiment impressionnantes, en particulier celle de Times Square.
D'autres scènes d'action sont par contre totalement inutiles à l'exemple de la
collision ratée de deux avions qui n'apporte rien, ni à l'histoire, ni aux
personnages. Enfin, dernier point à charge, le réalisateur Marc Webb a tendance
à user et abuser des ralentis façon Matrix qui n'offrent plus rien,
aujourd'hui, de vraiment bluffants.
Côté musique, Hans Zimmer prend la suite de James Horner qui avait composé la
musique du premier opus. Aucun thème ne sort réelllement du lot ; le compositeur
faisant ici visiblement le minimum syndical.
The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros divise à l'évidence la presse, les fans et les spectateurs. Une chose est sure : il ne laisse pas indiffèrent ! Certains crient ainsi au génie, d'autres à l'escroquerie. Pour cette dernière catégorie, le film déçoit grandement, considéré même comme moins bon que son prédécesseur... Un exploit en soi.
The Amazing Spider-Man : Le Destin d'un Héros est un film raté qui n'a manifestement pas compris la nouvelle maturité du public pour recevoir les films de super héros. Draguant le public adolescent, il se perd en niaiseries et facilités narratives et porte atteinte à l'aura de Spider-Man et son incroyable richesse intrinsèque...Véritable cas d'école, Sony et Marc Webb commettent ici un incontestable crime de lèse-majesté !