Titre original : Goofy and Wilbur Production : Walt Disney Animation Studios Date de sortie USA : Le 17 mars 1939 Série : Genre : Animation 2D |
Réalisation : Dick Huemer Durée : 8 minutes |
Le synopsis
Dingo et sa sauterelle Wilbur sont à la pêche quand l'insecte est tout à coup avalé par un crapaud... |
La critique
Dingo nait en 1932 dans le cartoon Mickey's Revue. Il entame vite une belle carrière au côté de l'ambassadeur de la Walt Disney Company qui lui réserve une place de choix dans sa série de dessins animés. Il y partage d'ailleurs bon nombre de seconds rôles avec Donald, à l'exemple des opus Les Revenants Solitaires ou Nettoyeurs de Pendules. Popularité aidante, Dingo ne tarde pas à accéder à sa propre série. En 1939, il inaugure, en effet, sa collection autonome avec Dingo et Wilbur, suivant ainsi les traces de Donald et Pluto, qui volent également de leurs propres ailes.
Dingo présente, lui, la particularité de connaitre une extinction de voix entre 1937 et 1941. Son créateur vocal, Pinto Colvig a, il est vrai, pendant cette période, quitter les studios Disney qui ne prennent pas, sur le champ, la décision de pallier à son remplacement par recrutement. Plusieurs stratagèmes sont ainsi préférés pour soutenir le personnage. Les innombrables rushes découlant des sessions d'enregistrement de Pinto Colvig sont d'abord exploités. Stuart Buchanan est, ensuite, appelé à la rescousse. Voix officielle de Dingo pour la radio, il permet au personnage d'accéder, plus librement, à des scènes inédites. George Johnson ou Bob Jackman sont également mis à contribution mais de façon nettement plus sporadique.
Dingo et Wilbur, réalisé en plein tourment vocal, utilise donc George Johnson. Le dessin animé est l'occasion de confirmer la posture qui caractérisera Dingo tout au long de sa carrière. Maladroit à souhait, le personnage, particulièrement expressif y cultive, en effet, non seulement un humour à toutes épreuves mais aussi un sens de l'émotion accru quand, notamment, il pense Wilbur morte.
Dingo et Wilbur constitue un superbe démarrage à la carrière solo de Dingo même si le meilleur reste à venir...