La Machine Volante
Titre original : The Flying Jalopy Production : Walt Disney Animation Studios Date de sortie USA : Le 12 mars 1943 Série : Genre : Animation 2D |
Réalisation : Dick Lundy Durée : 7 minutes |
Le synopsis
Donald achète un avion à Ben Buzzard, un vendeur sans foi ni loi... |
La critique
La Machine Volante est un cartoon assez inédit dans la carrière de Donald Duck où il rencontre un vrai méchant.
La Machine Volante voit donc la rencontre de Donald avec un méchant effroyable : Ben Buzzard, un vautour dans tous les sens du terme. Si Donald a déjà affronté plusieurs fois Pat Hibulaire, le gros chat passe, à côté de Ben Buzzard, presque pour un ange. Il faut dire que le charognard veut non seulement arnaquer le canard en lui vendant un avion en piteux état, mais en plus doubler la mise en lui faisant signer une assurance dont le malheureux n'a pas lu toutes les clauses. En effet, s'il lui arrive malheur, la prime ira... au vendeur de l'avion alias Ben Buzzard. Le vautour va alors tout faire pour tuer son nouveau pigeon client. Pourtant, la devanture du vendeur annonçait la couleur avec l'enseigne indiquant en anglais « wrecked planes » qui peut se traduire par « avion détruits » sauf que le mot « Wrecked » a été barré et remplacé par le mot « used », c'est-à-dire « d'occasion ». N'importe quel client serait parti en courant sauf Donald qui, naïvement, se fait complètement avoir.
Il faut dire que le canard n'a pas un sou devant lui pour acheter un avion et plus encore quand il est hors de prix vu son état. Pourtant, il ne s'étonne pas quand Ben Buzzard lui vend un appareil pour les quelques dollars qu'il avait en poche, lui faisant signer dans la foulée une assurance qui soi-disant le protège. Et tant pis si l'avion en question tombe littéralement en miettes, Donald ne se rend compte de rien. Pour sa défense, le vautour, caricature du vendeur sans scrupules, pourrait manifestement vendre n'importe quoi : avec son sourire enjôleur, il fait ainsi croire à son acheteur qu'il fait tout ça pour son bon plaisir. Pourtant, dès que le canard a le dos tourné, le rapace montre son vrai visage plein de malice et d'avarice. Il pense que son affaire va être rondement menée quand l'avion démarre et qu'il le place en direction d'une falaise abrupte. Il est persuadé que le tacot va s'écraser dessus, mais c'est sans compter sur la chance insolente du canard qui arrive, en enfonçant le manche, à franchir l'obstacle. Ben Buzzard va donc devoir s'en occuper lui-même en volant aux côtés de Donald pour être sûr qu'il s'écrase définitivement.
Ben Buzzard propose alors à son client de le suivre en lui ouvrant la voie. Il réalise un mouvement tellement brusque qu'il en déchire les ailes de l'avion. Donald parvient tout de même à les récupérer et les remettre, même s'il ressent un voile noir quand il tente miraculeusement d'empêcher l'avion de s'écraser. Le vautour cherche alors une autre idée. Il pense ainsi faire passer sa victime entre deux parois étroites d'une montagne mais là encore, Donald en réchappe ! Aux grand maux, les grands remèdes ! Ben Buzzard attaque directement l'avion, d'abord en essayant de dérégler le gouvernail puis en sciant l'habitacle et enfin en siphonnant le réservoir d'essence pour y mettre le feu. Donald tente de s'en sortir quand l'avion finit par exploser. Il a définitivement de la chance car il retombe sur son tortionnaire et s'en sert d'avion de secours pour redescendre sur terre.
La Machine Volante est une aventure extrêmement dangereuse pour Donald, qui y rencontre un méchant voulant réellement le tuer.