Dragon Ball Super : Broly
L'affiche du film
Titre original :
Doragon bôru chô: Burorî
Production :
Toei Animation
Date de sortie USA :
Le 16 janvier 2019
Genre :
Animation 2D
IMAX
3-D
Date de sortie cinéma Japon :
Le 14 décembre 2018
Réalisation :
Tatsuya Nagamine
Musique :
Norihito Sumitomo
Durée :
100 minutes
Disponibilité(s) en France :

Le synopsis

Le Roi de la planète Vegeta craint le potentiel d'un nouveau-né, nommé Broly, et décide de le bannir sur une planète hostile. Des années plus tard, alors que la planète n'existe plus et que les Saïyens ont été décimés, le jeune Broly accompagné de son père croise la route du fils du Roi, Vegeta, accompagné d'un autre Saïyen, Son Goku.

La critique

rédigée par
Publiée le 09 mars 2019

La franchise Dragon Ball est aimée du public pour pléthore de raisons à commencer par son humour décalé, son univers fantastique, ses personnages attachants ou encore ses combats épiques. Dragon Ball Super : Broly s'inscrit lui directement dans l'adoration de cette dernière catégorie. Son histoire, sommaire, n'est en effet qu'un prétexte à la démesure et aux affrontements titanesques. Trois personnages sont ainsi au cœur du film : Goku et Vegeta face à Broly, la menace ultime, force de la nature incontrôlable. Le décor est posé, les enjeux sont simples. Tout est en place pour un déferlement de puissance qui ne s'arrête jamais et fait de Dragon Ball Super : Broly l'un des meilleurs films de la saga.

Dragon Ball est donc un manga créé par Akira Toriyama de 1984 à 1995 et comportant 42 volumes. Il est également décliné en série animée et plusieurs films dérivés. En France, Glénat se charge de la publication tandis que l’animé est diffusé dans la célèbre émission jeunesse de TF1 dans les années 90, Le Club Dorothée. Dragon Ball gagne alors vite une popularité irrésistible et permet aux mangas de se démocratiser en France. Aujourd’hui, le titre est une référence avec plus de 230 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Un seul manga l’a détrôné : l'excellent One Piece et ses 440 millions d’exemplaires ! Dragon Ball est ainsi rentré dans l’inconscient populaire, et près de 35 ans après sa création, continue toujours de faire les beaux jours du genre…

Dragon Ball suit l’histoire d’un petit garçon nommé Son Goku, ou Goku, qui vit seul dans une montagne. Doté d’une étrange queue de singe, Goku est aussi particulièrement doué pour la pratique des arts-martiaux. Il rencontre alors Bulma, une jeune fille exploratrice à la recherche d’étranges boules de cristal, les Dragon Balls. Au nombre de sept, celui ou celle les réunissant obtient la possibilité de se voir exaucer un vœu unique par le dragon Shenron. Goku est ainsi entraîné dans la quête de Bulma et arpente le monde avec elle à la recherche des Dragon Balls. Sur son chemin, il rencontre des adversaires de plus en plus redoutables, l’obligeant à perfectionner sa maîtrise du combat. Dragon Ball est en outre une aventure au ton résolument drôle, avec beaucoup de second degré, d’humour et de bons sentiments. Néanmoins, au fur et à mesure de sa progression, l’histoire gagne en profondeur et les personnages en intérêts. Goku y rencontre des amis, des ennemis qui deviennent des alliés, des professeurs et maîtres d’arts-martiaux qui le font progresser. Les phases d’entraînements et les différents tournois sont ainsi particulièrement jouissifs à suivre tout au long du récit ! Mais le vrai changement a lieu lorsque Son Goku passe à l’âge adulte.

Le manga Dragon Ball continue ainsi de s’étendre en suivant la vie de Goku une fois qu’il a quitté l'enfance. Cette seconde partie est rebaptisée Dragon Ball Z pour la série animée. Le manga ne faisant lui pas de distinction bien qu’il soit désormais commun de faire allusion à cette partie en parlant de Dragon Ball Z. Goku est ainsi adulte, marié et a un enfant, Son Gohan. Naturellement, il va vite rencontrer des ennemis redoutables et repousser, une fois de plus, ses limites. Cette seconde partie du manga, la plus populaire, est également plus ambitieuse que la première. Si Goku garde sa candeur et son innocence, ses adversaires sont eux bien plus dangereux. Les enjeux sont tout autre et le sort de la Terre, ou de l’univers, est régulièrement au centre des conflits. Dragon Ball gagne donc ses lettres de noblesses à ce moment-là. L’origine de Goku y est également dévoilée : il est un Saïyan. Une race de guerriers extraterrestres décimés, spécialisés dans les combats. Il sera néanmoins toujours reproché à l'oeuvre de n’être qu’une succession de combats impossibles à gagner, que Goku appréhende grâce à un nouvel entraînement. Mais les quatre arcs narratifs de Dragon Ball Z disposent de moments poignants, d’un dessin de toute beauté et d'affrontements prenants. Les personnages emblématiques de la saga y font, en outre, leur apparition tel Vegeta (Prince des Saïyans et éternel rival de Goku) tout comme les transformations cultes. Dragon Ball Z introduit, en effet, la notion du Super Saïyen, un stade d’évolution que Goku parvient à maîtriser à la suite de son entraînement intensif et qui lui confère une puissance incroyable, caractérisée par un changement de couleur de ses cheveux (qui passent du noir au jaune) et de ses yeux (qui deviennent bleus).

Le succès de Dragon Ball Z pousse Toei Animation à produire une suite, Dragon Ball GT, une nouvelle série d’animation qui se situe quelques années après la fin de Dragon Ball Z. À la suite d'un vœu mal formulé, Son Goku y retrouve une apparence d’enfant. Accompagné de Trunks (le fils de Vegeta) et de Pan (la petite fille de Goku), il parcourt l’espace afin de retrouver les Dragon Balls. Si Dragon Ball GT pousse les transformations encore plus loin (en introduisant la forme du Super Saïyan 4), elle n’est pas considérée comme canon, puisqu’elle ne se base pas sur le manga d’Akira Toriyama même s'il participe tout de même à certains aspects créatifs de la série. Il crée en effet quelques designs de personnages et valide l’histoire dans ses grandes lignes. La série est diffusée de 1996 à 1997, pour un total de 64 épisodes. Le succès est mitigé et Dragon Ball GT n’arrivera jamais à fédérer autant que Dragon Ball Z

L’univers de Dragon Ball continue de s'étendre. Tout d’abord via une nouvelle série, Dragon Ball Z Kai qui entend moderniser Dragon Ball Z en supprimant les nombreuses longueurs de la série animée originale tout en proposant l'ensemble en haute définition. Vient alors la première tentative en prises de vues réelles qui se fait en 2009 avec le catastrophique Dragonball Evolution. Enfin, la conquête se poursuit à travers de nombreux films d’animation. Le premier, Dragon Ball : La Légende de Shenron sort en 1986. D'autres voient le jour, plus ou moins qualitatifs, comme Dragon Ball Z : L'Offensive des Cyborgs en 1992 ou encore Dragon Ball Z : Fusions en 1996. Mais si ces films permettent à la franchise d'exister, ils ne sont que des œuvres dérivées jamais considérées comme canon... Dragon Ball : L’Armée du Ruban Rouge en 1996 est, pour sa part, le dernier long-métrage de la série avant la renaissance de la franchise en 2013 au Japon avec Dragon Ball Z : Battle of Gods. Une renaissance qui introduit une toute nouvelle série, Dragon Ball Super en plus d'être le tout premier film canon Dragon Ball !

En avril 2015, la série Dragon Ball Super est donc annoncée par Toei Animation. L’idée est alors d’offrir une suite directe à Dragon Ball Z, supervisée par son créateur et de ce fait canon. Dans le même temps, un nouveau manga est proposé, Dragon Ball Super, scénarisé et dessiné par Toyotaro. Akira Toriyama supervise l’ensemble. Il développe l’intrigue générale pour la série animée, et contrôle les dessins de Toyotaro. Ce dernier est néanmoins libre concernant l’intrigue du manga et, bien qu’il suive les grandes lignes de la série, apporte quelques différences notables. Le premier épisode est ainsi diffusé le 5 juillet 2015 au Japon et le premier tome du manga, publié le 20 juin 2015. Dragon Ball Super se situe quelques mois après la fin de Dragon Ball Z et ne prend pas en compte l’histoire de Dragon Bal GT. Dans ce contexte, Dragon Ball Z : Battle of Gods est un préambule à Dragon Ball Super ; le film venant introduire les principaux protagonistes de cette suite. Il est suivi en 2014 de Dragon Ball Z : La Résurrection de 'F'. Les deux films sont développés dans la série animée et dans le manga (de façon très succincte). Dragon Ball Super propose par la suite plusieurs histoires originales et introduit de nouveaux concepts, comme le Super Saïyen Blue lorsque Goku et Vegeta parviennent à atteindre un stade de puissance divin et à le surpasser. Mais l'envie de proposer des films Dragon Ball au cinéma demeure. Ainsi, un nouveau long-métrage est annoncé pour une sortie en 2018 au Japon. Ce film se situe après l'arc narratif de Dragon Ball Super « La Survie de l’Univers ». Il vient introduire de façon officielle un personnage déjà apparu dans les premiers films de la saga et particulièrement apprécié : Broly.

Broly est un personnage à part dans l'univers de Dragon Ball Z. Il est en effet culte alors même qu'il n'apparaît à aucun moment dans le manga et n'a jamais été considéré comme canon jusqu'à Dragon Ball Super : Broly ! Il en existe ainsi deux versions. La plus ancienne, créée dans les années 90 et celle du film de 2019. Les deux partagent tout de même de nombreux points communs et la dernière mouture du personnage est plus une réactualisation de ses origines qu'un changement intégral. Broly accède alors à trois films dans les années 90 qui vont asseoir sa popularité et le consacrer comme étant l'un des personnages les plus puissants de la franchise. Il fait son entrée dans Dragon Ball Z : Broly le Super Guerrier en 1993, puis Dragon Ball Z : Rivaux Dangereux en 1994 et enfin Dragon Ball Z : Attaque Super Warrior ! en 1994. Broly est également rajouté dans les nombreux jeux vidéo inspirés de la saga et sa puissance démesurée lui confère une aura bien particulière pour les joueurs, quasi-assurés de victoire grâce à cet être quasi invincible.
Dans le premier film le mettant en scène, Broly est un Saïyen, comme Goku ou Vegeta. Encore bébé, il est placé à coté de Son Goku qui l'empêche de dormir à cause de ses nombreux pleurs. Un événement qui traumatise le jeune Broly et le marquera une fois adulte. Mais son malheur ne s'arrête pas là. Broly est considéré sur sa planète comme une erreur de la nature. Sa puissance, même à l'état de nourrisson, est démesurée. Le Roi Vegeta craint alors de voir exister un potentiel plus grand que celui de son fils, Vegeta. Il fomente donc l'assassinat de Broly et de son père. Mais les deux Saïyens parviennent à s'en sortir et s'exilent dans l'espace, sans jamais oublier.

Dragon Ball Z : Broly le Super Guerrier voit également le retour de Broly à l'âge adulte et de son paternel bien désireux de se venger. Le Roi Vegeta étant mort, ils jettent leur dévolu sur son fils, Vegeta, et par la force des choses, Goku. La puissance de Broly y est également expliquée par un ancien mythe saïyen. Il serait le Super Saïyen Légendaire, un Saïyen au potentiel infini, qui n'apparaît que très rarement, est unique, et ne doit pas être confondu avec le stade de Super Saïyen, que chaque Saïyen peut atteindre grâce à un entraînement intensif. Broly est aussi physiquement unique. Sa forme en tant que Super Saïyen Légendaire lui donne une carrure impressionnante, énorme, et confère au personnage un charisme ultime. Broly est colérique, rempli de haine et de méchanceté. Akira Toriyama, le créateur du manga, a d'ailleurs participé au design du personnage. Aussi, quand la franchise est relancée avec Dragon Ball Super, il repense à Broly, qu'il a toujours apprécié sans l'avoir utilisé dans son oeuvre et décide de l'introduire officiellement. Dragon Ball Super : Broly se base donc sur le personnage tel qu'il était, mais procède à quelques changements, voulus par Akira Toriyama. Le caractère de Broly est ainsi différent. Son apparence a droit également à un léger dépoussiérage mais Broly reste le Saïyen massif apprécié des connaisseurs. Enfin, son origine est légèrement modifiée ; le film posant avec beaucoup de justesse les (nouvelles) bases de ce personnage emblématique.

Dragon Ball Super : Broly vient dresser la destinée de trois Saïyens : Goku, l'enfant envoyé sur Terre avant que sa planète natale explose ; Vegeta, le prince arrogant qui s'assagit et trouve en Goku un rival et un allié et enfin, Broly, l'enfant trop puissant, au potentiel trop grand, exilé sur une planète inhospitalière, qui grandit et survit dans la solitude. Le film va ainsi graviter autour de ces trois personnages et de leur rencontre explosive. D'autres protagonistes sont évidemment présents, certains jouant un rôle dans l'histoire mais, il est clair, dès le début, que l'essentiel du récit se concentre sur les trois Saïyens. Freezer est ainsi anecdotique, tout comme les alliés habituels de Goku. Les personnages inédits sont, quant à eux, peu nombreux. Chirai, membre de l'armée de Freezer amenée à rencontrer Broly est sous développée et prend parfois trop de temps à l'écran pour pas grand chose car, et c'est à redire, seuls Goku, Vegeta et Broly importent ici.
Le premier acte de Dragon Ball Super : Broly est alors particulièrement efficace. Le spectateur est plongé dans la culture saïyenne, dans leur histoire et leur mode de vie. Des figures connues apparaissent et disparaissent, comme Bardack, père de Son Goku ou le Roi Vegeta, père du prince Vegeta. La soumission imposée par Freezer et son père sur la race noble des Saïyens est poignante. Cette partie du film permet d'explorer d'autres facettes de Dragon Ball et replonge à une époque où il n'était pas encore question de force démesurée ou de cheveux qui changent de couleur. Terre à terre, dramatique, cette mise en bouche pose les bases du conflit à venir en plus d'être une porte d'entrée utile pour les néophytes qui voient les débuts de Goku et Vegeta avant leurs aventures sur Terre. Puis, rapidement, tout s'accélère et l'heure de l'affrontement sonne...

Dès les premiers échanges de coup, l'évidence saute aux yeux du spectateur. Dragon Ball Super : Broly ne va pas lésiner sur les combats, et c'est un euphémisme. Mais bien plus que les autres films de la saga (voir du manga), Dragon Ball Super : Broly s'amuse avec la façon dont les personnages se battent, dont ils utilisent leur puissance. Jamais un film Dragon Ball n'a autant joué avec les transformations emblématiques. Le film prend son temps. Il laisse les trois guerriers se tester, se faire assommer et se relever. Il leur permet d'augmenter le niveau petit à petit avant que leur puissance explose vraiment pour renverser le jeu avant que l'adversaire ne fasse de même... Dragon Ball Super : Broly est un film fait en grande partie pour les connaisseurs, les fans, qui savent très bien dans quelle direction tout cela va, et attendent le moment fatidique où les cheveux commencent à briller. Mais les néophytes ne sont pas lésés et peuvent apprécier le spectacle grâce à une remise en contexte simple et des enjeux clairs. Le film est dès lors une succession de moments jouissifs. Les adorateurs de Vegeta peuvent frissonner, les inconditionnels de Goku savourer et les passionnés de Broly s'extasier. Chaque personnage accède à son épisode de bravoure. Le trio se partage l'affiche de la plus belle des manières et le spectateur en prend autant dans les yeux que dans les oreilles avant un final explosif tout simplement mémorable.

Le parti pris graphique est également l'un des points forts de l'opus. Et pourtant, l'animation et Dragon Ball Super n'est pas une longue histoire d'amour ! Il y a eu certes des hauts mais beaucoup de bas. Dès la diffusion de la série Dragon Ball Super, l'animation est critiquée. Les dessins n'ont pas la même saveur que la série d'origine, les visages sont régulièrement ratés, et les arrières plans sont quasiment inexistants. En cause, des épisodes produits à la va vite, sans prendre le temps de soigner le coté graphique. Une situation que va corriger Toei Animation en prenant soin d'améliorer les dessins au fur et à mesure de la série. Du coté des films, format oblige, c'est nettement mieux. Dragon Ball Z : Battle of Gods propose une animation correcte, avec un dynamisme agréable malgré des arrières plans encore trop minimalistes et qui sentent la précipitation. L'opus suivant, Dragon Ball Z : La Résurrection de 'F' fait le choix d'une autre ambiance visuelle. Le style est tout autre, l'animation y est plus fluide, les décors plus fouillis. Les deux films sont ainsi très différents, mais respectent naturellement l'identité visuelle des personnages. Dragon Ball Super : Broly marque une nouvelle rupture et propose à son tour une animation toute particulière, sans conteste la plus belle depuis le retour de la franchise. Le film a une ambiance marquée années 90 avec des couleurs moins criardes et un travail réussi sur les ombres. L'animation a ainsi un certain goût nostalgique, qui rappelle les glorieuses heures de Dragon Ball Z du siècle dernier, tout en se permettant des extravagances propres aux années 2010. Quelques fausses notes se glissent tout de même ici et là. Des visages moins reconnaissables par moment, des mouvements de corps disproportionnées. Mais l'ensemble est vraiment agréable à voir, et reste bien au dessus des standards parfois faibles de Toei Animation.

Avec son jusqu'au boutisme assumé, Dragon Ball Super : Broly semble ne pas se préoccuper de quelconques questions de cohérence avec le reste de la saga, surtout concernant l'échelle de puissance. Il est toujours possible de trouver cela étrange que Goku et Vegeta, à leur niveau actuelle et après leurs années d'entraînements et d'affrontements face aux êtres les plus puissants des univers, soient en difficulté devant Broly, qui n'a pas le même passif que les deux héros. Mais c'est l'essence même de Broly d'être une erreur, d'être hors norme, et de ne répondre à aucun critère logique, à aucune cohérence. Broly est au dessus de tout cela. Il n'est que puissance brute ! Le film arrive ainsi vite à assumer son postulat pour rester dans le plaisir des combats. Quelques touches d'humour viennent en outre compléter le spectacle, tout comme des références clairement fan-service au manga. La musique, quant à elle, est assez étrange, surtout lorsque les noms des protagonistes sont criés en fond lorsqu'ils apparaissent... Il n'empêche, Dragon Ball Super : Broly fonctionne, même avec ses moments parfois kitschs pour un public européen, qui n'a pas les mêmes références que le public japonais.

Dragon Ball Super : Broly est explosif. Doté d'une animation réussie, le film met à l'honneur trois personnages aussi cultes qu'attachants et se lâche comme rarement dans des combats démesurés. Un plaisir loin d'être coupable qui assume le fait que les affrontements sont l'essence même de Dragon Ball sans pourtant s'y résumer.

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