Bright Lights

Bright Lights impressionne dès son introduction alors même qu'Oswald n'y apparaît pas avant plus d'une minute et trente secondes. Il faut dire que le spectateur n'a pas de quoi s'ennuyer. Les néons de la ville sont éclairés et s'allument au dessus d'un théâtre de vaudeville. A l'intérieur, un orchestre joue tandis que des danseuses envoûtent la salle. L'animation et les décors sont alors particulièrement bluffants surtout pour l'époque. Les mouvements de la danseuse sont, quant à eux, plein de vies et d'inventivité.

Le reste du cartoon est lui bien plus classique ce qui ne l'empêche pas de regorger de gags. Le premier d'entre eux est formé de la séquence où désirant plus que tout rentrer dans le théâtre afin d'admirer les jolies filles, Oswald s'appuie sur une affiche à l'effigie de l'une d'entre elle. Sauf que sa main touche le fessier de la demoiselle qui choisit de bouger pour ne plus être gênée, déséquilibrant alors le lapin. Oswald utilise ensuite tout un panel de stratagèmes pour rentrer. ; le plus drôle étant assurément celui où il se cache sous le manteau énorme d'un des clients.

Mais voilà, même s'il rentre finalement dans le théâtre, Oswald n'arrive pas à se débarrasser des gardiens. En tentant de leur échapper, il va mettre la pagaille notamment en libérant des animaux sauvages qui vont semer la panique auprès du public. Une séquence amusante voit ainsi un lion essayer de dévorer la caméra donnant l'impression aux spectateurs de rentrer dans la gueule du fauve.

Bright Lights, qui date pourtant de 1928, est rempli d'animation inventive et amusante : Oswald est décidément un personnage espiègle et vivant !